Vous devriez lui rappeler, madame la présidente…
Ce n'est pas Minute qui raconte l'histoire ! C'est honteux !
Mesurez ce que vous venez de dire, monsieur le ministre ! Vous pouvez me regardez comme vous le faites, mais au fond de vous, vous avez honte !
Historiquement, c'est scandaleux, ce que vous venez de dire ! Idéologiquement, c'est une théorie d'extrême droite, monsieur le garde des sceaux !
Lesquelles ? La guerre d'Algérie ? Sur le plan historique, ce que vous dites est honteux ! La guerre d'Algérie, ce serait la faute de la IVe République ?
Toute l'histoire du Parlement, ce sont des réactions quand l'orateur parle. Vous voulez le silence absolu ? C'est quoi, cette histoire ?
On a le droit de réagir, monsieur le ministre ! C'est quoi, ce jeu ?
Franchement, on perd du temps !
Oui, madame !
Madame la présidente, vous êtes d'une partialité sans nom !
Le mot est faible, quand on vous écoute !
Respectez l'histoire ! Quatre Républiques, pas de 49.3 ! C'est une rupture dans notre histoire !
Antidémocratique, oui !
Il récite la Constitution !
Il ne dit rien, là…
Le président Monnerville a dit que c'était une forfaiture, un coup d'État contre les députés !
C'était quasiment la guerre civile, sous menace d'un coup d'État militaire ! Apprenez l'histoire !
Sous la menace de l'armée !
Soyez grand, pour une fois, monsieur le garde des sceaux !
Pour quarante-neuf-trois minutes !
Eh oui, c'est du césarisme !
Un coup d'État permanent !
C'est vrai !
C'est vrai !
C'est vrai !
C'est vrai !
C'est vrai !
C'est tout à fait vrai !
C'est vrai !
Vous arrivez comme un cow-boy et vous parlez mal aux députés ! D'accord ?
À chaque fois, il nous parle comme à des chiens !
Un peu de respect, monsieur le ministre : arrêtez de nous parler de cette manière !
Six millions de personnes sont toujours inscrites à France Travail et le chômage repart à la hausse. Pourtant, le Premier ministre a déclaré au journal télévisé de TF1 : « Il y aura une réforme de l'assurance chômage cette année ; une vraie réforme, plus globale. » Or, depuis 2017, vous n'avez pas chômé – si je puis dire. Depuis 2019, les radiations à Pôle Emploi sont devenues systématiques : le fait de ne pas aller à un rendez-vous avec un conseiller de Pôle Emploi entraîne deux mois de radiation – auparavant, c'était deux semaines – puis deux refus à une offre raisonnable entraînent la suppression de l'allocation pendant un mois. L'accès ...
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Pourquoi refuser d'entendre ces revendications alors que vous acceptez que les crédits de votre ministère soient amputés de 692 millions d'euros à la rentrée prochaine ?
en faveur d'un plan d'urgence afin d'obtenir tout simplement des professeurs, des remplaçants, des médecins scolaires, des assistants d'éducation (AED), des accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH). Il faut abandonner la réforme des groupes de niveau. Il faut augmenter les salaires des enseignants et personnels de l'éducation nationale. Il faut un plan d'urgence pour la Seine-Saint-Denis !
Concernant la rémunération des professeurs, vous avez menti. Le mensonge vient d'en haut ; le Président de la République avait promis une augmentation de 10 % pour nos enseignants si mal payés. En réalité, 70 % d'entre eux ont perçu en moyenne 95 euros d'augmentation depuis la rentrée, ce qui représente très peu avec l'inflation actuelle. Chez moi, en Seine-Saint-Denis, une puissante mobilisation est engagée depuis six semaines
C'est sidérant ! Jusqu'à présent, cette mesure – comme l'uniforme à l'école – appartenait seulement au programme de Marine Le Pen.
Vous prévoyez également l'interdiction d'accéder au lycée pour ceux qui n'auront pas leur brevet en fin de troisième.
Dans tous nos départements, une profonde protestation se lève contre l'instauration de groupes de niveaux dès la sixième. « Nous ne trierons pas nos élèves », disent-ils. Aucun pédagogue n'approuve votre réforme, aucun syndicat d'enseignant non plus, aucune fédération de parents d'élèves, aucun député n'en a débattu… Pourtant, vous imposez cette lubie réactionnaire qui va établir un premier tri social dès l'âge de onze ans.
pour défendre et améliorer ce qu'il y a de plus important, de plus grand, de plus beau, de plus indispensable dans une République réelle : l'école publique, laïque, gratuite et obligatoire.
Nous apportons tout notre soutien aux professeurs, aux personnels, à leurs syndicats, aux parents d'élèves, aux élèves qui manifestent aujourd'hui
Ce n'est que l'application de la loi.
Alors que le Premier ministre a annoncé que l'école était la mère des batailles et qu'il voulait un choc des savoirs pour les collèges, le ministre des finances, lui, a dit les choses avec plus de franchise : il y aura 692 millions d'euros en moins pour votre ministère en 2024. Quant au choc des savoirs, ce sont des groupes de niveau dès la sixième en français et en mathématiques : durant la quasi-totalité de leur année scolaire, les élèves seront regroupés entre faibles, moyens ou bons élèves. Pourtant, toutes les instances où les enseignants sont représentés se sont opposées à ce projet et aucune étude n'a pu en justifier le bien-fondé ; trois ...
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La discussion est la même, mais sous un angle différent : il ne s'agit plus, avec cet amendement, des titres exclus de ce dispositif, mais de ceux qui en bénéficient. La question est d'intérêt général car, entre les aides fiscales et les aides publiques, près de 367 millions d'euros sont accordés aux titres de presse. Pourtant, comme le montre le rapport de 2021 du sénateur Roger Karoutchi, on constate notamment que le groupe de M. Bernard Arnault, dont on connaît la fortune, perçoit près de 16 millions d'euros et Le Figaro, propriété de la famille Dassault, près de 8 millions d'euros. À l'inverse, comme cela vient d'être relevé, des titres tout aussi ...
Madame la présidente, nous ne sommes pas là pour nous faire insulter. Il faut faire respecter le Parlement !