Interventions sur "guerre"

65 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

...leur sacrifice, des programmes d'aide à long terme pour la reconstruction, l'emploi, le logement, la santé. C'est bien la moindre des choses. Pour éviter de laisser une dette insurmontable à un pays victime d'une agression barbare, ils ont besoin de dons, plutôt que de prêts. L'armée russe est désormais sur le reculoir, enchaînant les défaites, et Poutine multiplie provocations et menaces. Si la guerre a des répercussions économiques jusqu'en France et dans le monde, cela ne doit pas nous détourner de nos engagements, encore moins maintenant. La propagande russe a voulu instiller le poison de la division, en France et en Europe, en inversant la responsabilité du déclenchement de la guerre et de ses conséquences, pour la faire porter à l'Otan et aux gouvernements européens. Aux Français qui se ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

... Géorgie en 2008, et de la Crimée en 2014, nous étions pourtant prévenus. Par pitié, n'appelons plus à « ne pas humilier la Russie », alors que d'effroyables massacres de civils ont lieu en Ukraine. Si le diagnostic de la nécessité d'une Europe de la défense est le bon, force est de constater que la volonté manque pour avancer plus vite. Il faut que l'Europe accélère, car une fois de plus, cette guerre démontre que nous ne pouvons nous passer de l'intervention des États-Unis. Vladimir Poutine est dans une offensive de propagande au long cours pour déstabiliser nos sociétés. En s'aidant de notre dépendance énergétique et de ses effets sur l'inflation, il joue sur la division des opinions publiques. Ne cédons pas à la pression russe et ses relais en France, continuons à livrer davantage d'équipe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

...enne a su répondre de façon forte et unanime face à l'agression préméditée de la Russie. Sous la présidence française de l'Union européenne, nous avons adopté un paquet de sanctions économiques, politiques et financières d'une ampleur inédite. Notre présidence a su défendre l'idée de l'autonomie stratégique européenne. Nous avons exprimé sans ambiguïté notre soutien à l'Ukraine et à son effort de guerre, notamment grâce à des mesures économiques et des livraisons militaires importantes. Comme vous l'avez souligné, madame la Première ministre, nous avons également accueilli les réfugiés de guerre ukrainiens, par solidarité, en cohérence avec nos valeurs et dans le respect de la Convention de Genève. Affirmons-le : la solidarité avec le peuple ukrainien, c'est l'honneur de la France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

En sanctionnant la Russie, nous affaiblissons son économie, et donc son effort de guerre. Le PIB russe recule ainsi d'ores et déjà et le pays est en récession. La Russie ne peut plus importer de technologies pour ses industries ou emprunter sur les marchés. À ceux qui se font le relais de sa propagande, je pose donc la question : si les sanctions étaient si inefficaces, pourquoi Poutine chercherait-il désespérément à les faire lever ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

... Russie ? C'est en territoire ukrainien que sont dénoncées chaque jour des exactions de l'armée russe, allant de l'exécution sommaire au viol et à la torture. Et c'est en territoire ukrainien que l'on déterre, dans des charniers, des dizaines de corps humains. Remettre en cause l'existence de ces crimes, c'est du négationnisme. Tôt ou tard, les autorités russes auront à répondre de ces crimes de guerre. Il n'y a pas si longtemps encore, d'une extrême part à l'autre de l'hémicycle, on entendait vanter le modèle politique russe. Quel modèle ? Celui où la population est embrigadée de force dans une guerre à laquelle elle s'oppose ? Celui qui organise des référendums fantoches pour annexer des terres et des peuples contre leur gré ? Celui qui emprisonne, réprime, élimine toute forme de protestation...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Vous pouvez continuer à fermer les yeux, à vous boucher les oreilles : même si la France n'est pas en guerre, ce conflit nous touche dans notre économie et notre quotidien. À ceux qui, au sein de cet hémicycle, prétendent que nous ne protégeons pas les Français de ses effets économiques, je pose la question : qui prolonge la réglementation des tarifs de l'électricité ? Pas vous. Qui a versé un chèque énergie à des millions de ménages ? Qui a adopté la loi du 16 août 2022 pour la protection du pouvoir d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

Oui, la guerre a des conséquences. Notre majorité et le Gouvernement se sont, dès le début, mobilisés pour y faire face ; ils continueront aussi longtemps que nécessaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurore Bergé :

C'est là tout le sens du soutien que, depuis le premier jour de la guerre, la France apporte à l'Ukraine et à son peuple – un soutien au sujet duquel notre groupe n'a jamais connu ni ne connaîtra la moindre ambiguïté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Buisson :

Une nouvelle phase de ce conflit a débuté le 30 septembre, date de l'annexion illégale des régions de Kherson, Zaporijjia, Donetsk et Louhansk – la plus vaste annexion en Europe depuis 1945. Le Rassemblement national condamne cette annexion fondée sur des scrutins organisés en zone de guerre et qui ne satisfont pas aux standards les plus élémentaires de la démocratie. Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ne doit en aucun cas se transformer en arme politico-militaire. Toute notre solidarité va au peuple ukrainien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Buisson :

... dans ses tumultes la naïveté des élites européennes, habituées à raisonner en termes d'accords de libre-échange, d'ouverture à la concurrence, et chérissant un multilatéralisme béat sous protection américaine. Le monde est régi par les rapports de force, non par les accords bruxellois. Nous avons eu tort d'oublier l'adage si vis pacem, para bellum : conséquence de notre impréparation, la guerre se trouve aujourd'hui à nos portes. Cette crise n'est pas conjoncturelle : elle est structurelle, résultat de trente ans d'incurie en matière de politiques de défense, diplomatique, énergétique, économique et budgétaire. Concernant nos politiques de défense, le Rassemblement national n'a de cesse, depuis des années, d'alerter les gouvernements successifs au sujet de la faiblesse des moyens. Mari...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Buisson :

...arlons à présent de l'incurie économique : une politique mondialiste nous a conduits, après trois décennies de désindustrialisation, à la perte de notre souveraineté. La France dépend de la Russie, premier producteur mondial de matières premières, et de la Chine, l'usine du monde. Or la réindustrialisation et la relocalisation des productions sont indispensables à toute politique de puissance. La guerre en Ukraine constitue un révélateur supplémentaire de la nécessité d'un patriotisme économique que les Français attendent et que le Rassemblement national promeut, car le localisme, protectionnisme naturel, permet de défendre notre tissu industriel et économique. Incurie budgétaire, enfin, car le Gouvernement présente un budget pour 2023 lourdement déficitaire, creusant la dette de notre pays, qu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Buisson :

À cet égard, nous ne pouvons que regretter que la France et l'Union européenne se soient engagées dans une guerre gazière contre la Russie sans avoir au préalable sécurisé, notamment auprès des États-Unis, un approvisionnement en hydrocarbures à des prix convenables. En revanche, cela ne vous pose aucun problème d'acheter du gaz à l'Azerbaïdjan, l'un des pays les plus corrompus au monde, qui agresse l'Arménie dans l'indifférence générale !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Ce sont 222 jours de trop, au terme desquels nous mesurons, provisoirement, le désastre. Le jeudi 24 février 2022, à cinq heures trente du matin, sur ordre du gouvernement de Vladimir Poutine, la Russie envahissait l'Ukraine, faisant basculer l'histoire de notre vieux continent. Depuis ce jour, les horreurs de la guerre ne cessent de retentir jusqu'à nous – depuis Boutcha, théâtre d'un massacre, où il y a quelques mois encore des familles avec leurs enfants enjambaient les corps de civils gisant au sol, jusqu'au bombardement d'un hôpital et d'une maternité à Marioupol, en passant par Izioum, devenue un immense cimetière, où ont été découvertes les sépultures de centaines de civils, tandis que les rescapés surviv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

La semaine dernière, Vladimir Poutine faisait le choix de l'escalade, nous rapprochant un peu plus du seuil d'une guerre totale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Pour justifier l'annexion du Donbass, son gouvernement a organisé des référendums illégaux. Lui-même a décrété une mobilisation partielle de sa population et brandi la menace nucléaire afin de couvrir sa guerre d'agression. Nous le disons avec force : ces décisions constituent autant de provocations inacceptables.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Pour les puissances nucléaires, seule la négociation peut permettre de sortir de l'impasse conduisant à une guerre totale, et elle a davantage de chances d'aboutir si le peuple russe refuse son enrôlement. Le groupe parlementaire La France insoumise-Nouvelle Union populaire, écologique et sociale salue la résistance de ceux qui, courageusement, manifestent contre les décisions guerrières de leur pays.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

La catastrophe dans la catastrophe, c'est que soit visée l'habitabilité même du territoire ukrainien. L'attaque de dépôts pétroliers, le désastre industriel – 4 tonnes d'acide nitrique pulvérisées – survenu en avril dans la région de Louhansk, la contamination de l'eau et des sols, mettent en péril la santé de plusieurs générations d'Ukrainiens. La guerre constitue aussi une aubaine pour les oligarques qui se positionnent sur de grands projets industriels : nous joignons notre voix à celle de la résistance ukrainienne pour refuser que ce conflit serve de prétexte à la prédation des ressources naturelles du pays. Pour finir, notre groupe encourage la mise en œuvre de tous les moyens de la diplomatie afin d'éviter l'escalade ; le seul chemin ration...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Telles sont les pistes prioritaires que nous identifions. Mais puisque ce débat porte également sur les conséquences pour la France de la guerre en Ukraine, il nous faut redoubler de rigueur. Quiconque affirmerait que la guerre en Ukraine est l'unique responsable de la situation économique de notre pays s'exposerait à une accusation de mensonge. Au commencement, la pandémie de covid-19 disloquait les chaînes d'interdépendance et désorganisait les chaînes de production mondialisées ; la distorsion du marché entraînait une folie spéculative...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Madame la Première ministre, en toutes circonstances et ne vous en déplaise, la faillite du marché de l'énergie avait commencé avant la guerre en Ukraine. Ses conséquences sont vécues de plein fouet par les Français. En un an, les prix de gros de l'électricité sur le marché européen ont été multipliés par dix et ceux du gaz par vingt. Concrètement, les factures des Françaises et des Français augmenteront en moyenne de 200 à 300 euros par an. Alors, lorsque Emmanuel Macron évoque la fin de l'abondance au sujet des bouleversements énergét...