Les amendements de Xavier Breton pour ce dossier

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Monsieur le ministre, vous ne pouvez pas nous répondre : « Circulez, il n'y a rien à voir ! », alors que 25 % des élèves sortent du primaire avec des lacunes et que 15 % sont en grande difficulté ! Il faut tout de même s'interroger sur cette situation et revenir à l'acquisition réelle des fondamentaux. Vous prétendez que tout va très bien. Ce n...

Cet amendement nous invite à nous interroger sur les mauvais résultats constatés à la sortie du primaire, en particulier sur les lacunes de certains enfants.

L'enseignement d'une langue vivante est, bien sûr, l'un des éléments importants du socle commun à la fin de l'école primaire, mais il faut s'interroger sur l'opportunité de commencer cet apprentissage au début de ce cycle, alors même que les acquis fondamentaux ne sont pas assurés. On a envie, naturellement, que tout aille bien, que tous les en...

En accord avec mon collègue Dino Cinieri, nous retirons nos amendements, qui avaient pour objet d'appeler votre attention. On ne peut pas dire que l'apprentissage d'une langue vivante permet d'obtenir de meilleurs résultats dans l'acquisition des fondamentaux car, si tel était le cas, notre système éducatif ne se caractériserait pas par ces mau...

L'article L. 321-3 du code de l'éducation dispose en effet que « la formation primaire dispensée dans les écoles élémentaires [… ] assure conjointement avec la famille l'éducation morale ». Il y a là une confusion. Les parents doivent au contraire être les premiers éducateurs de leurs enfants : c'est un principe auquel vous ne souscrivez pas, m...

Les Français étant, par comparaison notamment avec ce qu'on observe dans d'autres pays, insuffisamment informés des phénomènes économiques, l'amendement no 127 a pour objet d'améliorer la connaissance qu'ont les jeunes de l'entreprise et de l'économie et de leur assurer une initiation à l'entrepreneuriat. Des expériences ont déjà été menées en ...

Je m'étonne de la réponse de Mme la rapporteure, puisque les expériences déjà mises en oeuvre ont fait la preuve de leur efficacité, et que le seul regret qu'on puisse émettre à leur sujet est précisément que, dans les écoles qui en bénéficient, les élèves concernés par cette démarche de micro-entreprise et d'émulation sont trop peu nombreux. I...

Nous sommes animés de la même volonté de définir dans la loi ce socle commun et je pense que nous pouvons nous retrouver quant au contenu : la maîtrise de la langue française, celle des mathématiques, une culture humaniste et scientifique qui permettra à chaque enfant d'exercer librement sa citoyenneté, la pratique d'une langue vivante étrangèr...

Nous venons d'assister au premier épisode de la série : « Najat Vallaud-Belkacem en rêvait, Jean-Michel Blanquer le fait ».

Voici un amendement socialiste qui tend à prolonger la scolarité de 16 à 18 ans. Et que répond le ministre ? « Ne vous inquiétez pas, je vais aller encore plus loin » ! On le voit bien : c'est une inspiration socialiste qui est à la base de ce texte,…

… avec l'instruction obligatoire à partir de 3 ans et l'amendement que vous allez nous présenter. Dont acte. On peut regretter que cela soit fait subrepticement, par l'intermédiaire d'un amendement et sans aucune étude d'impact permettant d'évaluer le coût exact d'une telle mesure et ses conséquences sur l'organisation de notre système éducati...

Il s'agit d'un amendement important, qui touche à un article non moins important du code de l'éducation, l'article L. 131-1-1, selon lequel « [l]e droit de l'enfant à l'instruction a pour objet de lui garantir [… ] l'éducation lui permettant de développer sa personnalité, son sens moral et son esprit critique ». Rien que ça ! Ce sont là des not...

Pour être théoriques, ces échanges n'en sont pas moins intéressants. À la question de savoir si les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants, vous venez de nous faire, monsieur le ministre, la même réponse, mot pour mot, que Vincent Peillon il y a quelques années dans cet hémicycle, lors de l'examen du projet de loi dit de « refond...

Ma deuxième remarque concerne le mot « émancipation ». Il s'agirait, selon Mme la rapporteure, de s'émanciper de la famille ; mais la famille, ce n'est pas une malédiction ! C'est même souvent une bénédiction ; c'est le lieu où l'on se retrouve, où l'on peut partager les joies comme les épreuves. Nous ne partageons pas votre vision négative de ...

Cet amendement, identique aux deux précédents, est en quelque sorte d'appel – puisque l'on m'objectera sans doute que des dispositions existent déjà sur le sujet. Hier, en fin de matinée, j'étais devant une classe de CM2 qui, dans ma circonscription, participe au Parlement des enfants, dont le thème, cette année, est le bon usage du numérique....

Il s'agit toujours de l'article L. 311-4 du code de l'éducation, dont la seconde phrase est ainsi rédigée : « L'école, notamment grâce à un enseignement moral et civique, fait acquérir aux élèves le respect de la personne, de ses origines et de ses différences, de l'égalité entre les femmes et les hommes ainsi que de la laïcité. » Nous vous pro...

On pourrait défendre l'enseignement de la morale, qui a existé historiquement. Toutefois, cette morale était partagée. Or on sait bien que la morale, de nos jours, est celle de la pensée unique, transmise par les nouvelles ligues de vertus qui se sont instituées. Bien que très minoritaires, elles prennent en otage le débat tout en imposant leur...

La rédaction actuelle de l'article L. 311-4 du code de l'éducation prévoit que l'enseignement moral et civique fait acquérir aux élèves un certain nombre de valeurs : le respect de la personne, de ses origines et ses différences, l'égalité entre les femmes et les hommes, et la laïcité. Certes, on pourrait penser que la prévention des discrimina...

Nous risquons de mettre en place un enseignement moral et civique purement abstrait, théorique – j'allais dire idéologique – , qui ne tienne pas compte des réalités concrètes vécues, notamment de notre histoire. Vous citez fréquemment la notion d'émancipation, …

… et je crois effectivement que nous risquons de nous émanciper de notre histoire, de notre passé et de déraciner nos enfants. Or on sait maintenant que c'est justement cette perte de repères qui peut conduire certains élèves à des comportements radicaux les excluant de notre société. Au contraire, c'est en les ré-enracinant, en leur rappelant ...