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Bien sûr !
J'ai la plus grande estime pour vous, madame Darrieussecq, mais je ne comprends vraiment pas le sens de votre intervention.
Vous nous avez expliqué qu'il était justifié de prévoir une loi de programmation en matière de défense ou de justice, alors que les soins palliatifs n'en étaient pas dignes – j'utilise volontairement cet adjectif.
Croyez-moi, notre hiérarchie des priorités est bien différente de la vôtre !
Le mot « accompagnement » est redoutable et chacun est en train de le comprendre – c'est l'un des intérêts de l'amendement de Mme Ménard que de le supprimer. L'accompagnement, dans votre esprit, fédère les soins palliatifs et l'aide à mourir, c'est-à-dire l'euthanasie ou le suicide assisté .
Telle est votre logique, qui explique le lien étroit entre les titres Ier et II du projet de loi.
Sans ce lien entre les deux parties, vous auriez procédé comme le souhaitait au départ le Président de la République,…
…c'est-à-dire en déposant deux projets de loi différents.
Vous avez au contraire déposé un texte unique, dont les deux parties sont liées par le mot accompagnement. Nous considérons au contraire qu'il n'y a pas de continuum, mais une alternative entre les soins palliatifs – qui requièrent les compétences de médecins, d'infirmières et d'aides-soignantes qui ne veulent pas être associés à la deuxième pa...
la possibilité de l'euthanasie a entraîné un ralentissement de la recherche palliative. Or, dans cette alternative, nous choisissons clairement les soins palliatifs, qui sont la formule la plus humaine possible.
Ce n'est pas un continuum !
Tout à fait !
Très bien !
Le registre n'est pas le même !
Ce sous-amendement me donne l'occasion de m'opposer résolument à l'amendement de M. Lauzzana, qui n'est rien d'autre qu'une version allégée – on pourrait parler de « canada dry » – de l'amendement de M. Turquois.
Ces deux amendements visent à empêcher l'inscription dans la loi d'un droit opposable aux soins palliatifs, droit auquel nous sommes favorables. Si les soins palliatifs ne sont pas suffisamment développés et ne sont pas offerts aux personnes qui souffrent, le risque est grand qu'elles aillent vers une demande de mort, ce que nous ne souhaitons ...
Madame la ministre, vous nous avez parlé à plusieurs reprises d'une stratégie décennale des soins d'accompagnement définie par le Gouvernement. Elle est visée à l'alinéa 4 de l'article 1er bis . Vous devriez donc être attachée à cette rédaction ! Nous vous proposons de le conserver en nous opposant à l'amendement de M. Lauzzana, qui s'inscrit d...
Très intéressant !
Nous nous réjouissons de l'adoption de l'amendement de notre collègue Dharréville. Certes, il fait tomber les nôtres, qui avaient reçu un avis favorable, mais cela n'a aucune importance.
L'important, c'est d'être clair, audible et de faire preuve de cette part d'humanité qui devrait nous rassembler.