Les amendements de Sébastien Jumel pour ce dossier

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L'analyse de Marc Le Fur est juste. Parfois je me demande ce qui vous est arrivé, pour ne plus faire confiance à personne et être convaincus d'avoir raison seuls contre tous. Vous créez là une forme de Gosplan libéral.

Comme je l'expliquais hier, le libéralisme s'appliquait à l'origine à la fois au domaine économique et au domaine politique. Vous pratiquez, pour votre part, une sorte de libéralisme autoritaire : vous dépouillez l'État de ses outils stratégiques et l'affaiblissez dans son rôle d'amortissement et de protection des habitants, mais l'engagez dans...

Pour vous être agréable, considérez que mon intervention vaudra défense de mon sous-amendement à venir. Ugo Bernalicis a raison. Avant, du temps de l'État providence, on observait les besoins de santé à l'échelle de chaque territoire et on dégageait les moyens permettant d'y faire face. Le libéralisme a inversé la logique. On a créé des états ...

Ce n'est bon ni sur le plan budgétaire, ni du point de vue de la satisfaction des besoins sociaux. Le Gouvernement en prend conscience puisqu'il remet en cause la tarification à l'activité, c'est-à-dire l'outil de ce pilotage financier. Pour les retraites, vous êtes en train de vous doter des mêmes outils technocratiques qui vont aboutir aux m...

Vous pouvez fermer les yeux, monsieur Cazeneuve, c'est ce que vous faites. Et en plus, vous vous fondez sur une vision digne de madame Soleil : vous allez définir le taux de croissance à quarante ans ! C'est complètement déconnant, ça ne fonctionne pas !

Le débat sur les retraites n'est pas technique : il oppose deux projets de société, le projet libéral que vous incarnez et le projet à dimension humaine que nous défendons. Parler des retraites sans avoir en tête la question du pouvoir d'achat des salaires, l'objectif de déprécarisation de l'emploi, l'impérieuse nécessité de réduire les inégali...

Il est heureux que le secrétaire d'État n'ait pas la main sur l'ordre du jour de notre assemblée !

Je vous rassure : il nous reste encore beaucoup d'énergie pour amplifier la force de la claque ! Parfois, je me demande si nous ne disons pas des bêtises, si nous ne sommes pas enfermés dans notre logique… Mais voyez la tribune qui a été publiée aujourd'hui dans Le Monde : « La réforme des retraites ouvre une ère d'une cinquantaine d'années d'...

C'est un bon résumé de ce que nous disons depuis le début de la matinée. La tribune détaille la chronologie de cette nouvelle ère. Première phase : étatisation et plan d'économies – 300 euros d'économies par mois, en moyenne, sur les prestations définies, et ce à partir de la classe d'âge née en 1960. Deuxième phase, débutant en 2037 : à compt...

La transition aboutit à une dernière phase : le système unique, dont on n'attend l'application pleine et entière qu'en 2071 ; autant dire que les prévisions sur lesquelles il s'appuie concernant l'évolution du PIB et du taux d'inflation sont des plans sur la comète, des promesses qui n'engagent que ceux qui les croient. Voilà une belle synthès...

Il s'agit de Michaël Zemmour et d'un haut fonctionnaire qui a préféré ne pas donner son vrai nom.

CARSAT – Caisse d'assurance retraite et de santé au travail – , ENIM – Établissement national des invalides de la marine – , tout ça… Quel silence assourdissant !

Je m'attendais à ce que vous n'obteniez pas de réponse, chère collègue Dalloz, et je veux donc vous rassurer en parlant à la place du Gouvernement et de la rapporteure. D'une certaine manière, il faut répondre « les deux, mon général ». Rassurez-vous, ils ne toucheront pas au taux de cotisation : ils ont compris qu'il fallait rester obnubilé pa...

Au titre de l'article 100, alinéa 5, du règlement, relatif au déroulement de nos débats. J'ai indiqué hier que vous me faisiez penser à des chats qui ronronnent sur de beaux fauteuils rouges, et à quel point il nous était insupportable de vous voir ainsi, comme s'il ne se passait rien dans le pays.

Elle a compris que l'autoritarisme reflété par le recours au 49. 3 était l'ultime coup porté au système des retraites. Hier, la manière dont vous avez traité l'opposition, en refusant la création d'une commission d'enquête sur l'étude d'impact tronquée, a encore montré votre mépris à l'égard du peuple et du Parlement.

De deux choses l'une : soit nous vous laissons dérouler tranquillou votre mauvais projet et ronronner sur ces beaux fauteuils rouges, en considérant que l'affaire est pliée, soit nous jugeons que le sort de votre projet se jouera ailleurs. Et nous en sommes convaincus : il se jouera avec le mouvement social, dont les représentants ont déserté l...

Nous vous laisserons marcher seuls jusqu'au bout, avec ce mauvais projet. Nous vous laisserons vous enkyster dans votre extrême brillante solitude. À ce point du débat, nous tirons les conclusions de votre sectarisme.

À l'origine de la sécurité sociale se trouve un principe simple : en demandant aux représentants des salariés de s'occuper de leur protection sociale, on serait sûr qu'ils veilleraient aux intérêts des leurs. Voilà le fondement du paritarisme. Tout à l'heure, Dominique Potier a pris de la hauteur en réactualisant l'idée d'un État-providence qu...

En effet, nous avons affaire à des libéraux qui ont décidé de vider de leur substance les outils stratégiques, de dénaturer la protection sociale à la française et d'affaiblir le service public. Je mesure à quel point la réactualisation de l'État-providence a pu heurter leur sensibilité libérale. Mais nous avons affaire à des libéraux qui, dan...

La manière dont vous avez géré la réforme des retraites en est une belle illustration : vous avez méprisé les corps constitués, vous avez méprisé les organisations syndicales, vous avez méprisé les oppositions. Vous vous êtes engagés dans une dérive vers le libéralisme autoritaire dont le recours à l'article 49, alinéa 3, est la plus flagrante ...