Les amendements de Sébastien Jumel pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, écoutez-moi bien : si l'on met de côté l'arrogance de la posture et les arrière-pensées politiciennes, si l'on met de côté la trop bruyante solitude dans laquelle l'exécutif gère la crise sanitaire depuis le début en fracturant chaque jour un peu plus la société française,…

…quelle est, objectivement, notre situation ? Malgré les efforts colossaux de nos concitoyens pour se faire vacciner – nous avons œuvré pour cela –, la cinquième vague déferle sur un hôpital exsangue. Le personnel est à bout. On ouvre paradoxalement moins de lits en réanimation qu'aux premiers mois de la crise. Votre incapacité à renoncer au d...

Monsieur le ministre de la solidarité et de la santé, vous le savez, c'est un fait incontestable désormais : 11,6 % de la population française vivent dans une zone sous-dotée en médecins généralistes. Un nombre plus important encore de nos concitoyens réside à plus de trente minutes d'un service d'urgence. L'accès aux soins est, de fait, la pré...

Dès le début de la législature, en engageant un tour de France des hôpitaux, les parlementaires communistes avaient lancé l'alerte sur l'état d'abîme dans lequel se trouvaient nos soignants après la loi portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires, dite loi Bachelot, et la loi de modernisation de notre sy...

Monsieur le ministre, la région Normandie, dont la participation n'a pas vocation à exonérer l'État de ses responsabilités, a besoin d'une rallonge au titre du Ségur de la santé. Il nous faut pour la France une politique de santé à la hauteur des besoins !

Madame la ministre déléguée, vous n'avez pas écouté la question, et vous n'y avez pas répondu ! Les besoins de santé sont supérieurs aux moyens que vous engagez.

Monsieur le Premier ministre, c'est un sale temps pour le Président de la République et la majorité Playmobil ,

après la gifle électorale de dimanche, après celle que vient de vous donner le Conseil d'État en renvoyant à la corbeille la réforme de l'assurance chômage

avec les cheminots, réaffirmer leur attachement à un État qui protège, un État stratège, un État qui considère que les services publics doivent être à la hauteur des enjeux du moment. Or, depuis plusieurs mois, dans le dos du Parlement et de nos concitoyens, vous négociez en catimini avec Bruxelles le démantèlement de notre fleuron industriel

Vous le faites en refusant de procéder à l'évaluation de vingt ans de libéralisme dans le secteur de l'énergie, dont nous connaissons les conséquences en termes d'augmentation des factures d'électricité pour nos concitoyens – une augmentation de 60 % pour la facture de gaz et de 80 % pour l'électricité d'une manière générale, avec treize millio...

qui revendique un service public de l'énergie nationalisé, qui ne veut plus de vos politiques libérales négociées à Bruxelles et qui vous propose de renoncer à vos mauvaises réformes sur l'énergie, sur les retraites et sur la casse de notre protection sociale à la française ! Monsieur le Premier ministre, dans l'esprit de Marcel Paul, entendez ...

Monsieur le Premier ministre, le groupe communiste condamne fermement le geste commis à l'encontre du Président de la République. Il est urgent de réparer la démocratie.

J'étais hier à Bourgtheroulde, dans l'Eure, en Normandie, là où le Président de la République lançait, il y a deux ans et demi, son grand débat, là où tout devait recommencer… Jamais plus comme avant ! Mais alors qu'un rendez-vous démocratique important se déroule dans quinze jours, alors que la démocratie est restée confinée des mois, Emmanuel...

Il part en tournée hexagonale avec les mêmes trompettes, avec les mêmes ficelles et avec le même circus communicant que pour le grand débat. Tout recommence donc… comme avant Bourgtheroulde. Preuve en est la mauvaise réforme des retraites. Sortie par la grande porte, une fois débarrassée de ses mensonges flatteurs grâce au mouvement social et ...

…vous confirmez que le Président de la République entame un tour de France en ayant rédigé les réponses à l'avance. Vous confirmez que l'intention du Gouvernement est, selon la formule de Coluche, de faire payer les pauvres parce qu'ils sont les plus nombreux, en épargnant les plus riches. Vous confirmez votre volonté de casser le socle du syst...

Est-ce que quelqu'un, dans ce Gouvernement, connaît le projet H, en gestation cachée depuis plusieurs mois ? Un membre du Gouvernement pourrait-il éclairer notre lanterne, fût-ce par un oui ou par un non ? Notre assemblée et les Français aimeraient savoir si quelqu'un a connaissance du projet H.

Sur un sujet d'une telle importance, la réponse d'un ministre de plein exercice serait une marque de respect à l'égard du Parlement.

H comme Hercule : c'est le projet de dépeçage d'EDF, dont il est désormais interdit de prononcer le nom, ce projet qu'Emmanuel Macron a rêvé librement de mener sous François Hollande, et que vous négociez très laborieusement avec la Commission européenne, dans la pénombre, portes fermées, rideaux tirés, à l'insu des Français. Vous ne connaisse...

Plutôt que d'agir comme des banquiers d'affaires en adossant Enedis aux énergies renouvelables (ENR), dans le seul but de rapporter de l'argent à court terme à l'État actionnaire ; plutôt que de découper EDF en tranches pour privatiser ce qui rapporte, en laissant temporairement ce qui coûte dans le giron de la collectivité, arrêtez votre chant...

Monsieur le Premier ministre, pendant que dans les beaux salons, privilèges des intouchables, certains déconfinent à la louche le caviar, le homard et les milliards,