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Commission des affaires sociales - Intervention le 27/03/2024

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Rachel Keke

Ce débat est très intéressant car les règles douloureuses ne sont pas un amusement. Par exemple, lorsque ma fille a des douleurs lors de ses règles, elle ne va pas à l'école car elle se plie en deux, a des maux de tête et vomit. Selon moi, treize jours ce n'est pas assez. Ce n'est qu'à partir du troisième jour que l'on commence à se remettre tout doucement. Que ceux qui ne le croient pas utilisent le simulateur de règles douloureuses ! Il n'est d'ailleurs même pas possible de télétravailler, car on est pliée en deux. On ne peut ni s'asseoir ni se coucher. C'est aussi douloureux qu'un accouchement. Prévoir un arrêt de treize jours est donc très important. ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 24/01/2024

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Rachel Keke

Lors de mon tour de France des quartiers populaires, j'ai pu constater combien les associations manquent de moyens. Obtiendront-elles des médiateurs ? Comment la loi sera-t-elle appliquée sur le terrain ?

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Commission des affaires sociales - Intervention le 24/01/2024

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Rachel Keke

Nous sommes tous d'accord sur l'utilité indiscutable de la médiation sociale, mais pour notre part, nous ne voulons pas que le cadre juridique mis en place serve une politique répressive et en fasse un outil de maintien de l'ordre. Notre amendement vise donc à exclure de manière explicite les missions de maintien de l'ordre public des activités des médiateurs sociaux. Comme nous l'avons souvent rappelé dans cette commission, la pauvreté et les difficultés augmentent dans notre société. Nombre de personnes ont du mal à accéder à leurs droits, phénomène aggravé par l'informatisation à tout-va que vous avez lancée. Nous avons donc besoin d'une vraie politique, ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 24/01/2024

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Rachel Keke

La médiation sociale est d'une utilité incontestable pour la société et pour les populations, notamment les plus précaires. La pauvreté augmente dans toute la société, ce dont est responsable votre politique d'austérité. Près de deux personnes sur trois souffrent de vulnérabilité en matière de santé, de logement, de travail, de pauvreté ou d'accès aux droits. Il est donc important pour nous de réfléchir à des solutions réelles qui ne peuvent passer par une politique répressive. Nous avons besoin d'une politique de proximité au service des personnes, qui va garantir l'accès aux droits et rétablir le lien social. Nous sommes donc pour la prévention. La ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 13/12/2023

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Rachel Keke

L'ANSM est en quelque sorte le gendarme en matière d'évaluation, de contrôle et d'accès aux médicaments sur le marché français. Sachant qu'en 2023, 37 % des Français disent avoir été confrontés à des pénuries de médicaments, que les signalements pour rupture ou risque de rupture ont été multipliés par sept en cinq ans, que France Assos Santé, lors d'une audition au Sénat en mars dernier, a signalé que 45 % des personnes touchées par des pénuries modifient leur traitement ou y renoncent, je souhaiterais connaître votre avis sur la création d'un pôle public du médicament qui aurait la charge de la relocalisation de la production de médicaments ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 22/11/2023

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Rachel Keke

En France, une famille sur quatre est monoparentale et, pour ces familles, le taux de pauvreté est de 19 %, soit plus de deux fois la moyenne nationale. Le parent isolé est souvent une femme. En effet, 83 % des parents isolés sont des mères qui subissent le chômage, le temps partiel imposé et les CDD – si tant est qu'elles aient du travail. Selon l'Insee, 41 % des enfants de parents isolés vivent sous le seuil de pauvreté contre 20,7 % des enfants sur l'ensemble de la population. Cette précarité et cette pauvreté ont un impact certain sur la vie, la santé et l'éducation de ces enfants. Les femmes et les enfants ne vivent pas d'amour et d'eau fraîche : ils ont ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 22/11/2023

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Rachel Keke

L'heure est grave parce que les Français n'arrivent plus à se nourrir. Tout augmente sans que les salaires suivent. Nous sommes ici pour représenter les Français et nous connaissons la réalité de ceux qui touchent à peine 1 600 euros par mois, qui n'arrivent pas à payer leurs factures d'électricité, qui n'arrivent pas à boucler leurs fins de mois. Nous vous demandons de voter cette loi pour les Français ! Ne les endormez pas en leur disant que leur situation est causée par l'immigration. Ne leur racontez pas que les immigrés leur prennent leur boulot. Il est temps de voter ! Ce ne sont pas les immigrés qui votent, mais bien nous ! Or, 92 % des Français veulent ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 15/11/2023

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Rachel Keke

Il faut accepter les enquêtes dans toutes les crèches : la maltraitance est partout. Dans les Ehpad, les personnes âgées sont très souvent maltraitées. Pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas assez de personnel. Il y a des Ehpad où une seule personne s'occupe de douze personnes âgées ! Cela se reproduit dans les crèches. Ma sœur travaille en crèche ; elle s'occupe souvent de sept enfants. C'est déjà difficile de s'occuper d'un seul ! On le sait : nous sommes tous ici mère, père, grand-mère ou grand-père. Les gens sont surchargés et ne touchent pas assez d'argent pour faire leur travail correctement. Cette enquête est très importante pour que nos enfants ne ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 31/10/2023

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Rachel Keke

Je profite de votre venue pour exprimer ma colère à l'égard de la loi pour le plein emploi. La semaine dernière, par une réunion de sept députés et sept sénateurs – autrement dit par un accord entre Les Républicains et le Gouvernement –, il a été décidé de condamner à 15 heures hebdomadaires de travail forcé près de 2 millions d'allocataires du RSA. Je suis très en colère, car, faute d'encadrement suffisant dans la loi, vous donnez l'occasion à des départements gérés par le parti d'Éric Ciotti d'interpréter la loi et de sanctionner les allocataires du RSA en les privant d'aides. Vous venez de créer un service public de l'emploi fondé sur ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 04/10/2023

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Rachel Keke

En tant que mère de cinq enfants, je suis choquée ! Supprimer les allocations serait la solution ? Plus d'allocations, plus de délinquance ? Non ! Que fait-on pour les parents qui n'ont pas d'allocations ? Vous pouvez supprimer toutes les allocations que vous voulez mais cela ne changera pas le problème. Les enfants se sont révoltés parce qu'un policier a tiré sur Nahel. Après 2005, 2023 ! Et si on ne résout pas le problème, il y aura 2026, 2027, 2028... Que fait-on de ces enfants ? Les associations n'ont plus d'aides pour les encadrer. Quand je travaillais, on m'appelait pour me dire que mon enfant avait été exclu de l'école et qu'il était seul dehors. Mais ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 20/09/2023

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Rachel Keke

L'amendement vise à reporter l'entrée en vigueur de la loi dans les départements qui sont concernés par l'expérimentation. Tout est beaucoup trop flou, il n'y a ni rapport, ni conclusions. En réalité, cette loi aggravera les conditions de vie de personnes qui sont déjà en grande souffrance et en grande précarité. Votre objectif n'est pas d'atteindre le plein emploi mais d'augmenter les contrôles et les sanctions. Soyons du bon côté, celui des vulnérables, que nous sommes tous censés protéger !

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Commission des affaires sociales - Intervention le 20/09/2023

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Rachel Keke

Par cet amendement, nous souhaitons rendre impossible la suppression du versement du RSA aux victimes de violences conjugales, qui sont un problème majeur de notre société. Cent dix-huit femmes ont été tuées par leur compagnon ou ex-compagnon en 2022. On ne peut pas ne pas en tenir compte dans les décisions politiques importantes. Les victimes de féminicides souffrent pour la plupart d'entre elles d'une grande précarité économique et d'isolement. Leur retirer le RSA les plonge dans l'horreur et risque d'entraîner un surcroît de violences. La société doit les protéger.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 20/09/2023

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Rachel Keke

Par votre projet de loi, vous voulez continuer à écraser toujours davantage les plus pauvres et les plus faibles. Le RSA s'élève à 607,75 euros, soit un niveau nettement inférieur au seuil de pauvreté, qui, selon l'Insee, est de 1 102 euros. Avez-vous déjà vécu avec 600 euros pendant plusieurs mois, voire plusieurs années ? Non, parce que, si c'était le cas, vous ne seriez pas ici pour défendre votre projet de loi immonde. Le RSA est un revenu vital. Il faut supprimer l'alinéa 28 et abandonner les nouvelles conditions de versement du RSA.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 18/09/2023

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Rachel Keke

Votre projet de loi est un projet de contrainte à tous les niveaux. Ce n'est pas le plein emploi qui vous intéresse, c'est la pression, la punition. Vous voulez plus de pression sur les demandeurs d'emploi, les précaires et celles et ceux dans le besoin. Comme cela ne vous suffit pas, vous étendez cette logique à leur conjoint, leur concubin ou leur partenaire de pacs, en raison du lien familial. En quoi cette mesure est-elle nécessaire à la réinsertion d'une personne au RSA ? En rien ! Vous faites de l'ingérence dans la vie privée des bénéficiaires du RSA et de leurs proches : c'est une violence qui ne dit pas son nom. C'est pourquoi nous vous demandons par ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 18/09/2023

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Rachel Keke

« Projet de loi pour le plein emploi » : quel beau titre ! Mais comment comptez-vous atteindre le plein emploi ? Allez-vous réduire à 32 heures le temps de travail hebdomadaire, comme le réclament les salariés et les syndicats ? Non. Allez-vous ramener à 60 ans l'âge de départ à la retraite, en abandonnant la honteuse réforme que vous avez conduite ? Non. Allez-vous augmenter les salaires pour sauver le pouvoir d'achat ? Toujours non. Que proposez-vous donc ? Vous proposez de mener la guerre sociale, aux pauvres, aux plus précaires, aux allocataires du RSA, à ceux qui galèrent et souffrent déjà au quotidien. Vous instaurez le travail gratuit, au risque de ...

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Commission des affaires culturelles et de l'éducation - Intervention le 11/07/2023

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Rachel Keke

Je souhaite appeler votre attention sur les conditions d'étude très préoccupantes de nos enfants. En maternelle, les parents d'élèves de l'école La Roseraie à L'Haÿ-les-Roses se sont mobilisés depuis le mois de février contre la fermeture d'une classe et continuent de le faire pour obtenir davantage d'AESH. En élémentaire, les parents d'élèves de l'école du centre à L'Haÿ-les-Roses réclament le recrutement d'AESH supplémentaires. Au collège Francine Fromond à Fresnes, les parents et professeurs ont manifesté, le mercredi 21 juin devant le rectorat, pour demander le remplacement pérenne du principal – l'établissement a connu quatre directeurs en quatre ...

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Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire - Intervention le 21/06/2023

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Rachel Keke

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Commission des affaires sociales - Intervention le 19/06/2023

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Rachel Keke

Une prime ne peut pas remplacer une augmentation pérenne de salaire, surtout dans le contexte social actuel, alors que l'inflation bat des records. C'est pourtant l'intention du Gouvernement, qui ne propose rien d'autre que des primes dans ce projet de loi. Nous savons que la situation s'aggravera avec le temps et que les clauses de non-substitution ne changeront rien à la réalité subie par des millions de Français qui souffrent tous les jours et vivent dans des conditions de plus en plus difficiles. Les augmentations du Smic génèrent aussi des rentrées d'argent pour l'État, et donc des moyens d'agir politiquement pour améliorer le quotidien du peuple et le servir. ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 19/06/2023

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Rachel Keke

Par l'amendement AS152, de repli, nous proposons l'ouverture de négociations de branches pour augmenter les salaires et les protéger de l'inflation, et pour réaliser l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Dans la loi pouvoir d'achat tout comme dans ce projet de loi, le Gouvernement fait tout pour empêcher que les salaires augmentent. Il se bat même en coulisses contre les revendications salariales des travailleurs, comme le patron du Medef lui-même l'explique : « l'État a un double discours en la matière. Officiellement il faut augmenter les salaires, mais en coulisse on nous dit de faire attention à ne pas nourrir l'inflation avec trop de hausses ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 12/04/2023

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Rachel Keke

Le refus de la vaccination tient au traitement de la crise du covid-19 par le Gouvernement. Confrontés à beaucoup de doutes et de mensonges, les gens ont eu peur d'être vaccinés. Lors du premier voyage que j'ai effectué après mon élection, à la Martinique, j'ai constaté la gravité de la situation à l'hôpital de La Meynard. Faute de réintégrer les soignants, ceux-ci sont trop peu nombreux, si bien que les patients, même vaccinés, sont condamnés à mourir faute de personnel pour poser ne serait-ce qu'une perfusion. Cet hôpital est le couloir de la mort – j'y ai vu des patients rester une semaine dans le couloir sans perfusion ni médecin, parce que les ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 04/04/2023

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Rachel Keke

Madame la présidente de la Haute Autorité de santé, mes propos complèteront ceux de mon collègue M. Ratenon. Ce qui se passe dans les territoires ultramarins est très très grave. J'ai l'impression que l'on produit des centaines de rapports sans efficacité. En décembre dernier, j'ai visité un CHU en Martinique et j'ai été horrifiée, traumatisée, par ce que j'y ai vu. Aux urgences, plusieurs patients attendaient sur des lits dans un couloir surnommé « le couloir de la mort ». Beaucoup de patients attendaient pour être examinés. D'autres attendaient pour sortir la seule ambulance disponible. Dans les autres services, ce n'était pas mieux. Des médecins et des ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 09/02/2023

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Rachel Keke

La sortie du livre Les Fossoyeurs de M. Castanet a permis de mettre la lumière sur la maltraitance de beaucoup de nos aînés dans vos différents établissements. En mai 2021, la Défenseuse des droits a formulé soixante-quatre recommandations concernant Orpea. Le nouveau rapport paru le 16 janvier dernier sur le suivi des recommandations est assez sévère vous concernant. Depuis mai 2021, la Défenseuse des droits a été saisie à 281 reprises pour dénoncer des atteintes aux droits. De nombreuses directives n'ont pas été mises en place, comme l'urgence des ratios minimum d'encadrement, avec notamment l'objectif de huit équivalents temps plein) pour dix résidents. Les ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 08/02/2023

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Rachel Keke

Ayant visité, en décembre dernier, le centre hospitalier universitaire de Fort-de-France, j'ai constaté que la situation était terrible : j'ai vu des soignants pleurer de détresse en raison du manque de moyens. Quelles seraient les mesures d'urgence à prendre pour mettre fin à la crise sanitaire que connaissent tous les territoires en outre-mer ? Quelle est votre position concernant le personnel soignant non vacciné ? L'heure est grave dans les hôpitaux en raison du manque d'effectifs. Il faut trouver des solutions car même les soignants vaccinés souffrent.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 01/02/2023

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Rachel Keke

Avec cette réforme des retraites, vous avez choisi de prendre deux ans de vie supplémentaires aux gens qui souffrent déjà au travail, et pour qui partir à la retraite, c'est vivre enfin. Je soutiens ces amendements qui me tiennent beaucoup à cœur. De nombreux métiers sont très pénibles et les salariés souffrent aussi bien moralement que physiquement. Contrairement à ce que vous pensez, beaucoup de salariés quittent leur travail parce que leur corps ne suit plus. Ils ne partent pas avec joie, mais parce que le médecin du travail les a déclarés inaptes. Cette inaptitude résulte des cadences parfois infernales et des gestes répétitifs. Je vous ai parlé hier des ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 31/01/2023

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Rachel Keke

Reculer l'âge légal de départ à la retraite aggravera la situation des seniors alors qu'environ 40 % des personnes qui ne sont pas à la retraite à 62 ans ne travaillent déjà pas. Rien pour la protection des seniors, pour la formation, pour l'évolution des carrières ! Aucune politique de maintien dans l'emploi ! Après tant de cadeaux fiscaux aux patrons sans contrepartie et sans création d'emplois, il est temps d'en venir aux contraintes financières pour mettre les employeurs à contribution. Par cet amendement de repli, nous souhaitons que des pénalités financières d'un montant de 7,5 % de la masse salariale soient payées par les entreprises qui usent de ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 31/01/2023

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Rachel Keke

Personne ne provoque personne : nous sommes ici pour débattre. Le peuple français ne veut pas de la retraite à 64 ans et pourtant vous insistez : c'est vous qui provoquez ! La moindre des choses, c'est de respecter les personnes dont on vous parle. Cessez de les mépriser et de faire comme si vous ne voyiez pas le peuple qui défile dans la rue. Parler des choses qui me tiennent à cœur, ce n'est pas une provocation.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 31/01/2023

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Rachel Keke

Si ! Nous demandons la protection des salariés, surtout des seniors et des femmes, mais vous refusez tout, pour protéger les patrons, les plus riches. C'est cela, votre politique, mais le peuple n'en veut pas.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 31/01/2023

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Rachel Keke

J'ai entendu, de la part des macronistes et de la droite, des propos très graves. Qui méprise qui ? C'est vous qui méprisez le peuple, avec des mesures vides. C'est vous qui méprisez les soignants, les femmes et les handicapés. Nous ne demandons que des choses fondées sur la réalité du terrain, que nous connaissons et dont je suis la preuve vivante. Vous n'avez jamais fait le ménage, jamais fait quarante lits ni poussé un chariot ! Vous n'avez jamais travaillé dans un hôtel, jamais mis une tenue de travail ni été agent de sécurité ! C'est pour cela que vous méprisez les gens.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 30/01/2023

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Rachel Keke

Cet index n'est que de la poudre aux yeux. Son unique objectif est de vous donner bonne conscience, car il ne changera rien aux souffrances et aux discriminations que vivent les seniors et les femmes au travail. Ils sont poussés vers la sortie, mis au placard et ne bénéficient pas de formations. Il est urgent de prendre des mesures pour les protéger. Or nous sommes très loin du compte. En rejetant systématiquement toutes les propositions que nous faisons, c'est votre mépris que vous leur renvoyez.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 30/01/2023

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Rachel Keke

Pour que l'index améliore les conditions d'emploi des salariés âgés, il faudrait que l'employeur ne se contente pas de viser un objectif mais qu'il l'atteigne. Je reviens sur la question de mes collègues : que comptez-vous faire pour améliorer l'emploi des seniors ?

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Commission des affaires sociales - Intervention le 30/01/2023

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Rachel Keke

Nous souhaitons, par nos amendements, que le régime spécial des industries électriques et gazières soit maintenu. Les régimes spéciaux ne sont pas des privilèges, mais le résultat de luttes livrées pour faire reconnaître la pénibilité de métiers essentiels pour la société. Le Gouvernement parle de privilèges, mais de quoi s'agit-il ? D'avoir des horaires de travail décalés, de jour comme de nuit, de travailler les jours fériés ou les fins de semaine ! Le Gouvernement cherche à niveler par le bas, à prendre à ceux qui galèrent le peu qu'ils ont conquis par leurs luttes. Ce qu'il veut généraliser, c'est la pénibilité, qu'il ne reconnaît pas. Les ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 30/01/2023

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Rachel Keke

Nous souhaitons maintenir le régime spécial de la RATP. C'est un acteur vital dans toute la région d'Île-de-France, dont elle assure les transports en commun sans interruption, vingt-quatre heures sur vingt-quatre tous les jours de l'année. Savez-vous combien d'employés sont mobilisés chaque jour pour transporter les travailleurs ? Combien sont mobilisés pour que nous puissions nous rendre à l'Assemblée nationale ? Des centaines ! Combien de ceux d'entre vous qui veulent supprimer ce régime spécial se sont-ils intéressés à la pénibilité liée au travail de nuit, notamment pour assurer la maintenance du réseau ? Nous pouvons empêcher la suppression de ce ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 30/01/2023

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Rachel Keke

En supprimant les régimes spéciaux, vous voulez opposer les Français, comme toujours. En cherchant à qualifier certains salariés et métiers de privilégiés, peut-être essayez-vous de protéger les vrais privilégiés ? Derrière la suppression des régimes spéciaux, il y a une attaque contre tous les travailleurs. Les Français disent non à votre réforme ! Nous vous le dirons aussi, demain, dans la rue.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 26/01/2023

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Rachel Keke

Le 10 janvier dernier, Mme Borne a déclaré : « Nous demanderons aux employeurs une contribution supplémentaire pour le financement de la retraite. Mais nous refusons qu'elle augmente le coût du travail. C'est pourquoi nous baisserons, symétriquement, la cotisation des employeurs au régime des accidents du travail et des maladies professionnelles, qui est très excédentaire. » Alors que la France est championne d'Europe des accidents du travail, et même des accidents mortels du travail, la Première ministre va chercher dans la branche AT-MP l'argent de sa réforme. Quelle honte ! Vous voulez faire travailler les gens au moins deux ans de plus pour prétendument sauver ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 11/01/2023

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Rachel Keke

Nous avons en France, en 2022, de moins en moins de professionnels aptes à vacciner la population. Le manque de moyens est visible. Les métiers essentiels au bon fonctionnement de nos centres de santé sont de plus en plus en difficulté. Pensez-vous les moyens débloqués par l'État suffisants face à une nouvelle crise ?

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Commission des affaires sociales - Intervention le 16/11/2022

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Rachel Keke

Tout a augmenté. Les prix flambent chaque jour à cause de l'inflation : la nourriture, l'essence, les vêtements, les loyers, les soins – la liste est longue. Tout a augmenté et tout augmente encore chaque jour, sauf les salaires et sauf le Smic. Plus de 10 millions de pauvres vivent avec moins de 1 100 euros par mois ; plus de 1 million vivent avec moins de 920 euros par mois. La France est pourtant la sixième puissance mondiale et les super-profits n'ont jamais autant prospéré. Quelle honte ! Dès le mois de juillet dernier, nous avons proposé d'augmenter le Smic à 1 500 euros par mois et de l'indexer sur l'inflation. Le Gouvernement a dit non. Les macronistes ont ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 09/11/2022

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Avec ce nouveau projet de loi, le Gouvernement démontre encore une fois sa déconnexion des réalités sociales et son mépris profond du monde du travail et des salariés. Alors que la France arrive en tête des records d'accidents mortels du travail en Europe, alors que la souffrance au travail et la pénibilité sont des sujets majeurs, alors que nous avons le recul nécessaire, depuis 2017, pour faire le bilan désastreux de la suppression des CHSCT et de la création des CSE dans les entreprises privées, ainsi que des malheureuses ordonnances Macron, malgré ces constats sans appel, le projet du Gouvernement est d'élargir ces dégâts et de les étendre à La Poste. La ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 19/10/2022

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Je confirme que les ministres ont parlé hier, mais ils n'ont pas répondu à nos interrogations pour autant. Nous ne venons pas pour être méprisés. Quand nous posons des questions, c'est pour obtenir des réponses concrètes, et ce n'est pas le cas. Ne vous faites pas les avocats du Gouvernement sur ce point !

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Commission des affaires sociales - Intervention le 18/10/2022

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Rachel Keke

L'examen de la mission Solidarité, insertion et égalité des chances intervient dans un contexte social extrêmement préoccupant, avec un taux de chômage en forte hausse, plus de 10 millions de personnes pauvres et un taux d'inflation de plus de 6 %. Les prix flambent et les pertes en pouvoir d'achat sont considérables pour une large majorité de la population. Pourtant, votre Gouvernement refuse de regarder cette réalité en face, refuse d'augmenter le Smic, de rétablir l'impôt sur la fortune, de taxer les superprofits. Vos mesures sont insuffisantes et vous ne lâchez que des miettes, au milieu d'une avalanche d'attaques comme celle contre les chômeurs ou la réforme ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 10/10/2022

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Cet amendement prévoit que les cotisations au titre des accidents du travail et des maladies professionnelles soient augmentées pour les entreprises qui ont recours à la sous-traitance. Il s'agit soit de les inciter à moins y recourir, soit de mieux protéger les salariés sous ce régime. En effet, ces entreprises ne prennent pas leurs responsabilités en matière d'accidents du travail ou de maladies professionnelles. Or les salariés qui subissent la sous-traitance sont plus exposés aux risques physiques et organisationnels, ainsi qu'aux accidents du travail ou aux risques psychosociaux. La sous-traitance est une maltraitance.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 05/10/2022

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Rachel Keke

Vous êtes venu nous présenter les grandes lignes de votre rapport sur les lois de financement de la sécurité sociale. Or, force est de constater que de nombreuses pistes de financement sont exclues. Ainsi, aucune proposition de taxation des entreprises du CAC40 n'est présentée, alors que celles-ci ont vu leurs profits exploser. De même, aucune mesure n'est présentée pour lutter efficacement contre l'évasion fiscale, qui coûte chaque année « un pognon de dingue », pour reprendre une expression chère à M. Macron. Alors que vous tirez le signal l'alarme au regard du déficit de la sécurité sociale, le Gouvernement multiplie les mesures antisociales. Il octroie ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 02/08/2022

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La population est inquiète du manque de soignants, notamment dans les services d'urgences. La situation est dramatique. Les soignants fuient l'hôpital public à cause des conditions de travail. De nombreux services, en sous-effectif, ne peuvent pas accueillir les malades dans de bonnes conditions. En France, 127 services d'urgence limitent leur activité à cause du manque de personnel. Nous parlons ici de la santé de nos concitoyens. La vie n'a pas de prix. L'hôpital se meurt à cause de coupes budgétaires imposées par le Gouvernement depuis des années. La force de l'hôpital, c'est son personnel, les soignants dévoués, qui sacrifient leur vie privée. Tout repose sur ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 13/07/2022

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Les grandes entreprises peuvent aider les petites. Lorsque les salariés se mettent en grève, les entreprises sous‑traitantes prétendent qu'elles ne peuvent pas augmenter les salaires parce que le donneur d'ordre ne leur en donne pas les moyens. Si la lutte dure, le donneur d'ordre finit par lâcher de l'argent pour mettre fin au conflit. À l'hôtel Ibis des Batignolles, il a fallu vingt‑deux mois de lutte pour obtenir de meilleurs salaires. Le groupe Accor a mis de l'argent sur la table pour satisfaire nos revendications. Quand les salariés se défendent, les entreprises trouvent l'argent. Sans rapport de forces, elles prétendent qu'il n'y en a pas. Il faut augmenter ...

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Commission des affaires sociales - Intervention le 13/07/2022

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Rachel Keke

Il faut augmenter les salaires, car les petites entreprises sous‑traitantes ne paient pas correctement. Même si le SMIC augmente, on se retrouve toujours, à la fin du moins, avec 700, 800 ou 900 euros. On ne peut pas vivre avec des chèques et des primes.

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Commission des affaires sociales - Intervention le 12/07/2022

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Rachel Keke

La sous‑traitance, c'est la maltraitance. On dit qu'on prend trop souvent les entreprises pour des méchants, mais certaines entreprises sont vraiment très méchantes ; elles profitent des femmes de ménage, ne paient pas les heures supplémentaires. Je peux vous en parler : je suis dedans. Il arrive que nous fassions trente à cinquante chambres pour toucher, à la fin du mois, 700 à 900 euros. C'est de la pure maltraitance. Il faut que nous réfléchissions ensemble à une loi permettant d'augmenter les salaires. À l'hôtel Ibis Batignolles, nous avons dû faire grève pendant vingt-deux mois pour obtenir 250 à 500 euros d'augmentation de salaire ! Pourtant, de ...

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Commission des affaires économiques - Intervention le 11/07/2022

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Rachel Keke

Votre projet de loi prétend viser l'amélioration du pouvoir d'achat des Français, mais il est une insulte de plus à leur espoir d'améliorer le quotidien. Ce texte ignore complètement les besoins réels de la population. Celle-ci souffre, monsieur le ministre. Nous n'arrivons pas à finir le mois, nous n'arrivons même plus à acheter un carton de poulet pour nos enfants ! Est-ce que vous êtes humain ? Est-ce que vous savez que la vie est dure pour nous ? L'augmentation du SMIC, c'est possible. Notre lutte, pendant vingt‑deux mois, à l'hôtel Ibis des Batignolles a permis de changer les conditions de travail ; le salaire est passé de 1 600 à 2 000 euros. L'argent ...

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