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1605 interventions trouvées.

Ils en auraient parlé, parce que dans cette même décennie ce sont 10 millions d'hectares, soit un tiers de la surface agricole de notre pays qui va changer de mains. Dès lors, nous sommes face à une alternative : soit l'accaparement des terres et l'agrandissement des exploitations, qui se traduiront par un appauvrissement social, écologique et ...

Pour commencer, permettez-moi de citer le grand Edgard Pisani, qui s'exprimait ainsi à cette tribune, en 1962, dans le cadre des débats autour du projet de loi d'orientation agricole – ses propos sont d'une actualité frappante, il n'y a que les échelles géographiques à changer : « J'ai eu l'occasion de le souligner plusieurs fois à cette tribu...

Dans dix ans, lorsque nous verrons le désastre annoncé, ces 10 millions d'hectares accaparés qui appauvriront socialement, écologiquement et économiquement notre pays ,

pourrons-nous dire : « Et pourtant, nous avions adopté une loi d'orientation qui prévoyait des classes découverte, organisait un service unique d'accueil des candidats à l'installation et instaurait un stress-test de résilience climatique » ? Nous soutenons ces propositions, nous les avons même amendées et votées en commission, mais, si elles s...

La politique foncière est la politique mère de l'agriculture. Ses enjeux sociaux et écologiques sont majeurs ; en France, au Nigéria, en Amérique du Sud, partout le partage de la terre et des ressources est la garantie de la prospérité, de l'égalité et de la sécurité des peuples. Or, de tous côtés, on assiste à l'accaparement des terres, on con...

Votre tradition politique de démocrate-chrétien vaut mieux que cela. Soyez l'héritier de Pisani, soyez le défenseur de la paysannerie et d'une certaine idée de la France, d'une certaine idée de l'Europe. Il est encore temps de se ressaisir et de se mobiliser. Nous sommes disponibles pour ce combat, le combat pour le partage de la terre, pour l'...

Un mot tout d'abord, au sujet de la méthode d'examen de ce texte. La proposition de Delphine Batho est frappée au coin du bon sens : réorganiser nos débats est à la portée de l'Assemblée. Je sais bien que ce n'est pas de votre fait, monsieur le ministre. En ce qui concerne la réécriture de l'article 1er , nous aurions pu, avec un peu d'humilit...

Puisque nous n'avons pas été associés, comment voulez-vous que nous exprimions autrement que par sous-amendements ? Venons-en enfin à mon amendement, qui tend à supprimer l'article 1er . Je ne conteste pas la nécessité de disposer d'une définition de la souveraineté alimentaire, qui, si elle n'a pas de portée normative ou juridique, reste un e...

Ces deux amendements ont le même objet. Les Socialistes, poursuivant l'effort de définition de la souveraineté alimentaire engagé à l'article 1er , ont tenté de rassembler les idées qui leur tiennent à cœur, et qui alimentent leur conception de l'intérêt général. Ces amendements rappellent que « la souveraineté agricole et alimentaire vise à as...

La définition de la souveraineté alimentaire défendue par ces amendements est six fois plus courte que celle proposée par M. Alfandari ; elle en reprend l'essentiel et ne la contredit sur aucun point ; elle n'est pas bavarde mais synthétique, fait référence aux objectifs de développement durable, aux principes défendus par l'ONU et par les inst...

J'accepte volontiers le sous-amendement défendu à l'instant par notre collègue de la majorité ; son adoption réconcilierait notre droit avec La Via Campesina, qui constitue le corpus idéologique sur lequel les Socialistes ont bâti leur propre position. L'amendement n° 116 ajoute à la réécriture de l'article 1er proposée qu...

Je ne suis pas persuadé que le consensus national sur la nécessité de réindustrialiser soit né en 2017 ; vous n'avez pas le monopole de ce récit partagé. Cette politique ne peut fonctionner que si elle est assise sur un contrat social, lequel doit reposer à nos yeux, comme l'a rappelé Boris Vallaud lors du débat d'orientation et de programmatio...

Je soutiens cet amendement. Le différentiel de taux entre les jeunes agriculteurs qui se sont installés en 2020 et ceux qui se sont installés en 2024 peut aller jusqu'à 3 points. L'effet du taux pèse énormément sur les revenus. Les prêts à taux zéro ont été une pratique très fréquente pendant les années d'inflation, que nous sommes malheureusem...