Les amendements de Sabine Rubin pour ce dossier

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Il est prévu, à l'alinéa 7, « un objectif de garantie d'un niveau de vie satisfaisant aux retraités ». Il s'agit d'une formulation particulièrement floue : qu'entendez-vous par « niveau de vie satisfaisant » ?

Peut-être, mais il n'empêche que nous ne sommes toujours pas éclairés. C'est pourquoi nos amendements visent à préciser que ce niveau de vie sera « au moins égal au seuil de pauvreté, correspondant à 60 % du revenu médian » et que « la réévaluation annuelle de ce seuil prend en considération l'inflation annuelle ». Voilà une formulation qui me ...

Par ces sous-amendements, nous souhaitons appuyer l'amendement que notre collègue Peu vient de défendre excellemment. Puisqu'il s'agit d'une réforme de fond, systémique, pourquoi ne pas préciser la modalité de versement des pensions de retraite pour faciliter la vie des gens ?

En effet, vous avez raison : nous devons avancer sur les articles 11 et 55. J'aimerais néanmoins rappeler – une nouvelle fois – qu'en 2019, vous avez dérogé à la règle d'indexation des pensions de retraite sur l'inflation : elles n'ont augmenté que de 0,3 % alors que l'inflation s'établissait à 1,6 %. Cela démontre que l'équilibre prévaut sur l...

Il s'inscrit dans la même veine que le sous-amendement défendu par Mme Fiat. Je voudrais cependant rappeler quelques chiffes. La différence entre l'espérance de vie d'un ouvrier et celle d'un cadre est de sept ans, ce qui est considérable. Quant à l'écart d'espérance de vie entre les 5 % les plus riches et les 5 % les plus pauvres, il est de tr...

Je comprends la préoccupation de M. le secrétaire d'État. D'ailleurs, nous vous avons proposé une ordonnance pour soigner ce mal : c'est de réserver les amendements restants à l'article 1er et de passer directement à l'article 2.

Ce n'est même plus de la duplicité, c'est de l'hypocrisie. Puisque nous en sommes aux grands principes, je voudrais détourner une phrase de La Fontaine : selon que l'on est riche ou pauvre, la liberté n'est pas du tout la même.

Je veux bien que vous soyez libéraux, mais n'entretenons pas l'horrible confusion entre liberté et libéralisme. Nous ne sommes plus au XVIIIe siècle.

L'expérience du libéralisme a montré que tout le monde ne jouissait pas de la même liberté. Voilà la tartufferie, voilà le mensonge ! À aucun moment vous ne nous avez donné, en matière de justice fiscale, la moindre garantie que tout le monde aurait la même liberté de partir sereinement à la retraite.

Je voudrais au préalable rappeler des choses qui ont déjà été dites et redites, notamment hier excellemment par ma collègue Clémentine Autain. Nous sommes en train de débattre de dispositions qui fixent de grands principes, l'objectif de solidarité en l'occurrence. Comment voulez-vous que nous votions ces mesures sans avoir la certitude que ce ...

D'où notre proposition de traiter ces autres articles, notamment ceux relatifs à l'égalité entre les femmes et les hommes ou à la solidarité avant de débattre d'un objectif dont on ne sait pas comment vous comptez l'atteindre. Vous auriez pu accepter cette proposition mais vous ne l'avez pas fait. Soit, nous allons suivre votre logique. Puisqu...

Nous rappelons que, pour La France insoumise, la préservation d'un calcul basé sur les annuités est fondamentale pour toute personne ayant commencé à travailler tôt – à 20 ans, voire avant – , car elle doit pouvoir bénéficier d'une retraite à taux plein dès 60 ans. Dans le système actuel, où ne sont pris en compte que les vingt-cinq meilleures...

Je pense que vous vous êtes trompé, monsieur le rapporteur : à l'heure actuelle, ce n'est pas le nombre d'heures travaillées qui compte pour valider un trimestre, mais le montant de la rémunération perçue, soit au minimum 1 500 euros. J'ai travaillé comme caissière durant mes études, et cela m'a permis de valider des trimestres dès l'âge de 18 ...

Nos collègues Valérie Rabault et Sébastien Jumel ont parfaitement résumé la philosophie de cette loi : ce sont les plus pauvres, les moins aisés, ceux qui ne peuvent pas faire d'études qui seront, au bout du compte, solidaires des jeunes qui, eux, pourront étudier et auront la possibilité de partir à la retraite à 64 ans. En quoi est-il juste, ...

Je souscris à l'idée que la réforme des retraites ne peut pas résoudre tous les problèmes d'inéquité et d'injustice qui existent, notamment dans le monde du travail. C'est d'ailleurs pour cela qu'au-delà des retraites, nous faisons référence à une politique globale. Je regrette donc que nos propositions pour l'égalité salariale entre les homme...

L'étude d'impact indique, en page 309, que « la formule de calcul d'une retraite du système universel sera donc : nombre total de points x valeur de service x coefficient d'ajustement ». Mais comment cette formule permettrait-elle de prévoir sa retraite quand l'article 8 du projet de loi suggère que les points de solidarité seront attribués au ...

M. le secrétaire d'État et notre collègue Frédéric Petit ont indiqué que c'est en progressant dans l'examen du projet de loi qu'on y verrait plus clair. Précisément, pour avoir un peu lu le reste de la loi tout à l'heure, je constate au contraire que, plus on avance, moins on y voit clair. L'article 8 prévoit bien que…

Je connais l'article 8 : les modalités d'attribution des points et la façon dont la solidarité nationale jouera y restent floues, on ne les connaît pas.

De ce fait, il est difficile de savoir combien de points on obtiendra in fine. On apprend même, à l'article 9, que la valeur de service du point sera fondée sur un indicateur – le revenu moyen par tête – qui n'est pas encore défini. Il en va de même pour l'article 10 et les suivants – sans compter les vingt-neuf ordonnances. En vérité, plus on...

… plus le brouillard s'épaissit ! Et puis, chers collègues, si le futur système est si clair et lisible que vous le prétendez, pourquoi ne pas adopter l'amendement no 23856 en inscrivant les mots « clarté » et « lisibilité » dans la loi ?