Les amendements de Ugo Bernalicis pour ce dossier

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J'essaye pourtant de suivre. Dans le dernier épisode, le chef de l'État a prévenu avec sept minutes d'avance seulement de son passage sur TF1. On a imaginé de grandes annonces… et patatras, rien du tout, rien qu'on ne sache déjà, aucun mensonge qu'on ne nous ait pas déjà servi ; il s'agissait de nous rassurer sur le déploiement de la stratégie ...

On pourrait aussi faire vivre les instances qui sont censées être représentatives du système démocratique. Et là, patatras ! Finalement le peu qu'on avait, c'est-à-dire pas grand-chose, une mission d'information avec les pouvoirs d'une commission d'enquête : hop, dissolution ! « Circulez, il n'y a rien à voir, de toute façon, vous avez d'autres...

Même ça, vous nous le refusez ! Parce que vous ne voulez pas entendre que les alternatives au confinement, ça se prépare. Il ne suffit pas de dire « non, le confinement, j'aime pas trop », et puis rien, on laisse le couvre-feu, qui est une sorte de « confinement serré », c'est bien comme ça qu'on dit ? Je n'ai plus les éléments de langage, ça c...

Cet amendement vise également à supprimer la prorogation de l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 31 décembre. À chaque fois que nous votons un nouveau délai, c'est pour offrir au Gouvernement une sorte de boîte à outils dans laquelle il pioche en fonction des circonstances. Si ces outils étaient bien utilisés et permettaient d'obtenir les résult...

J'entends dire sur les bancs que, ces doses, il faut les fabriquer. Demandez donc que la licence, les brevets nécessaires pour cela soient universels, afin que nous puissions les produire en France et les décliner ! Vous ne le faites pas.

Nous nous sommes mis entre les mains de Pfizer ; nous sommes hyper-dépendants des capacités de production d'un unique laboratoire et de la loi du marché. Dans ces conditions, je n'accepte pas d'accorder les pleins pouvoirs, de donner un blanc-seing, à un Gouvernement qui a commis tant d'erreurs et continue d'en commettre autant. Faites plutôt p...

C'est là le coeur du sujet. En effet, vous savez, dès que l'on sort de cet hémicycle, de nombreux médias nous questionnent, par exemple en demandant : « Monsieur Bernalicis, est-ce que vous êtes pour le couvre-feu à dix-huit heures ? » Et moi, je leur réponds : « Je ne sais pas, on ne m'a pas posé la question ! » Enfin si, les journalistes me p...

Vous venez donc nous demander de proroger l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 31 décembre 2021. Je n'avais pas confiance dans le Gouvernement avant la crise ; je n'ai pas beaucoup plus confiance en lui maintenant !

Ai-je confiance en la capacité du peuple français à s'organiser collectivement face à la crise ? Oui, mille fois oui. Nous disposons des compétences, des ingénieurs, des chercheurs et de tout ce qui est nécessaire. Ce qui nous manque, c'est un gouvernement qui sait où il va. De ce Gouvernement-là, nous n'en voulons plus, pas plus que des pleins...

pour venir nous expliquer une chose pareille ! Vous nous dites : ne discutons pas des mesures prises par le Gouvernement, parlons seulement de la boîte à outils dont nous pourrions éventuellement nous servir, à tout moment, jusqu'au 31 décembre. C'est précisément le sujet ! Si votre gestion de la crise sanitaire était irréprochable, nous ne se...

… de même qu'une bonne partie de cet hémicycle. Il reste, bien sûr, tous ceux qui lèvent la main en cadence. Ma foi, cela relève de leur responsabilité individuelle car il n'y a pas de mandat impératif. Quant à moi, ainsi que les membres de la France insoumise…

… et d'autres groupes, nous disons : ça suffit les pleins pouvoirs ! Nous ne voulons plus vous laisser les mains libres. Nous voulons que vous veniez devant nous pour détailler les décisions concrètes que vous voulez prendre, et pour obtenir ou non notre assentiment. Ça suffit la boîte à outils des pleins pouvoirs ! Ça suffit parce que vous ne ...

Pour ma part, je ne le souhaite pas parce que cela voudrait dire que, encore une fois, nous avons géré la crise sanitaire n'importe comment.

J'irai dans le sens du collègue Molac. On nous dit : ne vous inquiétez pas, on vous rendra compte a posteriori, et l'Assemblée nationale dispose de moyens de contrôle. Mais de quels moyens s'agit-il ? Des semaines de contrôle où l'on pose une question de deux minutes à laquelle on ne nous répond pas ? Des questions orales sans débat où l'on sou...

Décidément, quand les autres sont occupés à préparer des conférences de presse ou à faire des annonces dont nous n'aurons sans doute connaissance qu'après nos débats, il ne reste plus que vous, monsieur le secrétaire d'État ! Cela devient une habitude, mais ce n'est pas grave. Il faut commencer par dire une chose, l'affirmer et la réaffirmer :...

Quant à la question du masque à vélo, qui a été évoquée tout à l'heure, il y a là un mauvais usage du droit à la différenciation territoriale : c'est la démonstration par l'exemple de ce qu'il ne faut pas faire.

Il faut des consignes claires : à situation égale, mesures sanitaires égales. C'est cela qui est cohérent, logique, applicable et compréhensible. Par ailleurs, il faut aider ceux que l'on met en difficulté au lieu de leur raconter des histoires – je pense aux barmen et aux restaurateurs, à qui l'on a demandé de fermer du jour au lendemain, ava...

Elle a dit que ces militaires avaient fait l'objet d'un contrôle sanitaire strict à leur retour, mais ce n'était pas vrai ; ils n'avaient pas été testés, contrairement à ce qui a été annoncé. Et alors ? Où est la saisine pour parjure ? On peut donc venir devant une commission d'enquête, mentir tranquillement et passer à l'affaire suivante ? Qu'...

Je m'inquiète que les arguments ayant servi à la reconduction de l'état d'urgence pour raisons de terrorisme soient repris ici : on ne pourrait pas se passer des mesures transitoires car y mettre fin serait reconnaître que l'état de la menace a changé… À la fin, ce raisonnement n'a pas plus de sens. En outre, devant la commission des lois, Oliv...

notamment à Marseille, obligés de rappeler la réserve sanitaire au-delà même de ce qui est acceptable ! Et là vous deviendrez crédible.