Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Yoann Gillet
Question N° 4873 au Ministère du ministère du travail


Question soumise le 24 janvier 2023

Être alerté lorsque cette
question aura une réponse

e-mail
par e-mail

M. Yoann Gillet interroge M. le ministre de la santé et de la prévention sur l'état du service des urgences du centre hospitalier universitaire de Nîmes. Il appelle l'attention de M. le ministre sur la forte augmentation (+19,7 %) de l'affluence au sein du service en 2021 par rapport à 2020. M. le député rappelle à M. le ministre que le temps de passage moyen aux urgences de Nîmes est de 4h mais qu'il peut monter à 24, 48 voir 72h dans les périodes les plus saturées. Des patients se retrouvent entassés sur des brancards dans les couloirs dans l'attente de voir un médecin ou d'être transférés dans un service adapté. L'actualité récente prouve, s'il le fallait, la situation dégradée du CHU de Nîmes. En effet, le 17 décembre 2022, les urgences ont eu à traiter bien plus que d'habitude ce qui relève de la médecine générale en raison d'une grève au sein de la maison médicale du CHU. Une situation catastrophique a été empêchée grâce au courage et au professionnalisme du personnel hospitalier qui s'est une fois de plus démené pour permettre à la population d'avoir accès à un service de santé. Ainsi, M. le député tient à souligner que la prime de 183 euros mensuelle octroyée aux soignants ne suffit ni à pallier les faibles salaires du milieu hospitalier ni à dédommager la pénibilité croissante du travail des agents. Pour pallier l'engorgement des urgences, de la maison médicale et au manque de médecins généralistes, des médecins ont décidé de créer un centre de Soins Immédiat Secours (SIS). Ce centre permettra l'accueil de 80 à 100 patients par jour pour porter des soins n'étant pas d'urgence vitale. M. le député tient à saluer cette initiative et invite M. le ministre à prendre toutes les dispositions pour accompagner financièrement cette structure. Cette initiative d'intérêt général doit être soutenue par l'ensemble des acteurs publics, mais elle ne permettra pas à elle seule de répondre au problème de l'accès aux soins. Ainsi, rien qu'à Nîmes, ce sont 15 000 personnes qui n'ont pas de médecin traitant. Pour toutes ces raisons, il sollicite donc M. le ministre, outre la demande d'accompagnement financier du SIS, pour avoir des précisions et des engagements quant aux actions que le Gouvernement entend mettre en place et les budgets qu'il entend débloquer pour remédier à la situation.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.

Inscription
ou
Connexion