Les amendements de Valérie Rabault pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, le Président de la République vous a confié « la responsabilité de tracer un nouveau chemin pour notre pays ». Pensez-vous que ce nouveau chemin soit compatible avec le maintien de la réforme des retraites ? En clair, maintiendrez-vous, oui ou non, une réforme à laquelle 61 % des Français sont opposés, une réforme ...

Votre réponse m'inspire deux remarques. Tout d'abord, l'ensemble des partenaires sociaux, y compris ceux qui étaient favorables à la réforme des retraites, sont opposés au maintien de ladite réforme dans le contexte actuel. Vous êtes tout seul, monsieur le Premier ministre, contre les partenaires sociaux.

Plutôt que de relancer le débat sur les retraites, présentez le plan de relance ! Cela fait quinze jours que l'Assemblée est bloquée sur le plan de relance que vous avez annoncé.

D'après les estimations dont nous disposons, la France est le pays de l'Union européenne qui subit la détérioration de son PIB la plus importante. Enrayer cette chute nécessite deux choses. Il faut d'abord soutenir le pouvoir d'achat, comme l'ont fait les Allemands en accordant aux familles une prime de 300 euros par enfant. Votre gouvernement...

Nous avons proposé ici d'accorder 250 euros par famille et 100 euros supplémentaires par enfant : vous avez dit non. Il faut également mettre en oeuvre un plan de relance économique répondant aux trois urgences économique, sociale et écologique. Vous avez refusé la prime climat que nous avions proposée : c'est pourtant une telle mesure qui pou...

Monsieur le Premier ministre, le 11 décembre dernier, lors de votre discours sur les retraites, vous avez indiqué que les personnes nées avant 1975 ne seraient pas concernées par votre réforme. Mais un mois plus tard, nous avons lu votre étude d'impact. Il y est écrit : « Bien que les assurés nés avant le 1er janvier 1975 ne soient pas concerné...

Pour parler simplement, cela signifie que tous les Français, même ceux nés avant 1975, vont être concernés par la réforme des retraites du fait de régimes de transition.

Pour comprendre cette contradiction, nous avons interrogé à quinze reprises, hier soir, M. le secrétaire d'État chargé des retraites, et nous n'avons obtenu aucune réponse. C'est pour cela que je m'adresse à vous, monsieur le Premier ministre. Oui ou non, votre réforme des retraites va-t-elle concerner, via son régime transitoire, tous les Fra...

Enfin, monsieur le Premier ministre, au nom du principe d'universalité que vous revendiquez, prévoyez-vous des compensations partielles à cette augmentation ? Dans ce cas, pourquoi abandonnez-vous les artisans, les indépendants et les non-salariés, qui devront s'en remettre à d'hypothétiques tiers pour compenser cette surcotisation ?

Monsieur le Premier ministre, ce qui se conçoit bien s'énonce clairement. Je crains que ce précepte ne puisse s'appliquer à votre réforme des retraites. Aujourd'hui, depuis le début des questions au Gouvernement, sept questions vous ont été posées sur les retraites mais vous n'y avez apporté aucune réponse claire.

Je vais donc reprendre ces questions. À l'été 2017, vous avez charcuté le compte pénibilité. Ce dispositif, qui permet de partir à la retraite avant l'âge de 62 ans, ne concerne plus aujourd'hui que 180 000 personnes, contre 800 000 sans les modifications que vous y avez apportées.

Comptez-vous, oui ou non, réintégrer les critères qui permettaient un tel nombre de départs anticipés ? Pour les 16 millions de salariés du privé, vous envisagez de calculer le montant des pensions de retraite en fonction du revenu durant les quarante-trois années travaillées et non plus durant les vingt-cinq meilleures années. Mécaniquement, ...

Monsieur le Premier ministre, je voudrais proposer que nous fassions ensemble un petit calcul. Un professeur qui a travaillé durant quarante et un ans et dont la carrière a été normale touche environ 2 350 euros de pension mensuelle, calculée sur la base des six derniers mois de carrière. Comme vous proposez d'effectuer le calcul en prenant en ...

Vous promettez 10 milliards dans vingt ans mais ce que je vous dis, c'est qu'ils sont nécessaires dès l'instauration du nouveau système. Je ne me lancerai pas dans un cours de mathématiques, mais le calcul dont nous discutons est en réalité une intégrale qui prend en compte la durée de la carrière. C'est pourquoi il faut 10 milliards d'euros, ...

L'an dernier, monsieur le Premier ministre, vous m'avez accusée, au sujet des taxes énergétiques, de donner de faux montants. Ils étaient pourtant exacts et vous vous en êtes aperçu après coup. J'aimerais que vous preniez conscience dès aujourd'hui de la nécessité d'une revalorisation des salaires des enseignants. À défaut, le système que vous ...