Vous l'aurez le 9 juin !
Ne vous inquiétez pas, monsieur le ministre, ça viendra !
Ainsi, le Rassemblement national restera vigilant pour protéger les intérêts de nos compatriotes. Dans cette optique, nous voterons le report des élections provinciales sans que cela préjuge notre position sur la réforme constitutionnelle.
C'est avec tous les Français de Nouvelle-Calédonie, de toutes origines et de toutes opinions, que Marine Le Pen entend construire un avenir stable sous les couleurs du drapeau tricolore.
Premier groupe d'opposition et porteur de l'avenir de notre pays, le Rassemblement national entend bien participer à la construction d'une Nouvelle-Calédonie apaisée, rassemblée et pacifiée dans la perspective d'un développement à court, moyen et long terme.
La Nouvelle-Calédonie est un territoire français, empli de richesses, qui rayonne. Ses cultures, ses traditions, ses paysages en font l'un des joyaux de notre pays. Ses importantes ressources, parfois rares dans le monde, en font une terre d'enjeux et de convoitises. Sa position au sein du Pacifique rend l'archipel éminemment stratégique. Nos compatriotes calédoniens constituent « un morceau de la France », comme le déclarait le général de Gaulle à Nouméa en 1966. Pourtant, aujourd'hui, nombre d'entre eux ne peuvent voter aux élections provinciales, alors même que le Congrès et les assemblées de provinces qui en sont issus adoptent les lois du territoire et les ...
C'est du bon sens !
Quelle caricature !
« Il faut rendre à l'agriculteur sa place et son rang », écrivait Alphonse Karr. Ces mots prennent une résonance particulière alors que, depuis des semaines, l'Europe est traversée par des mouvements d'agriculteurs luttant pour leur survie. Tout en multipliant les discours sur la souveraineté alimentaire, la Macronie et l'Union européenne n'ont cessé de semer les graines de cette colère : accords de libre-échange dépourvus de clauses miroirs, normes administratives, pression fiscale, autant de causes des problèmes rencontrés par les producteurs. La responsabilité d'Emmanuel Macron, des gouvernements successifs, des instances européennes, est établie ; cela ...
Nous le savons bien, et nos compatriotes aussi : ce bilan catastrophique est celui de Gérald Darmanin, du Gouvernement, auquel vous appartenez, madame la ministre déléguée, et d'Emmanuel Macron. Avec Marine Le Pen au pouvoir, nous souhaitons proposer aux Français un référendum qui permettra de reprendre notre politique migratoire en main. Les Français, à juste titre, ne supportent plus cette situation. Ma question est simple : la France, sous Emmanuel Macron, est-elle condamnée à s'enfoncer dans le chaos migratoire et dans le dévoiement de l'aide sociale à l'enfance ?
Pire encore : depuis des années, les infractions commises par ces prétendus mineurs augmentent et sont de plus en plus graves et violentes.
Les moyens consacrés par les départements à cette mission ont plus que doublé en vingt ans, pour atteindre près de 10 milliards d'euros. Un mineur non accompagné coûte environ 50 000 euros par an au contribuable français. Il représente un coût colossal pour l'ASE et les départements.
La France subit un niveau d'immigration record. L'immigration de masse qui touche notre pays a des conséquences considérables sur les comptes sociaux, sur l'hôpital, sur le logement, sur la sécurité, mais aussi sur notre identité. Le simple fait de venir s'installer en France donne accès à de nombreux avantages sociaux. Nous débattons aujourd'hui des conséquences de la fameuse loi « immigration » pour les prétendus mineurs étrangers. Il est important de préciser que ces mineurs, placés à l'aide sociale à l'enfance, coûtent énormément d'argent à notre pays. La législation actuelle favorise le mensonge d'un grand nombre de ces migrants, qui se prétendent ...
Ils auront entre leurs mains les solutions démocratiques pour répondre à l'ensemble de leurs aspirations en matière d'immigration comme sur de nombreux autres sujets.
celui que Marine Le Pen demande depuis tant d'années. Les Français savent que s'ils font confiance à Marine Le Pen en 2027, ils retrouveront le pouvoir.
Nous ne mentons pas aux Français. Nous l'avons dit : cette loi, si elle est insuffisante, forme un petit acte I. Le grand acte II, celui qui pourra résoudre en profondeur les problèmes de l'immigration, passera inévitablement par un référendum ,
…ce projet de loi permettant d'améliorer la situation.
Il en va de même concernant la trop grande facilité à obtenir la nationalité française, le problème criant des prétendus mineurs étrangers, le dévoiement du droit d'asile et, évidemment, le contrôle de nos frontières. Vous semblez ignorer les problèmes du pays, ses failles en matière de sécurité collective, de comptes publics, de démographie et d'économie. Mais, parce que nous sommes des députés responsables, nous allons voter…
Le texte demeure en effet muet sur la suppression de l'AME.
…ne doit pas occulter les nombreux angles morts qui restent.
…alors que le texte initial du Gouvernement comportait tout un attirail de mesures néfastes, propices à un renforcement de l'immigration, nous sommes toujours restés orientés vers le seul intérêt général. Nous avons convaincu les Français d'abord, mais nous avons manifestement convaincu aussi des députés de tous les groupes de l'arc républicain. Expurgé du droit automatique à la régularisation, le texte comporte des avancées en matière de lutte contre l'immigration. Toutefois, le durcissement de ces mesures – que nous avons obtenu –…
Au Rassemblement national, nous avons maintenu une ligne claire :…
Autant de mesures que nous défendons depuis des années, qui sont largement plébiscitées par les Français et se retrouvent, ce soir, dans le projet de loi. Cette victoire idéologique, cette reconnaissance de nos solutions prouvent, s'il le fallait, que la politique que vous avez menée jusqu'à présent, celle du « en même temps », ne fonctionne pas.
et durcissement du regroupement familial ainsi que de l'octroi des titres de séjour.
déchéance de nationalité pour les binationaux qui s'en prennent notamment à nos forces de l'ordre
rétablissement du délit de séjour irrégulier ,
instauration d'une priorité nationale pour les prestations sociales ,
…nous avons imposé des avancées majeures :
Si le texte est loin d'être parfait,…
Avec le soutien des Français, nous avons fait plier le Gouvernement.
Initialement insuffisant et même immigrationniste, ce projet de loi a considérablement évolué.
Je le crois sincèrement, nos idées sont majoritaires dans le pays.
et des victimes par centaines, dues à une immigration irraisonnée ! Aujourd'hui, 80 % des Français souhaitent des mesures fermes en matière d'immigration. Les députés que nous sommes ne peuvent l'ignorer. Bien entendu, nos concitoyens savent qu'ils peuvent compter sur le Rassemblement national, sur ce sujet comme sur bien d'autres, car nous avons été des précurseurs : nous avons sonné l'alerte et proposé des solutions, il y a bien longtemps déjà.
…rien qu'en 2022 ; de 700 000 à 900 000 étrangers clandestins sur le territoire national ; 400 000 bénéficiaires de l'AME en 2022, pour un coût de 1 milliard d'euros ; un triplement du nombre des demandes d'asile en dix ans ; des OQTF très peu exécutées – au reste, vous êtes sans doute l'un des plus mauvais ministres de l'intérieur en la matière ;
Monsieur le ministre, vous avez un bilan en matière d'immigration, un triste bilan : 1,6 million de titres de séjour délivrés à des immigrés extra-européens,…
« On n'attaque que ceux qui comptent », avez-vous dit, monsieur le ministre, il y a quelques instants à cette tribune. Chers collègues du groupe RN, chère Marine, étant donné le nombre des propos désobligeants tenus à notre égard, il est clair que nous comptons !
C'est vrai qu'on a du mal à vous écouter !
Elle n'a honte de rien, Louwagie !
Oh, ça va, taisez-vous !
Yoann Gillet D'ailleurs, les services de l'État ont eux-mêmes reconnu que l'opération Harpie n'avait pas fait l'objet d'un plan pluriannuel d'investissement et qu'aucune acquisition de matériel plus puissant n'avait été prévue. En réalité, on fait l'acquisition, non seulement pour les militaires engagés dans l'opération Harpie en Guyane mais plus généralement pour les forces de l'ordre en outre-mer, de matériel et de moyens qui ne sont pas du tout adaptés aux territoires concernés. Pour l'anecdote, vous verrez dans le rapport pour avis que je viens de remettre que des agents m'ont même expliqué que les drones qu'ils utilisent ressemblent « à des jouets achetés à la ...
Yoann Gillet Non, cher collègue Rimane, la Lopmi n'a pas prévu précisément l'acquisition de matériels plus puissants que ceux dont disposent les orpailleurs illégaux, c'est faux.
Yoann Gillet Monsieur le ministre délégué, vous ne pouvez pas donner raison à Marine Le Pen sur l'importance de la lutte contre l'orpaillage illégal et sur l'ensemble des arguments qu'elle a exposés et émettre en même temps un avis défavorable sur son amendement. Ce rejet n'a aucun sens. La lutte contre l'orpaillage illégal mérite davantage de moyens, aériens certes mais pas uniquement. Il faudrait aussi que nos militaires de l'opération Harpie soient équipés correctement et disposent de bateaux aux moteurs puissants. En effet, si vous êtes allé en Guyane – et je sais que c'est le cas –, vous avez constaté comme moi que ces militaires, dont il faut d'ailleurs saluer ...
Yoann Gillet N'importe quoi !
Yoann Gillet S'agissant du coût de la vie, vous évoquez des résultats magnifiques obtenus grâce aux 15 millions d'euros de l'année dernière et, depuis que vous êtes ministre des outre-mer, vous vous êtes rendu en Guyane et dans de nombreux territoires ultramarins, même si vous semblez les découvrir depuis peu. Avez-vous seulement constaté des résultats concrets ? Êtes-vous seulement allé à la rencontre des habitants de ces territoires ? Ou vous êtes-vous contenté de rencontrer les préfets, qui vous ont donné leur version officielle ? Si vous alliez voir les habitants sur le terrain, vous verriez qu'ils ont de grandes difficultés à remplir leur caddie ; vous verriez que ...
Yoann Gillet Vous êtes dans un haut lieu de la démocratie. C'est ainsi que les choses se passent.
Yoann Gillet Monsieur le ministre délégué, je vous rappelle que vous êtes à l'Assemblée nationale. Ici, ce sont les députés qui posent les questions aux membres du Gouvernement, et non l'inverse.