Les amendements de Thibault Bazin pour ce dossier

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Nous avons beaucoup avancé aujourd'hui – preuve que c'est possible. Mille amendements ont été examinés depuis ce matin ; à ce rythme, l'ensemble du projet de loi pourrait être débattu en quatre semaines.

Sur la question des prestations définies, on peut être en désaccord, mais on parle là du fond. Nous avons besoin de dire à chacun des Français, auxquels nous devons rendre des comptes, s'il sera gagnant ou perdant ! Monsieur le secrétaire d'État, je profite que l'heure de levée de séance approche pour vous interroger ; ainsi pourrez-vous reven...

Je dois faire une concession : votre projet va améliorer la situation de certaines personnes. Je pense notamment à la majoration de pension de 5 % par enfant, mesure qui correspond à l'extension de la bonification de huit trimestres, ou deux années, actuellement en vigueur dans le secteur privé. Je vous en donne acte, comme je l'ai déjà dit hier.

Acceptez, à l'inverse, que l'on évoque le cas des personnes qui y perdront. Or vous refusez d'évoquer le cas des perdants, alors que nous devons ouvrir ce débat de fond.

Tout cela engage des choix de société. Ayons un débat sérieux, où l'on saluerait les améliorations, mais où l'on parlerait aussi des perdants.

L'amendement de notre collègue Thierry Benoit a le mérite de lancer un véritable défi. La confiance des jeunes actifs dans notre système de protection est en effet essentielle au pacte social. Le sous-amendement, dont un collègue breton est le premier signataire,

vise à définir plus précisément les générations concernées en remplaçant les mots « jeunes générations » par les mots « générations nées à compter du 1er janvier 2004 ». Vous avez vous-même choisi, par ce projet de loi, de diviser les Français en trois générations. Il y aura la génération de ceux qui sont nés avant le 1er janvier 1975, celle d...

Alors que notre pays a tant besoin de renforcer sa cohésion sociale, sa cohésion territoriale et la cohésion entre les générations, les plus jeunes finiront-ils par payer la dette que l'absence de financement équilibré va créer ? Nous avons besoin de confiance. C'est pourquoi il faut soutenir l'amendement de notre collègue Thierry Benoit.

Qui se fonde sur l'article 58, alinéa 1 et sur l'article 50 relatif à l'organisation des débats. Le groupe Les Républicains tient absolument à avancer – et je sais que c'est le cas d'autres groupes de l'opposition dans l'hémicycle. Ni obstruction ni évitement des débats de fond : avançons et faisons simplement notre travail de député.

Il se fonde, madame la présidente, sur l'article 100, alinéa 5 de notre règlement, et porte sur la tenue de nos débats alors que nous abordons, avec ces amendements identiques, le sujet essentiel du niveau des pensions. Car l'histoire est en train de se répéter ! Nous avons siégé en commission spéciale et on nous a répété, jour après jour, que...

J'estime qu'il n'est pas sérieux de menacer l'examen du texte par l'utilisation de l'article 49, alinéa 3 de la Constitution…

… et qu'il convient de prendre la résolution de continuer nos travaux au-delà de la suspension liée aux élections municipales. Ce texte le nécessite : il est important que nous ayons un débat de fond sur toutes les questions qu'il soulève. Nous l'avons déjà bradé en commission, ne le faisons pas à nouveau en séance publique ; les Français nous ...

Monsieur le président, vous avez un strabisme divergent vers la gauche ! Nous aurions peut-être gagné du temps si vous m'aviez donné la parole plus tôt.

Permettez-moi cependant de répondre à la demande collégiale de retrait de notre sous-amendement. Nous souhaitons avancer sur le texte, mais il s'agit d'une question de fond : ce n'est pas uniquement aux jeunes générations qu'il faudrait donner confiance, mais à toutes les générations de Français. En les traitant de façon différente, en ménagean...

La rédaction de l'alinéa 7 soulève effectivement des questions : « un objectif de garantie d'un niveau de vie satisfaisant aux retraités ». Franchement, entre nous, qui sommes des législateurs… Certes, cette disposition n'aura pas de portée normative, mais elle fixe l'un des objectifs du futur système.

Pour avancer, encore faudrait-il bien définir les objectifs… Il ne faut pas chercher à inquiéter, avez-vous dit, monsieur le secrétaire d'État. Or c'est la rédaction même qui inquiète ! Pourquoi votre réforme inquiète-t-elle ? Parce qu'elle n'est pas financée, Pourquoi votre réforme inquiète-t-elle ? Parce que, dans votre usine à points, vou...

Pourquoi votre réforme inquiète-t-elle ? Parce que l'on ne retrouve pas dans les articles du texte les promesses orales que vous faites pour essayer de rassurer. Pourquoi votre réforme inquiète-t-elle ? Parce que nous savons ce que vous avez fait aux retraités depuis deux ans et demi : augmentation de la CSG, sous-revalorisation des pensions.

Monsieur le ministre des solidarités et de la santé, je vous félicite à mon tour de siéger désormais sur les bancs du Gouvernement. L'amendement no 504, dont le premier signataire est M. Pierre Cordier, vise à rappeler que la prise en compte du nombre d'enfants élevés par les assurés doit permettre de moduler l'âge minimum de départ à la retra...

Monsieur le ministre, je vous remercie de reconnaître que notre groupe veut travailler sur le texte. Permettez-moi toutefois un coup de gueule : un député du groupe La République en marche a, une fois encore, généralisé en parlant de « l'opposition ». Il y a ici plusieurs groupes d'opposition ; merci de les respecter.

C'est d'autant plus nécessaire que, sur les questions dont nous débattons, nos projets, nos stratégies, notre perspective de financement et notre approche calendaire diffèrent.