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Question orale du 05/03/2024 : Navette toulouse-orly

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Monique Iborra

…mais le calendrier évoqué, élaboré sans aucune concertation, n'est pas acceptable. Mes collègues députés et moi-même, ainsi que d'autres personnalités, solliciterons un rendez-vous avec le ministre pour obtenir la révision des dispositions qui s'appliqueront à partir de 2026, prises de manière unilatérale pour des raisons que l'on peut entendre, mais qui ne sont pas les nôtres.

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Question orale du 05/03/2024 : Navette toulouse-orly

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Monique Iborra

Je vous remercie pour votre réponse, madame la ministre, mais les arguments d'Air France ne nous convainquent pas. Toulouse s'apprête à devenir la troisième métropole de France. Vous l'avez dit, elle abrite Airbus. Mais surtout, elle ne dispose pas d'autre solution que l'avion avant la mise en service de la LGV en 2030 ou 2032. Air France n'est certes pas responsable de la situation assez peu satisfaisante des transports en Occitanie, en particulier le déploiement de la LGV,…

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Question orale du 05/03/2024 : Navette toulouse-orly

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Monique Iborra

Mes collègues députés d'Occitanie et moi-même avons appris par la presse le 18 octobre la décision d'Air France de supprimer en 2026 la navette Toulouse-Orly, qui assure aujourd'hui quatorze rotations par jour, la compagnie Transavia devant prendre le relais. Cette décision prise sans concertation a provoqué de vives réactions, non seulement chez les élus – mes collègues sénateurs ont saisi le ministre Clément Beaune à ce sujet il y a trois mois –, mais aussi chez les citoyens regroupés dans le collectif Orly et les acteurs économiques de la région Occitanie et de la métropole toulousaine. La stratégie d'Air France, qui souhaite supprimer ses liaisons ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 28/02/2024

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Monique Iborra

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Question orale du 27/02/2024 : Service des urgences psychiatriques de l'hôpital purpan

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Monique Iborra

Des événements dramatiques, très éprouvants pour les familles et les soignants, se sont déroulés à quelques jours d'intervalle dans le service des urgences psychiatriques du centre hospitalier universitaire (CHU) de Toulouse-Purpan : deux patientes y ont été victimes d'agressions sexuelles et un patient s'y est suicidé. Ce dernier était hébergé dans les locaux de consultation et attendait depuis dix jours une hospitalisation, dans un établissement privé ou dans un établissement public. Monsieur le ministre délégué chargé de la santé et de la prévention, dès que vous en avez été informé, vous vous êtes rendu sur place et avez participé à une ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 14/02/2024

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Monique Iborra

Nous comprenons parfaitement votre démarche et partageons votre volonté de reconnaître les préjudices, d'aller plus loin ; cependant vous ne faites pas preuve ici de l'objectivité à laquelle vous nous avez accoutumés. Vous affirmez que vous ne désignez aucun gouvernement en particulier, mais certains sont plus responsables que d'autres, en particulier celui qui a précédé l'élection de notre majorité, comme un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales l'a clairement établi. Notre Gouvernement veut aller plus loin ; il a déjà engagé des démarches et financé plusieurs actions. Vous pouvez les juger insuffisantes, mais elles sont réelles et ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 06/12/2023

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Monique Iborra

Dans mon rapport d'information de 2013 sur Pôle emploi et le service public de l'emploi, j'avais relevé l'existence de très nombreux acteurs, qui intervenaient à l'échelle nationale ou locale, sans coordination définie, ce qui nuisait à l'efficacité recherchée. La situation n'a pas beaucoup changé. Comment pensez-vous y remédier ? Par ailleurs, comment comptez-vous associer les entreprises ?

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Commission des affaires sociales - Intervention le 15/11/2023

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Monique Iborra

Au sujet des Ehpad, je rappelle que tous les gouvernements ont demandé au secteur privé d'ouvrir des établissements et de prendre en charge les personnes âgées. La proposition de résolution fait le procès et désigne les coupables avant d'enquêter. J'aurais préféré que vous formuliez des propositions pour changer le modèle, ce qu'il faut probablement faire, et qu'il y ait un rapport comparable à celui que j'avais rédigé avec Caroline Fiat sur les Ehpad, débouchant sur une loi d'envergure.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 20/10/2023

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Monique Iborra

L'amendement vise à donner la possibilité aux établissements publics et privés non lucratifs de moduler les tarifs d'hébergement pour les seules personnes ne relevant pas de l'aide sociale à l'hébergement en fonction des capacités contributives des résidents. La grille tarifaire figure dans le Cpom signé avec l'ARS. Le président du conseil départemental de la Mayenne, qui préside le groupe de travail de l'Assemblée des départements de France consacré au grand âge, a expérimenté cette mesure, par ailleurs soutenue par les sénateurs Bernard Bonne et Michelle Meunier et par notre collègue Christine Pires Beaune, ce qui lui confère un soutien transpartisan.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 20/10/2023

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Monique Iborra

Le reste à charge d'une personne dépendante est une préoccupation majeure ; nombreux sont ceux qui renoncent à rejoindre un Ehpad par impossibilité de faire face à cette dépense. L'amendement vise à expérimenter le financement par la nouvelle section d'une partie des charges relatives à l'emploi de personnel assurant l'animation de la vie sociale et l'administration générale, et de l'amortissement des biens meubles et immeubles, actuellement à la charge des personnes hébergées.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 20/10/2023

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Monique Iborra

Je reviens sur mon précédent amendement, auquel vous avez donné un avis défavorable. Le texte prévoit que le président du conseil départemental ne paraphe les Cpom que s'il le souhaite, ces contrats étant signés par le directeur de l'ARS : cela ne correspond pas tout à fait à ce que vous avez dit. L'amendement AS1637 vise à simplifier le régime des autorisations des Ehpad. Actuellement, il en faut deux, celle du conseil départemental et celle de l'ARS, ce qui allonge les délais. Je propose que l'autorisation soit délivrée par le directeur général de l'ARS, après consultation du président du conseil départemental sur la création et la fermeture de ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 20/10/2023

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Monique Iborra

Il y a manifestement une erreur dans l'interprétation de l'amendement.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 20/10/2023

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Monique Iborra

Je demande simplement que le président du conseil départemental soit consulté. Cela ne change rien au dispositif.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 20/10/2023

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Monique Iborra

J'arrête donc là mon propos, madame la présidente, mais c'est dommage car peu de personnes savent vraiment de quoi nous parlons.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 20/10/2023

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Monique Iborra

Cet amendement vise à remédier à l'une des conséquences de la fusion des sections soins et dépendance dans les Ehpad, attendue depuis longtemps par l'ensemble des professionnels. Il s'agit de tenir compte de la sociologie des personnes hébergées en Ehpad, qui nécessitent beaucoup plus de soins que dans les maisons de retraite habituelles. La tarification des Ehpad par trois financeurs – les résidents, le conseil départemental et l'agence régionale de santé (ARS) – est kafkaïenne. La fusion de ces sections traduit une volonté de simplifier le dispositif, de le rendre plus lisible et d'en améliorer la gouvernance, pour préciser les responsabilités de ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 19/10/2023

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Monique Iborra

Les centres experts en santé mentale sont des plateformes de soins de recours et de recherche, destinées à améliorer le dépistage, le diagnostic et la prise en charge des maladies psychiatriques les plus sévères que sont les troubles bipolaires, les dépressions, les schizophrénies et les troubles du spectre de l'autisme. Il existe aujourd'hui cinquante-trois centres calqués sur le modèle des centres maladies rares ou des centres mémoire. Déployés depuis 2010, ils ont permis d'obtenir de nombreux succès dans le domaine de l'amélioration du pronostic ainsi que de l'organisation des soins et de la recherche. Cet amendement vise à inscrire officiellement dans le ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 19/10/2023

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Monique Iborra

Depuis très longtemps, la politique du grand âge est l'objet d'un tête-à-tête entre les départements et les services de l'État, qui se résume finalement à un problème d'enveloppe budgétaire. Il faut sortir de cette logique. On sait bien qu'il faut de l'argent, que les départements ont certaines compétences et l'État, d'autres. Les départements ne sont pas sur un pied d'égalité car ils n'ont pas tous les mêmes capacités. Sans une analyse des besoins et des réformes nécessaires, nous créons nous-mêmes les inégalités que nous cherchons à combattre. Il faut arrêter.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 19/10/2023

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Monique Iborra

C'est un choix politique. Quand on a fait le choix politique d'augmenter les salaires, ne fallait-il pas le faire ? Il le fallait, d'autant que cela n'avait pas été fait depuis de longues années. Ce choix catégoriel a été financé par la cinquième branche, c'est évident. Je continuerai à défendre une loi grand âge, mais faisons d'abord les réformes qui s'imposent, regardons les besoins et passons ensuite aux chiffres et aux annonces de milliards qui restent subjectives, d'autant que rien n'a été arrêté.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 18/10/2023

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Monique Iborra

La question de savoir comment résoudre le problème de la démographie est posée depuis longtemps déjà, sans que nous ayons trouvé la réponse. On ne peut pas dire que les Français n'ont pas été consultés. Ils l'ont été très largement pendant le précédent quinquennat et ils ont choisi la solidarité, pas les assurances. Enfin, on ne peut aborder l'autonomie uniquement sous l'angle du financement : il faut commencer par élaborer une politique.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 18/10/2023

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Monique Iborra

La réflexion sur le financement des Ehpad et le reste à charge n'est pas nouvelle : c'est une question primordiale. Des réformes sont nécessaires, en particulier sur l'aide sociale, mais le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) n'est pas le bon vecteur. Je réitère donc ma demande, soutenue par de nombreux députés, y compris de la majorité, d'un projet de loi relatif au grand âge.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 17/10/2023

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Monique Iborra

Tous les gouvernements ont tenté des économies à l'hôpital, mais le champion en la matière a été Nicolas Sarkozy, avec la loi portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires et l'instauration de l'hôpital entreprise. Il est vrai que les socialistes qui lui ont succédé n'ont pas corrigé le tir. Ce que nous pouvons nous reprocher globalement, c'est de financer sans jamais réaliser les réformes nécessaires.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 04/10/2023

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Monique Iborra

Monsieur le rapporteur, pour juger de l'éventuelle efficacité de votre proposition, avez-vous pris en compte les situations de rupture des jeunes délinquants avec leur milieu familial ?

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Commission des affaires sociales - Intervention le 20/09/2023

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Monique Iborra

Il est évident que vous préférez des chômeurs en nombre, bien indemnisés, à des personnes en emploi ou en insertion. C'est votre philosophie, et c'est ce qui explique que, pendant des années, on n'a pas réussi à juguler le chômage. Aujourd'hui, on y est arrivé, ce qui vous contrarie. Vous nous traitez d'une manière inadmissible, mais les masques sont bel et bien tombés. Les Français jugeront.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 20/09/2023

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Monique Iborra

J'ai rédigé en 2013, ce qui remonte à loin, certes, un rapport d'information sur Pôle emploi et le service public de l'emploi, que je remercie M. Delaporte d'avoir mentionné hier, même s'il m'est parfois difficile de l'écouter jusqu'au bout. Les agents de Pôle emploi sont assez militants. On ne leur fait pas faire ce qu'on veut. Ils sont très professionnels et très attentifs aux demandeurs d'emploi. On ne peut penser qu'ils seront aux ordres et qu'ils ne tiendront pas compte des situations particulières dès lors qu'on les a rencontrés et qu'on les a vus travailler, ce que j'encourage chacun à faire.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 19/09/2023

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Monique Iborra

Je tiens à répondre aux incessantes accusations dont nous sommes victimes, qui relèvent plus du délire que des réalités sociales. C'est vous qui êtes coupables de violence sociale lorsque vous pensez qu'une personne choisit de rester au RSA pendant sept ans. Vous les assignez au désespoir. N'est-il pas normal d'essayer de les sortir de cette situation ? Vous préférez les y maintenir parce que c'est votre clientèle.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 18/09/2023

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Monique Iborra

Les propos que nous entendons ne nous surprennent pas outre mesure. Malheureusement, les orateurs de certains groupes considèrent le travail comme une punition, une exploitation, quelque chose dont il faut protéger les gens. Chacun peut constater que les allocataires du RSA sont mal suivis. Ces personnes restent au chômage alors qu'elles pourraient sans doute trouver un emploi si elles étaient accompagnées comme il faut. Lorsque le RMI est devenu RSA, nous sommes passés de l'insertion à l'assistance, à l'accompagnement social. Cet accompagnement est nécessaire mais pas suffisant pour arriver à l'emploi. Comment voulez-vous aider et accompagner des personnes si vous ...

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Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale - Intervention le 19/07/2023

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Monique Iborra

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Commission des affaires sociales - Intervention le 19/07/2023

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Monique Iborra

Marc Ferracci était conseiller de Mme Pénicaud lors de la mandature précédente. J'ai grandement apprécié ses connaissances et sa probité, dans la mesure où il défendait une politique dans l'intérêt général et ne se livrait jamais à des attaques personnelles. La politique menée actuellement par certains groupes plus que par d'autres – il faut le dire ! – relève de la lâcheté, à défaut d'arguments politiques. Nous pouvons nous lamenter mais je pense que nous devrons aller plus loin à un moment donné car il est évident que cela recommencera. Les réseaux sociaux ont bon dos. Ils ne sont que des moyens derrière lesquels se trouvent des hommes et des ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 12/07/2023

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Monique Iborra

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Commission des affaires sociales - Intervention le 05/07/2023

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Monique Iborra

Je vous remercie de ce rapport très clair, y compris dans les éléments de diagnostic et éventuellement de traitement. Vous y soulignez le problème de gouvernance, de pilotage, d'organisation administrative, de communication, ce qu'il est possible de retrouver dans de nombreuses politiques publiques et en particulier celle des personnes âgées. Nous ne sommes pas particulièrement surpris du diagnostic. Ceci est le témoin d'une volonté politique peut-être insuffisante, d'une mobilisation des acteurs et de la société elle-même qui reste insuffisante au regard des besoins, qui seront en augmentation nette ainsi que vous le soulignez. Néanmoins, vous indiquez ...

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Intervention en hémicycle le 07/06/2023 : Restitution des travaux des commissions des finances et des affaires sociales sur le printemps de l'évaluation

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Monique Iborra

Je termine, monsieur le président. En prévision de la croissance exponentielle des besoins dans les prochaines années, il faudra repenser le rôle de la CNSA, réformer sa gouvernance et le mode de financement de la branche. Cela nécessite un projet politique partagé et clairement défini, qui dépasse le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale, vecteur budgétaire nécessaire mais insuffisant.

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Intervention en hémicycle le 07/06/2023 : Restitution des travaux des commissions des finances et des affaires sociales sur le printemps de l'évaluation

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Monique Iborra

La Mecss m'a confié, ainsi qu'à mes collègues Mme Farida Amrani et M. Paul Christophe, le soin d'évaluer le nouveau rôle de la CNSA et sa transformation en une branche de la sécurité sociale depuis la loi de financement de la sécurité sociale pour 2021. Longtemps annoncée, jamais réalisée, cette consécration témoignait d'une ambition nouvelle. Elle améliore la lisibilité du dispositif et son contrôle par le Parlement qui peut débattre annuellement des moyens alloués à l'autonomie. L'ambition était forte. Quels étaient les objectifs de cette transformation ? Il s'agissait de garantir plus d'équité, notamment territoriale, dans l'accès aux services et ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 31/05/2023

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Monique Iborra

Vous avez, monsieur le rapporteur, évoqué des artifices dont nous aurions fait usage. Ce sont des outils constitutionnels, après que vos alliés ont déposé 120 000 amendements pour asphyxier le débat et empêcher le vote. Vous avez dû les approuver, au cours de vos nombreux mandats précédents, lorsque vous siégiez du côté du pouvoir, dans une majorité de droite. Votre démarche ressemble davantage à un coup politique, dont la finalité est unique : renverser le Gouvernement, initiative sur laquelle vous avez échoué lors du dépôt de la motion de censure, qui n'a pas recueilli la majorité. Ce n'est pas très glorieux et votre discours professoral ne trompe ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 16/05/2023

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Monique Iborra, rapporteure

Monique Iborra Nous avons entendu que vous aviez besoin d'outils et de temps. Il nous faut quant à nous de la clarté et de l'efficacité, car nous sommes obligés d'informer nos concitoyens des résultats de ce que nous votons. Or, nous sommes rarement en mesure de le faire. Ces réunions peuvent nous y aider ; nous demanderons à la commission de poursuivre chaque année l'exercice auquel nous nous sommes prêtés ce soir, pour suivre l'évolution des dispositifs et vous demander, lorsque cela est nécessaire, d'accélérer encore leur mise en œuvre afin de répondre aux demandes de nos concitoyens.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 16/05/2023

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Monique Iborra, rapporteure

Monique Iborra Nous avons souhaité évaluer l'évolution de la CNSA et en tirer un bilan, bien que la création de la branche soit récente. Au cours de nos auditions, nous avons reçu M. Libault, M. Lecerf, président de la CNSA, Mme Magnant, directrice, l'Association des départements de France, représentée par M. Olivier Richefou, des associations représentant les personnes âgées et handicapées et des organisations syndicales et patronales du siège de la caisse. Je souhaitais vous faire part des constats soulevés lors de ces auditions. Comme l'a indiqué le coprésident de la Meccs, la CNSA est singulière : contrairement aux caisses bénéficiant d'un réseau propre, elle ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 02/05/2023

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Monique Iborra

Sur le plan opérationnel – peut-être est-il un peu tôt pour l'évoquer ? –, l'inscription des allocataires du RSA auprès de France Travail, qui sera donc obligatoire, aura-t-elle pour corollaire un accompagnement intensif et spécifique ? Si tel est le cas, par qui le sera-t-il ? Sera-t-il délégué aux départements ou aux intercommunalités qui, eux-mêmes, le délégueront aux acteurs habituels ? Vous instaurez un contrat d'engagement ainsi qu'une nouvelle sanction – la suspension-remobilisation – applicable aux bénéficiaires ; quelles contreparties seront demandées aux collectivités locales partenaires, responsables, d'une certaine manière, des ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 29/03/2023

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Monique Iborra

En préambule, je souhaite rappeler que la proposition de loi portant mesures pour bâtir la société du bien vieillir en France, dont je compte parmi les auteurs, n'a rien à voir avec la fin de vie. C'est tout le contraire ! Les soins palliatifs peuvent bénéficier à des personnes jeunes. Nous avons constaté que les directives anticipées étaient rarissimes en pratique pour les raisons évoquées par Didier Martin. Nous aurions pu anticiper cet écueil dès 2016. Par ailleurs, je ne vois pas comment la volonté du patient s'exprime aujourd'hui dans les possibilités de la sédation profonde et continue maintenue jusqu'au décès. J'ai entendu qu'elle était peu ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 08/03/2023

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Monique Iborra

Madame la directrice générale, j'ai connu l'Afpa « vieille dame » qui proposait des formations essentiellement techniques. J'ai bien compris l'élargissement de votre intervention, mais je souhaite savoir qui sont aujourd'hui vos prescripteurs. En outre, vous n'avez pas abordé le problème de l'insertion professionnelle. Où en êtes-vous désormais sur ce sujet ?

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Question orale du 07/03/2023 : Santé des femmes

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Monique Iborra

Ma question s'adresse à M. le ministre de la santé et de la prévention. De nombreux rapports, dont celui du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCEFH), et diverses communications ont attiré l'attention sur la nécessité de prendre en compte le genre dans nos politiques publiques de santé. Certaines sont en effet marquées par des préjugés et des stéréotypes liés au genre, qui influencent la prise en compte des signes cliniques et retardent les diagnostics nécessaires, pourtant indispensables en matière de prévention et de traitement. Certaines maladies sont considérées comme masculines ou féminines. Pourtant, il faut nuancer. Je ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 08/02/2023

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Monique Iborra

Les actions de prévention de la perte d'autonomie, essentiellement gérées par la conférence des financeurs, ont un rapport coût-efficacité qui n'est pas à la hauteur des attentes. Deux propositions de loi visant à créer un centre de preuves adossé à la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie ont été déposées. Ne serait-il pas plus pertinent d'adosser ce centre à Santé publique France ?

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Commission des affaires sociales - Intervention le 01/02/2023

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Monique Iborra

Je voudrais rappeler ce qu'a fait le gouvernement de gauche, en 2013, pour réformer les retraites : il a allongé la durée de cotisation, ce qui revient qu'on le veuille ou nous à dire que l'on devra travailler plus longtemps ; il a aussi augmenté les impôts et baissé les pensions. On entend aujourd'hui une grande centrale syndicale reprendre la vieille lune selon laquelle il faudrait aller chercher l'argent là où il est. Vous le répétez sans cesse. Les Français, à plusieurs reprises, ont expliqué qu'ils n'étaient pas d'accord ; s'ils l'avaient été, Mélenchon serait Premier ministre. Changez de discours, s'il vous plaît ! Cela nous fatigue et les problèmes ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 31/01/2023

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Monique Iborra

Si nous sommes enfermés dans notre pouvoir, comme vous le d tes, de votre côté, vous êtes enfermés dans votre idéologie. Vous êtes de surcroît et comme d'habitude, très agités, provocateurs et agressifs. C'est à se demander si vous n'êtes pas déçus par le nombre de manifestants.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 31/01/2023

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Monique Iborra

Selon la Dares et l'Insee, 2,1 % des seniors sont au chômage, 50 % sont retraités, 28 % en emploi, 4,5 % en emploi-retraite et 15 % inactifs. Je soumets ces chiffres à votre réflexion.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 31/01/2023

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Monique Iborra

La gauche a toujours préféré les chômeurs bien indemnisés aux personnes en emploi. Nous en avons eu la démonstration pendant des années. Je ne suis pas sûre, bien qu'étant députée, que la loi seule puisse changer les mentalités. Il faut combiner le contrat et la loi. Vous avez tort de vouloir imposer vos choix idéologiques aux entreprises. Il est probable que les seniors aient peu d'appétence pour la formation. Laissons les entreprises et les branches négocier en prenant en considération ce que veulent les seniors ; assurons-nous que ces négociations se déroulent de manière satisfaisante, et nous aurons des résultats que la loi ne nous permettrait sans ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 30/01/2023

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Monique Iborra

Certains passent autant de temps à la retraite qu'au travail, et demain sûrement plus. Je sais bien que vous en rêvez et que vous réclamez le droit à la paresse. Mais pouvez-vous, sans rire, convaincre nos concitoyens que nous pourrions conserver notre régime de solidarité, malgré le grave problème démographique qui se pose, sans réforme ? Ils ne vous croient pas. Alors seriez-vous, par hasard, favorables à un régime par capitalisation ?

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Commission des affaires sociales - Intervention le 30/01/2023

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Monique Iborra

Après les considérations philosophiques et quelquefois délirantes entendues, je voudrais que l'on revienne au concret. Éloignons-nous du rapport du COR, qui satisfait beaucoup de monde puisque chacun y trouve manifestement ce qu'il cherche. Regardons plutôt autour de nous. Les centenaires sont de plus en plus nombreux. On peut s'en réjouir...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 26/01/2023

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Monique Iborra

Un point soulève questions et polémiques : le report de l'âge légal serait plus défavorable aux femmes qu'aux hommes. Pouvez-vous apporter des précisions sur ce point ?

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Commission des affaires sociales - Intervention le 11/01/2023

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Monique Iborra

Je vous remercie pour ce rapport. Le début de la vaccination a mis en lumière des dysfonctionnements que l'on peut attribuer à la difficile coopération entre les secteurs médical et médicosocial. Votre rapport évoque-t-il cette problématique ? Au-delà de la disparité entre le nord-est et le sud-ouest que vous avez mentionnée, un travail universitaire mené en Occitanie a mis en évidence une forte et nette disparité quant au nombre de personnes vaccinées entre le milieu urbain et le milieu rural. Avez-vous effectué cette même constatation ?

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Commission des affaires sociales - Intervention le 10/01/2023

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Monique Iborra

Il y a quelque conservatisme à considérer que les infirmières doivent rester des auxiliaires médicaux, à les obliger à suivre des protocoles et à demander l'aval d'un médecin avant toute intervention. Il faut, au contraire, qu'elles sortent de ce rôle, ce qui ne doit pas les empêcher de travailler en collaboration avec les médecins. Elles ont des compétences qui leur sont propres, certes limitées par rapport à celles des médecins, mais bien réelles. Or vous ne voulez pas reconnaître à ces personnes, que vous considérez comme des auxiliaires, la possibilité d'agir en responsabilité. Vous tournez autour du pot... Soyez un peu plus moderne !

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