Quelle honte !
Elle a raison !
Nous sommes donc opposés à ces amendements, madame la présidente, mais je voulais surtout rappeler les termes de ce que doit être un débat sur la Nouvelle-Calédonie.
…nous ramener à notre couleur de peau et à nos origines ethniques.
Je suis né en Nouvelle-Calédonie de parents, de grands-parents et d'arrière-grands-parents nés en Nouvelle-Calédonie. C'est un territoire multiculturel et multiethnique ; l'histoire a fait que des Européens, des Asiatiques, des Polynésiens et aussi – bien sûr – des Kanaks l'ont peuplé. Ce qu'a prévu l'accord de Nouméa, c'est précisément que nous construisions une communauté de destin ; c'est ce que nous avons appelé le destin commun, en vertu duquel nous ne formerions qu'un seul peuple, le peuple calédonien. C'est cela, l'esprit de l'accord de Nouméa. Et je suis toujours très meurtri de voir ici, dans la patrie des droits de l'homme, les bancs de la ...
Il est beaucoup question du respect que l'on doit au choix des Calédoniens, mais j'aimerais que cela se traduise dans les faits. Nous, Calédoniens, sommes allés voter trois fois : trois fois pour dire « non » à notre indépendance. Il aurait suffi que nous votions « oui » une fois pour devenir indépendants, et nous avons dû dire « non » trois fois, tout en sachant que des milliers de Calédoniens étaient exclus du droit de vote. Le dégel du corps électoral prévu par le ministre Darmanin introduirait une durée de présence minimale sur le territoire de dix ans – instituant donc un corps électoral glissant. Nous, les non-indépendantistes, avions demandé ...
Ce n'est pas possible !
Qui ça, « vous » ?
À ceux-là, je dis qu'on ne peut pas lutter contre le nationalisme en Europe et le soutenir dans le Pacifique Sud. J'entends aussi ceux qui redoutent une montée des tensions. À ceux-là, dont certains comptent parmi mes amis, je réponds que la peur, mauvaise conseillère, conduit toujours à faire les mauvais choix et à prendre les mauvaises décisions. Représentants de la nation, sachez que vous trouverez toujours chez les non-indépendantistes de Nouvelle-Calédonie les alliés des valeurs de la République : l'universalisme, l'humanisme et la démocratie. Vous trouverez toujours aussi chez nous les ennemis du racisme, de l'exclusion et du repli sur soi. C'est ...
La Nouvelle-Calédonie a tout connu : les colonisations, les révoltes, la guerre. Et voilà qu'elle fait face aujourd'hui à un plus grand défi, l'inconnu. L'inconnu, car tout semblait écrit d'avance : elle devait devenir indépendante. Tout avait été si bien écrit par les accords. Ces accords ont bâti des institutions organisées autour des indépendantistes, avec une assemblée et un gouvernement où la seule province loyaliste est noyée par la sous-représentation de ses élus. Comprenez, chers collègues, que les indépendantistes dirigent un pays où ils sont minoritaires de seize points dans les urnes. Ces institutions ont ensuite été ensevelies sous des ...
Prenant acte de ces problèmes de géographie, je retire l'amendement.
Je souhaite m'assurer que ce texte de grande qualité sera effectif en Nouvelle-Calédonie, compte tenu du statut de large autonomie de celle-ci.
Très clair !
Exactement !
La Nouvelle-Calédonie souhaite une telle évolution le plus rapidement possible – voilà un très bon dossier pour M. le ministre délégué. Le groupe Renaissance votera cet excellent texte.
Même si c'est avec retard, nous arrivons au terme de l'examen de ce texte de ratification. Je remercie donc M. le ministre délégué d'avoir permis d'accélérer les choses, afin qu'il soit adopté dans les délais. Je vous remercie également, monsieur le rapporteur, pour votre implication dans ce texte relatif aux outre-mer – vous pourrez désormais viser une élection dans une circonscription de Nouvelle-Calédonie avec facilité ! Ce texte technique a son importance. Comme l'a rappelé M. le ministre délégué, il permet de simplifier, de faire gagner en intelligibilité et lisibilité le droit bancaire en outre-mer. Nous en avions besoin pour mieux comprendre les ...
Chers collègues, nous avons devant nous un texte de raison, d'uniformisation, de simplification et de modernisation. Pour ces raisons, le groupe Renaissance votera en sa faveur.
De ce fait, soyez à l'aise dans vos fonctions de rapporteur ! Ce texte peut paraître technique, froid, voire rigide, mes chers collègues, mais il est à mes yeux essentiel. C'est en effet l'uniformité de nos codes et de notre droit qui nous permet de garder une République une et indivisible ; vous savez combien cela est important pour les collectivités d'outre-mer. Le projet de loi que nous nous apprêtons à voter revêt une grande importance pour les collectivités qui ont été confrontées, ces dernières années, à la multiplication des dispositions du code monétaire et financier. La ratification de ces ordonnances vise à rendre plus intelligible le droit ...
Je voudrais tout d'abord saluer l'arrivée dans cet hémicycle de ma collègue de Polynésie française, à qui je souhaite la bienvenue. J'espère que nous pourrons défendre ensemble l'intérêt du Pacifique. Je voudrais aussi vous remercier pour votre travail, monsieur Sitzenstuhl ; vous êtes un député de la nation et, à ce titre, vous êtes aussi un député de la Polynésie française et de la Nouvelle-Calédonie.
Mais en tant que député, vous représentez la nation !
Le renforcement de notre marine peut affermir la souveraineté de la France dans les outre-mer. Je remercie le ministre d'avoir donné un avis favorable sur ces amendements.
Je tiens à remercier tous ceux qui ont défendu ces amendements. Le renforcement de la marine dans les outre-mer est fondamental, dans la mesure où de nombreux territoires sont contestés. Ainsi, en Nouvelle-Calédonie, les îlots Matthew et Hunter sont revendiqués par le Vanuatu, ce qui met à mal notre souveraineté.
Monsieur le ministre, à la lecture du projet de LPM, on voit que vous n'avez pas oublié vos premières amours, les outre-mer : vous leur dédiez 13 milliards d'euros, 800 millions d'euros pour la modernisation des infrastructures, et 800 militaires supplémentaires – merci pour ces moyens. L'objet de cet amendement est de préciser davantage la stratégie de la nation concernant les outre-mer. On parle souvent de les protéger, de garantir leur souveraineté ou de les défendre contre la pêche illicite, mais ces territoires peuvent également être utiles à la France, notamment en servant de relais à la politique nationale. Ils lui permettent d'asseoir sa diplomatie ...
C'est ce qu'il a dit !
L'information ne circule donc pas au sein du groupe LFI !
Il est excellent !
C'est pour cela que le groupe Renaissance votera contre la motion de rejet.
Alors, ce texte est-il suffisant ? Mais j'ai envie de vous demander : ce que nous faisons sera-t-il un jour suffisant pour nos aînés ? Non ! Nous leur devons tout et rien ne sera jamais suffisant pour leur rendre ce qu'ils nous ont donné. Construire une société du bien vieillir en France est une entreprise essentielle pour le bien-être de tous les citoyens, qu'ils soient jeunes ou moins jeunes ; et ce soir, c'est la première pierre d'un plus grand édifice qui est posée.
Vous, insoumis, avez préféré parler de la corrida ; vous, écologistes, vous nous avez sorti l'interdiction de la chasse le dimanche ; et bientôt, le groupe GDR va nous parler d'emploi local pour les fonctionnaires ultramarins. Lors de la précédente législature, vous aviez remué ciel et terre pour que nous débattions du sujet ; enfin, nous y sommes !
Souffrez que je me permette une petite question à votre égard : où étaient vos propositions sur le grand âge lors de vos niches parlementaires respectives ?
Sur un sujet aussi essentiel que la mise en place de politiques concrètes susceptibles de répondre aux besoins de nos aînés, vous n'avez aucun intérêt à faire de la politique politicienne.
Vous nous dites que le texte n'est pas assez riche ni complet ; dont acte. Alors plutôt que de toujours déposer des motions de rejet, comme si c'était une simple démarche administrative classique de l'opposition, vous pourriez faire œuvre, pour une fois, de coconstruction.
Malheureusement, encore une fois, face à nos propositions, vous vous complaisez dans l'opposition.
Nos aînés sont les piliers de notre société. Leurs années d'expérience, leur sagesse et leurs connaissances nous sont précieuses. Nous leur devons donc un respect inconditionnel et un traitement digne de l'héritage qu'ils nous laissent.
Ce n'est pas faux !
L'économie, ce n'est pas votre fort !
Je tiens à vous alerter sur la situation des Calédoniens qui vont étudier en métropole. La Nouvelle-Calédonie étant compétente en matière de protection sociale, elle a jugé bon d'attribuer à ses ressortissants des numéros de sécurité sociale qui ne sont pas compatibles avec le système métropolitain. De fait, les étudiants calédoniens qui arrivent en métropole sont considérés comme des enfants étrangers, et doivent entreprendre de longues démarches administratives pour être couverts par l'assurance maladie. Ce problème n'est pas de votre responsabilité, madame la ministre, mais vous pouvez y remédier grâce à Parcoursup : il serait judicieux que ...
Nicolas Metzdorf, président de la CMA de Normandie
Nicolas Metzdorf La question est là : ces modifications de la période d'immersion détermineront le regard que nous porterons sur cette réforme. Nous sommes ouverts à l'augmentation de la durée d'immersion : nous l'étudierons, mais elle ne pose a priori pas de problème. En revanche, le financement des stages suscite de réels questionnements. En effet, il existe un risque que le stage en entreprise, financé par l'État, n'entre en concurrence avec l'apprentissage, financé par l'entreprise – je suis chef d'entreprise, j'assume de raisonner ainsi. Je trouverais dommage qu'on ait recours à un stagiaire pour cette raison. Augmenter la durée d'immersion, je le répète, pourquoi ...