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Les interventions d'Ugo Bernalicis


Les amendements de Ugo Bernalicis pour ce dossier

11 interventions trouvées.

Monsieur le président, je voudrais vous remercier non seulement de me donner la parole, mais surtout d'avoir dit en séance que la publicité des auditions de la future commission d'enquête allait de soi, car ce matin vos propos ont été utilisés comme des arguments d'autorité, …

… et c'est tant mieux. Il aura fallu que la nuit porte conseil aux uns et aux autres, afin qu'ils ne se voient pas en train de réécrire l'histoire car, depuis le début de cette affaire, tout ce qui constitue une avancée pour faire éclater la vérité, doit être arraché à la majorité.

Nous continuerons d'arracher tout ce qui doit l'être pour faire la vérité sur cette affaire. Je vous remercie donc, monsieur le président, pour vos propos sur la publicité des débats, qui a effectivement été votée à l'unanimité moins deux abstentions – ou une abstention, si l'on compte par groupe parlementaire. Si nous sommes heureux que le p...

… avec ce tumulte, ces rebondissements – la majorité demandant des auditions à huis clos, puis acceptant des auditions publiques, s'exprimant, puis ne s'exprimant plus, refusant une commission d'enquête, puis déclarant ne pas s'y opposer. Il faut remettre de l'ordre dans tout cela, un ordre républicain !

D'ailleurs, je vous rappelle que deux demandes ont été adressées, à la fois par le président Jacob et par le président Mélenchon, afin d'entendre le Premier ministre non seulement devant la commission d'enquête mais surtout dans l'hémicycle, pour des raisons politiques, au titre de l'article 50-1 de la Constitution. Si M. Philippe doit égaleme...

Deuxièmement, il y va de la séparation des pouvoirs. Il ne nous revient pas de nous autocensurer.

Si nous voulons auditionner une personne, nous le demandons. Si l'autorité judiciaire s'y oppose, elle doit le faire savoir. Point. Chacun son rôle, chacun ses pouvoirs. C'est ce qui nous a conduits à demander qu'Emmanuel Macron puisse être entendu par la commission d'enquête.

Évidemment, le Président de la République n'est pas responsable devant le Parlement. Il peut refuser de venir, mais rien, dans la Constitution, ne l'empêche d'accepter de venir devant la commission d'enquête.

Nous le dirons autant de fois qu'il le faudra. Et si nous devons également demander à Brigitte Macron de venir, nous le ferons.

Troisièmement – et j'en terminerai par là, monsieur le président – , s'agissant de l'organisation de nos travaux et des débats lors de la réunion de la commission des lois, j'ai vécu ce matin une situation hallucinante : c'est à la fin de la réunion, à la sauvette, que l'on nous a rassurés sur le fait que tous les députés pourraient être présen...

Oui, ce qui ne s'est jamais vu sous la Ve République, c'est qu'un collaborateur du Président de la République aille taper sur des manifestants !