Les amendements de Sébastien Huyghe pour ce dossier

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L'hémicycle résonne encore de ce que vient de dire le rapporteur : il y a urgence, il faut prendre des décisions rapidement – pour certaines d'entre elles, avant la mi-juin. Le présent amendement va exactement dans ce sens, puisqu'il vise à réduire de six mois à deux mois le délai durant lequel le Gouvernement est autorisé à prendre les ordonna...

L'un de mes amendements a été déclaré irrecevable alors qu'il portait sur les rapports entre les professionnels de l'agroalimentaire et la grande distribution – précisément le sujet de l'alinéa que nous examinons. Ces rapports s'établissent souvent sur le fondement de contrats date par lesquels la grande distribution n'accepte de ses fournisse...

Il vise à exclure des dispositions des produits saisonniers. En effet le rapport de la commission d'enquête sur la loi EGALIM révèle que les ventes de produits saisonniers sont difficiles si ces denrées ne font pas l'objet de promotions. La crise sanitaire a encore aggravé la situation : il convient donc de faciliter l'écoulement des produits s...

Bercy rêvait depuis des années de pouvoir étendre le champ des organismes concernés mais aucun gouvernement n'avait osé le faire dans le cadre des lois de finances. En prenant prétexte de la crise, qui vous donne le pouvoir légiférer par ordonnances et de vous passer de l'aval réel du Parlement, vous allez dans cette direction. Quelle urgence ...

De deux choses l'une : soit nous sommes dans l'urgence et le délai pour prendre l'ordonnance doit être ramené de douze à deux mois, ainsi que le propose mon amendement, soit nous ne sommes pas dans l'urgence – ce que suggère le délai que vous avez prévu – et la mesure peut parfaitement être intégrée dans le prochain budget. Puisque le budget p...

Je vais défendre l'amendement no 30 de M. Stéphane Viry que j'ai cosigné ainsi que l'amendement no 186 de Mme Emmanuelle Anthoine. Nous l'avons dit à plusieurs reprises, mon collègue Savignat et moi-même : c'est flou. Or, pour reprendre une expression de Martine Aubry, quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup.

Pour circonscrire l'incendie, si je puis dire, nous vous proposons d'exclure du champ des possibles de cette ordonnance, toutes les cotisations qui viendraient de personnes privées. C'est un moyen de restreindre la marge de manoeuvre du Gouvernement et de préserver certains organismes qui collectent des cotisations de personnes privées.

Dans la continuité des amendements précédents, il vise à exclure du champ d'application de la future ordonnance – qui reste encore bien floue – les personnes morales ou les organismes ne recevant aucun financement de l'État. Aucune raison ne justifie qu'ils soient concernés par la disposition.

Comme l'amendement identique no 147, que je défends en même temps, cet amendement vise à exclure les ordres professionnels de la disposition prévue à l'article 3. Je propose en outre un sous-amendement oral afin d'ajouter les chambres de commerce et d'industrie aux organismes exclus de la disposition. Je ne m'attends pas à ce que ces propositio...

Vous ne nous avez pas répondu, monsieur le ministre : les ordres professionnels et les chambres de commerce et d'industrie sont-ils exclus du champ de la future ordonnance ? C'est ma dernière chance d'obtenir une réponse, puisque nous arrivons à la fin de l'examen de l'article.

Ce n'est pas une réponse, monsieur le ministre : vous nous citez un décret actuellement appliqué alors que nous vous interrogions sur le contenu de la future ordonnance, le principe même d'une ordonnance étant de permettre de revenir sur le droit positif en vigueur. Cette ordonnance exclura-t-elle elle aussi l'ensemble des organismes que vous v...

En écoutant votre argumentaire assez séduisant, madame la secrétaire d'État, j'ai pensé un moment retirer mon amendement, qui prévoyait de ramener la durée de l'habilitation de trente mois à un an. J'étais partant pour une durée qui ne dépasse pas le cadre de cette législature. Mais je suis, à la réflexion, très dubitatif. Le fait que nous puis...

J'aimerais que notre collègue Motin ne mette pas d'huile sur le feu, sinon nous allons continuer de débattre pendant des heures et je doute que nous puissions alors voter le texte demain. C'est avec grand plaisir que le groupe Les Républicains approuvera cette mesure logique.

Madame la ministre, je souhaiterais quelques précisions. J'espère que ce que nous votons ne limitera pas trop la vie traditionnelle des affaires. Je prends l'exemple concret d'une personne qui, avant la crise sanitaire, avait reçu une promesse d'embauche de la part d'une entreprise, quel qu'en soit le secteur, et a démissionné de son emploi pré...

C'est en déterminant qui entre sur son territoire et qui s'y maintient qu'un pays exerce sa souveraineté. La crise sanitaire et le confinement ont empêché certaines administrations de fonctionner comme elles le font en temps normal. Dans ce contexte, la prorogation de certains titres de séjour arrivant à expiration est logique et nécessaire. N...

Au préalable, je voudrais dire que, s'agissant d'un texte aussi fourre-tout – cela a été souligné à maintes reprises – et dès lors qu'il y a effectivement urgence, l'irrecevabilité d'un certain nombre d'amendements pose question. Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres, mais j'avais déposé un amendement visant à régir les relations entre les prod...

Je précise qu'Antoine Savignat et moi-même ne nous étions pas concertés pour déposer ces amendements identiques. Il est question d'urgence : l'urgence nécessite une intervention rapide, et non un délai allant jusqu'à trente mois comme dans le cas de l'une des ordonnances. Nous avons besoin d'actes qui correspondent aux arguments utilisés par le...