Les amendements de Stéphane Peu pour ce dossier

5 interventions trouvées.

Il est certain qu'il s'agit d'un sujet complexe. D'abord, nous ne travaillons pas sur une proposition de loi pour les médecins mais pour les victimes des violences conjugales. C'est donc de leur seul point de vue que nous devons aborder l'ensemble des dispositions. Comme je l'ai dit en commission, je n'avais, pour ma part, pas d'avis très étab...

Je ne répéterai pas non plus ce que j'ai déjà dit en exprimant sur l'article 8 : nous ne faisons pas la loi pour les professions médicales, mais pour les victimes de violences. Néanmoins, il ne faudrait pas laisser croire que le monde de la médecine serait unanime sur le sujet, car on en est loin ! D'ailleurs, le Conseil national de l'Ordre des...

… expliquant qu'il complexifiait inutilement les dispositifs en vigueur. Pour ma part, les médecins et les professionnels de médecine travaillant pour l'association SOS Femmes 93, que j'ai interrogés, parmi d'autres, m'ont écrit cette phrase, qu'il me semble important d'entendre : « Ce serait une violence de plus pour ces femmes que d'être trah...

Je n'ai absolument pas été convaincu par les arguments de nos collègues, qui se sont prévalus de leur qualité de médecins. J'ai eu le sentiment qu'ils parlaient davantage pour leur corporation, dans le but de la protéger, que pour les victimes qui doivent être accompagnées.

Les remontées dont j'ai écho dans mon département plaident plutôt pour aider les médecins à orienter et à accompagner les victimes. Enfin, on ne peut pas faire fi du rapport de l'Inspection générale de la justice, lequel révèle combien les structures d'hébergement post-signalement sont exsangues, à tel point que de nombreuses victimes ayant el...