Les amendements de Saïd Ahamada pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, le Président de la République – plus personne ne l'ignore – était à Marseille la semaine dernière, pour une visite de trois jours que l'on peut qualifier d'historique, quoi que l'on pense du Président de la République et de ses annonces.

Plus personne n'ignore non plus les maux qui affligent Marseille : la ghettoïsation, qui touche la moitié de la ville, les problèmes de transports publics, l'état des écoles… Beaucoup d'articles ont décrit ces dernières, et vous savez tous, je crois, que les enfants marseillais fréquentent des écoles qui ne sont pas dignes de la République. Qua...

…des avancées en matière de santé, avec un nouveau pôle mère-enfant, d'emploi et d'entrepreneuriat, de culture… Les sujets sont nombreux.

Au-delà de la réponse apportée aux discriminations quotidiennes subies par les Marseillais, c'est l'ambition du Président de la République que je veux saluer ici, celle de faire de Marseille une « capitale de la Méditerranée ». Les Marseillais sont fiers d'appartenir à cette ville. Député de la capitale de la Méditerranée, je tiens, au nom des ...

Ma question, à laquelle j'associe les députées de Marseille Cathy Racon-Bouzon, Claire Pitollat et Alexandra Louis, s'adresse à M. Christophe Castaner, ministre de l'intérieur, et concerne le marché de la drogue.

Ce premier marché du crime en France atteint un niveau industriel. Deux chiffres parmi tant d'autres : il engendre 3 milliards d'euros de bénéfices et 80 % de règlements de comptes lui sont liés.

Ce marché prospère sur le terreau de la misère humaine. Il ne s'agit pas tant de pauvreté que du fait qu'une minorité de jeunes – car c'est souvent de jeunes qu'il s'agit – ne trouve pas d'espoir dans ce pays et est contrainte de se tourner vers ce secteur. Pour lutter contre ce fléau, nous devons marcher sur deux pieds. Le premier – que ce Go...

Le deuxième est évidemment celui de la répression. Dans ce domaine, nous devons introduire le principe de la tolérance zéro. Cela implique de changer de méthode, d'où le plan que vous avez présenté ce matin à Marseille, accompagné de Laurent Nunez, secrétaire d'État, Nicole Belloubet, garde des sceaux, et Gérald Darmanin, ministre de l'action e...

Mes chers collègues, étant le premier membre du groupe La République en marche à prendre la parole aujourd'hui, je me permets de vous présenter mes voeux de bonne année au nom du groupe majoritaire. Bonne année républicaine !

Ma question s'adresse à M. le Premier ministre. Aujourd'hui, le Président de la République lance le grand débat national. Lorsqu'il l'a annoncé, je dois dire que j'ai été agréablement surpris.

Il lui aurait été facile, en matière de transition écologique, d'organisation de l'État, de démocratie et de fiscalité, de dire : « Voici ce que je pense avoir entendu et compris ; voici ce que je propose ». Au contraire, le Président de la République propose aux Françaises et aux Français de s'exprimer, de donner leur avis et de construire av...

Pour ma part, j'estime que cette occasion de construire un contrat social doit être saisie. Elle en sera une si les Français la saisissent.

Monsieur le Premier ministre, j'aimerais que vous éclairiez la représentation nationale sur la façon dont l'exécutif entend faire en sorte que tous les Français, où qu'ils se trouvent – dans tous les territoires, en outre-mer, dans les quartiers difficiles, dans le monde rural ou dans les villes – , puissent s'exprimer lors du grand débat natio...

Monsieur le ministre de la cohésion des territoires, je voudrais vous parler de territoires de notre pays où 42 % de la population connaît la pauvreté, où 25 % de cette population est au chômage et où, dans une ville comme Marseille, trente personnes sont mortes sous les balles l'année dernière. Ces territoires, vous l'avez compris, sont les qu...

J'ai pourtant un rêve : celui que cette politique de la ville disparaisse. Cela signifierait en effet que son objectif de réduction des inégalités sociales et territoriales aura été atteint. Il faut cependant, pour cela, que le droit commun revienne sur nos territoires.

À mon avis, monsieur le ministre, cette politique de la ville doit être réservée aux innovations et expérimentations, et doit accompagner les projets qui ont réussi vers le droit commun, pour que celui-ci revienne sur nos territoires.

Ma question est donc la suivante : lors du prochain comité interministériel des villes, êtes-vous prêt à revoir en profondeur cette politique de la ville et à faire en sorte que le droit commun revienne largement sur nos territoires ?