Très bien, excellent !
Mise en cause personnelle. On n'avait dit : pas les noms de famille !
C'est le peuple qui décide !
Vous n'aimez pas le débat !
Ils avaient la majorité !
Ah non, il n'est pas consensuel !
Elle a raison !
Les agriculteurs n'en veulent pas !
Ça, c'est clair !
…en expliquant que la majorité a refusé d'adopter un texte visant à instaurer des prix planchers, que le Président de la République avait pourtant lui-même proposés. Croyez-vous vraiment qu'un débat expédié en quatre heures nous permettra de trouver une solution pérenne pour aider les agriculteurs et résoudre les situations difficiles qui doivent tous nous mobiliser et qui nécessitent davantage qu'une réponse unique ? Ce n'est pas cohérent. Une fois encore, je vous demande de passer au texte suivant.
Ce que je vous reproche, c'est d'en être parfaitement consciente : vous voulez simplement faire un coup politique et réaliser une capsule …
Pensez-vous réellement que ce coût est le même partout en France ? En prétendant définir des prix administrés, vous proposez en réalité de monter une usine à gaz qui ne fonctionnera pas.
Pensez-vous sérieusement que cette majorité entend fixer des prix administrés ? Vous avez pris un exemple pertinent en évoquant le prix d'une tonne de lait en Isère, qui s'établit à 403 euros.
Travailler avec le groupe Écologiste – NUPES et avec la présidente Cyrielle Chatelain ne me pose aucun problème : nous continuerons de le faire avec grand plaisir. Mais ici, en reprenant le terme « prix plancher » pour lui donner le sens qui vous arrange, vous faites preuve de malhonnêteté intellectuelle.
Je m'exprime sur l'amendement, madame la présidente.
D'abord, j'aime bien travailler avec vous et je suis certain que nous continuerons de le faire sur d'autres textes.
Notre collègue Cyrielle Chatelain m'ayant mis en cause, je tenais à rétablir certaines choses.
Oh là là, mais c'est presque une mise en cause personnelle !
Vous n'aimez pas M. Martineau !
Tout n'est pas parfait mais quand même !
Très bien ! C'était très clair !
C'est totalement démagogique ! La séance est en train de partir là où on le prévoyait, c'est-à-dire nulle part. Je demande une suspension de séance.
Sur le fondement de l'article 100. On mesure à nouveau les limites que j'évoquais tout à l'heure. On ne peut pas, dans une niche parlementaire, construire des prix administrés dans quelque secteur que ce soit, et encore moins dans le monde agricole.
L'ordre du jour de votre niche comprend l'examen d'autres propositions de loi qui pourraient être adoptées et changer la vie des Français. En revanche, il est inepte de faire croire que l'agriculture française pourrait être administrée au moyen d'un texte voté en quatre heures seulement. C'est faire insulte au Parlement.
Les députés du groupe LR, reconnus pour leur connaissance des enjeux agricoles, ne sont pas présents ce soir : c'est une forme de malaise qui s'installe alors que nous discutons de ce texte.
Beaucoup d'entre nous ont participé à l'examen des lois Egalim 1 et Egalim 2, se souviennent de la longueur de leur négociation et constatent leurs difficultés d'application. Et vous prétendez tenir une solution miracle pour les agriculteurs, qui n'exigerait que quatre heures d'examen – tôt ou tard, nous parviendrons à l'étape du vote.
On voit ici les limites des propositions de loi présentées lors des journées d'initiative parlementaire, car au fond, madame la rapporteure, vous nous présentez un texte d'appel. Si nous vous suivions, nous administrerions bientôt tous les prix de l'agriculture. Nous avons beau vous montrer toutes les difficultés que pose ce texte, nous n'obtenons pas de réponse satisfaisante à nos remarques.
Je demande une suspension de séance, madame la présidente.
Très bien, monsieur le rapporteur !
Vous avez raison, la situation est cocasse : vous aviez en effet voté contre l'article 1er bis en commission, alors que nous y avions travaillé avec l'intention de fixer à cinq ans des objectifs d'émissions ambitieux, qu'il serait réaliste d'inscrire dans la loi ! Nous avons échangé les uns avec les autres et notre position est claire : nous voulons que cette proposition devienne une loi de la République. Toutefois, la position que défend le rapporteur – je la découvre en séance – n'est pas opérante. Je vous le dis en toute transparence, les industriels ne parviendront pas à tenir le délai que vous souhaitez inscrire dans la loi. De ce fait, nous ...
Je demande une suspension de séance.
Monsieur le Premier ministre, quel est l'état de la menace terroriste en France et comment risque-t-elle d'affecter nos concitoyens ?
Le terrorisme islamiste veut détruire notre mode de vie, nos valeurs et nos principes démocratiques, mais nous ne céderons jamais à la peur et nous ne renoncerons jamais à nos libertés, car elles font la France. La grande fête des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, cet été, en donnera la plus belle preuve.