Les amendements de Thierry Benoit pour ce dossier

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une extinction demandée par une grande majorité de nos concitoyens depuis plusieurs dizaines d'années. Je dis bien « amorce », car supprimer tous ces régimes du jour au lendemain, chacun sait que ce serait très difficile. Autre intérêt du projet de loi et qui figure parmi les grands principes énumérés à l'article 1er : la volonté de faire conv...

Je m'oppose à ces amendements qui visent à supprimer l'intitulé du chapitre Ier : « Un système universel commun à tous les assurés ». Je l'ai dit hier dans la discussion générale, la dernière grande réforme des retraites a eu lieu il y a dix ans, sous la présidence de Nicolas Sarkozy et le gouvernement de François Fillon. Cette réforme était d...

Je souhaite que le débat ait lieu, comme cela a été le cas lors de l'examen en commission spéciale, et je déplore que depuis dix-sept heures, nous soyons bloqués sur le titre Ier.

Je le dis aux députés quels que soient les bancs sur lesquels ils siègent. Je suis resté député centriste non pas par opportunisme, monsieur Jacob, mais parce que je considère qu'il y a une part de vérité dans chacune et chacun d'entre nous.

C'est la raison pour laquelle je souhaite débattre du fond, travailler et aller plus loin que le projet de loi sur la pénibilité – le travail de nuit, les horaires décalés – , les carrières longues, le cumul emploi-retraite et les petites retraites, notamment pour les retraités actuels.

De mémoire, la dernière grande réforme relative aux retraites dont nous avons débattu dans cet hémicycle date de dix ans – j'insiste bien sur le terme de « grande » réforme. Mon regard se porte sur Éric Woerth et ses collègues.

Je me souviens en effet que lorsqu'il s'était agi, voilà dix ans, sous l'impulsion de Nicolas Sarkozy, de reculer de deux ans l'âge de l'ouverture des droits à la retraite, qui passait ainsi de 60 à 62 ans, la décision fut difficile et courageuse.

même si, avec mes amis centristes – quels que soient les bancs sur lesquels ils siègent – , nous proposons depuis au moins trois législatures, lors des campagnes présidentielles et législatives, l'instauration d'un régime universel de retraite par points.

Je l'affirme aujourd'hui : tous les centristes doivent raisonnablement soutenir le projet qui nous est présenté aujourd'hui. Je l'ai examiné de manière très attentive, notamment pendant les soixante-quinze heures de débat sur le projet de loi ordinaire et les six heures de débat sur le projet de loi organique que nous avons eues en commission s...

… à propos du tutorat, je souhaiterais que quelqu'un qui aborde la fin de sa carrière et entrevoit la retraite dans quelques années puisse capitaliser, emmagasiner des points en consacrant du temps à un jeune qui entre dans l'artisanat, dans le secteur du bâtiment ou dans celui de l'industrie. Le tutorat est une chose précieuse.

Enfin, nous n'avons pas pu approfondir le volet financier du projet de loi ordinaire, puisque nous n'avons pas pu débattre de l'article 57. J'espère donc que les débats que nous aurons dans l'hémicycle nous permettront d'aborder la question de l'équilibre financier du projet.

J'annonce d'emblée que les membres du groupe UDI, Agir et indépendants voteront contre la motion de rejet préalable.

Je répète ce que j'ai dit en commission. Quels que soient les bancs sur lesquels ils siègent, les centristes de bonne foi…

… doivent pouvoir dire qu'ils soutiennent, depuis trois législatures au moins, l'instauration d'un régime universel de retraite par points, pour deux raisons essentielles. Tout d'abord, il s'agit d'une demande des Français.

Ensuite, souvenons-nous-en, la retraite à 60 ans instituée en 1981 a tenu un mandat. Dès avril 1991, Michel Rocard annonçait lui-même, dans sa préface au Livre blanc sur les retraites – l'orateur précédent y a fait référence – qu'il était nécessaire de prendre des mesures pour préserver notre système de retraite par répartition.

Le projet de réforme qui nous est présenté prévoit deux mesures selon moi indispensables : la mise en extinction des régimes spéciaux et la convergence public-privé. S'il est un sujet sur lequel les Français attendent depuis longtemps, c'est bien celui des retraites.

La commission spéciale a consacré soixante-quinze heures au projet de loi ordinaire et plus de six heures au projet de loi organique. Je souhaite que nous puissions entrer, dès aujourd'hui, dans le coeur du débat. Je ferai des propositions relatives à la pénibilité, aux carrières longues, aux petites retraites, notamment celles des agriculteurs...