Interventions sur "guerre"

65 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

J'achève sur ces mots : vous ne nous ferez jamais croire que vos choix politiques sont le produit d'une nécessité qui s'imposerait à vous. La guerre en Ukraine ne peut servir d'argument pour mener une guerre sociale aux Français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMohamed Laqhila :

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, nous pensions la guerre de haute intensité inenvisageable sur le sol européen. Mais la guerre que mène aujourd'hui la Russie en Ukraine nous ramène inexorablement à la réalité : celle d'un monde que nous avons trop longtemps plus ou moins ignoré – un monde multipolaire, aux intérêts de plus en plus divergents et dans lequel se mêlent hostilités et affrontements entre États. Un nouvel or...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Ce 3 octobre marque le 222ème jour depuis l'agression russe en Ukraine. Depuis 222 jours, les Ukrainiens vivent dans un pays en guerre ; depuis 222 jours, ils vivent au gré des sirènes et des alertes ; depuis 222 jours, ils subissent bombardements et attaques ; depuis 222 jours, ils vivent des horreurs : des viols de femmes et d'enfants, des actes de torture, des morts et des blessés qui se comptent par milliers, l'enlèvement de plus de 6 000 enfants ukrainiens envoyés en Russie, des crimes de guerre et l'enfer de Boutcha, Mario...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Derrière l'Ukraine, avec le piétinement du mémorandum de Budapest de 1994, c'est l'ordre mondial qui est attaqué. Alors, mes chers collègues, comment ne pas voir que cette guerre est aussi la nôtre ? Il me semble que la seule question qui se pose pour nous aujourd'hui est celle-ci : la France en fait-elle assez pour soutenir l'Ukraine ? Oui, la France est un soutien reconnu de nos amis ukrainiens, que celui-ci passe par la livraison d'armes, notamment de canons Caesar, par l'accueil de réfugiés, par un soutien financier, par notre influence décisive dans les sanctions déc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Au sein même de l'Union européenne, elle doit être le pays qui prône des sanctions renforcées contre la Russie. J'ai bien conscience que renforcer notre soutien à l'Ukraine constitue un effort – un effort pour toute notre nation. En réalité, cet effort, nous le faisons pour nous-mêmes, pour ce que l'histoire dira de nous face à cette guerre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Julien-Laferrière :

Voilà déjà plus de sept mois que l'horreur a resurgi à l'est de notre continent. Des dizaines de milliers de pertes civiles, des millions de personnes contraintes à l'exil, des centaines de milliards d'euros de dégâts matériels : le bilan de cette effroyable guerre décidée par un seul homme est à l'évidence une tragédie pour l'Europe et pour le monde. La mégalomanie du régime de Vladimir Poutine vient encore – on l'a rappelé – de monter d'un cran avec les référendums unilatéraux et illégaux organisés dans les quatre oblasts de l'Est ukrainien. Cette véritable mascarade ne servira qu'à justifier l'occupation et la violation de l'intégrité territoriale de l'U...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Panifous :

C'est une lourde responsabilité que d'intervenir sur ce sujet majeur qui marque un tournant historique pour notre continent et qui s'impose comme un défi pour toute la communauté internationale. Depuis le début de la guerre, force est de constater que le président russe ne recule devant aucune provocation et entraîne l'Occident dans une escalade qui ne peut que nous inquiéter. Après sept mois de guerre, ni la mort de soldats russes par milliers et de civils ukrainiens, ni les sanctions qui pèsent lourdement sur l'économie russe ne semblent entamer la volonté de Poutine de gagner cette guerre à tout prix. Par l'orga...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

En mars, je me tenais à cette même tribune pour dénoncer la décision unilatérale de la Russie d'envahir l'Ukraine. Sept mois plus tard, revenant tout juste de Kiev, je veux vous dire ceci avec insistance et avec la plus grande émotion : ne nous habituons pas à cette guerre ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

elle qui a déjà volé des milliers de vies, qui a brisé des familles ukrainiennes et russes et qui laissera derrière elle des millions de déplacés et de réfugiés, et un pays à reconstruire. Alors liberté, je veux dire ton nom, car au cœur de cette guerre inique se dresse un combat pour la liberté – liberté bafouée des citoyens ukrainiens ; liberté volée de leurs enfants ; liberté muselée des journalistes, des activistes et des manifestants en Russie, et liberté ignorée de leurs frères concernés par la mobilisation forcée ; enfin, liberté usurpée de populations et de territoires qui, dans un simulacre de démocratie, ont été récemment annexés. Éga...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

...e ! Aux conseillers du commerce extérieur, à nos 160 entreprises encore présentes en Ukraine, dont beaucoup ont pu se mobiliser pour aider de multiples manières : merci ! À nos journalistes, qui continuent d'effectuer un travail exceptionnel dans des conditions particulièrement difficiles, et à notre compatriote qui a payé de sa vie la nécessité d'informer de la réalité et de la vérité de cette guerre : merci ! À nos diplomates qui agissent en première ligne, animés par l'indéfectible désir de rétablir la paix et de protéger nos concitoyens – et je veux ici saluer l'admirable Étienne de Poncins : merci ! Oui, merci à eux tous de faire vivre notre devise ; merci à eux tous d'avoir fait de la sincérité de leur engagement le relais de nos valeurs. Au début du siècle dernier, le président Raymo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Jolly :

La guerre frappe à la porte de l'Europe. L'accélération du conflit à l'Est et les derniers événements nous obligent à regarder la situation avec lucidité. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l'Europe a déjà connu la guerre, lors du conflit en ex-Yougoslavie. Cet épisode tragique doit nous servir de piqûre de rappel. Alors, qu'est-ce que la guerre en Ukraine ? C'est d'abord et avant tout un confli...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Jolly :

C'est ce choix de l'équilibre et de la troisième voie que doit faire la France pour retrouver sa place dans le concert des nations. La politique de sanctions sur les produits énergétiques n'a pas produit les fruits attendus. La Russie n'a pas renoncé et ses exportations de combustibles fossiles lui ont rapporté 158 milliards d'euros lors des premiers mois de la guerre. L'ensemble des puissances asiatiques, sud-américaines et africaines continuent de commercer de façon habituelle avec elle et, pire encore, nous sommes finalement les dindons de la farce dans ce jeu en triangle qui voit la Russie vendre ses hydrocarbures à d'autres pays, ceux-ci s'empressant ensuite de nous les revendre trois fois plus cher.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Jolly :

Je me suis rendu la semaine dernière sur le camp de Cincu, en Roumanie, qui sert de base avancée de l'Otan à l'est. J'ai senti sur place les tensions et l'inquiétude, la crainte de voir la guerre s'étendre et dégénérer à court ou moyen terme. Je salue avec émotion nos soldats qui sont engagés sur ces théâtres d'opérations, pour contrer une menace susceptible de se transformer à tout moment en une catastrophe majeure pour l'Europe et pour le monde. Dans un contexte si tendu, nous ne devons avoir qu'un seul objectif : éviter l'extension d'un conflit dont les Français – à commencer par nos ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Nous sommes en guerre – par procuration, si j'ose dire, mais en guerre. Le peuple ukrainien se bat pour nous, meurt pour nous. Pour ces valeurs que nous mettons sans arrêt en avant, et qui prennent aujourd'hui le visage de ceux qui sont tués là-bas, à l'est de l'Ukraine. Tout, dans les mots et dans la rhétorique de Vladimir Poutine, nous renvoie aux années trente. Écoutez-le : il parle d'une Europe « dégénérée », fus...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Et certains, ici, continuent à lui trouver des excuses, en renvoyant dos à dos la Russie et l'Occident ! Ils le font en votant contre ou en s'abstenant, à Bruxelles, quand il s'agit d'aider l'Ukraine, ou à Paris, quand la Finlande et la Suède frappent à la porte de l'Otan. Quelle indécence ! Les mêmes dénonçaient les va-t-en-guerre face à l'Allemagne nazie ! Décidément, ils n'apprendront rien. Par antiaméricanisme, ils sont prêts à tout : aux lâchetés, aux petitesses, aux abandons, au déshonneur. Soljénitsyne disait : « Dans la vie de chaque homme, il y a un événement qui le détermine tout entier, qui détermine aussi bien son destin que ses convictions et ses passions. » C'est la même chose pour les pays, pour les nations....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Quant à ceux qui veulent nous faire croire que l'on peut aider l'Ukraine sans que cela ne coûte rien, ils nous mentent ! C'est le prix à payer pour la liberté, la liberté des peuples. Faisons seulement en sorte que ce prix soit le moins lourd possible pour les plus faibles, les plus démunis de nos concitoyens. Au fond, que découvrons-nous ? Que la guerre n'est pas l'apanage de quelques contrées éloignées. La guerre est là, à deux pas de chez nous, et oui, elle bouleverse nos habitudes, elle chamboule notre quotidien. Mais c'est si peu, à l'aune des malheurs qui frappent le peuple ukrainien ! Quelques degrés de moins à la maison ou au bureau ? Ce sera notre part du fardeau.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Il y a des mots qui prennent tout leur sens aujourd'hui : ces mots que nous réservons habituellement aux discours prononcés au pied des monuments aux morts ; ces mots qui peuvent sembler quelque peu ronflants aux plus jeunes d'entre nous, qui n'ont jamais connu la guerre. Ce sont des mots de chair et de sang ; des mots qui vous font pleurer quand, sur la place de Tchortkiv, ville jumelle de Béziers, le maire appelle une à une ces femmes tout habillées de noir qui ont perdu un mari ou un fils. Pour elles, il nous faut soutenir de toutes nos forces les combattants ukrainiens. Les arguties de certains pour le refuser sont au mieux de la lâcheté, au pire de la trahis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Ghomi :

...ireuse de substituer la loi du plus fort au respect du droit. Nous observons tous comment ce conflit alimente un choc énergétique et alimentaire d'une ampleur inédite et qui se répercute dans le quotidien de tous les Français. Pour paraphraser le Président de la République, je dirais que « les temps ont changé. Pour la première fois, l'énergie et la production agricole sont devenues des armes de guerre » dont sait parfaitement se servir la Russie. Dans le domaine de l'énergie, les prix de l'électricité ont connu une progression qui fait courir des risques à notre industrie et augmente la facture des foyers français. Cependant, disons-le clairement, la facture pour les ménages aurait été bien plus lourde sans les mesures prises pour protéger le pouvoir d'achat, et ce avant même le début du conf...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Ghomi :

Faut-il que certains – à l'intérieur et à l'extérieur de cet hémicycle – aient la mémoire courte pour ne pas se rappeler que nous avons institué le bouclier tarifaire dès la fin de l'année dernière ! Dès le mois de mars, voyant les effets de la guerre sur l'évolution du prix des matières premières, le Gouvernement a pris des mesures de soutien avec le plan de résilience économique et sociale. Cet été, nous avons voté ici des mesures d'urgence pour soutenir le pouvoir d'achat des Français. Nous avons aussi agi au niveau européen, notamment pour réduire la dépendance de l'Union européenne au gaz russe grâce au plan REPowerEU, sans sacrifier not...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Haddad :

...connu le génocide de l'Holodomor, les famines organisées par Staline sur son sol, cette Ukraine qui vota à 90 % pour son indépendance en 1991 et dont les jeunes sont morts pour le drapeau européen à Maïdan. Ces Ukrainiens se battent aujourd'hui pour leur liberté face à l'impérialisme. Nous soutenons l'Ukraine, parce que nous défendons notre sécurité et nos intérêts. Nous n'avons pas choisi cette guerre. Nous avons tenté de l'empêcher par la diplomatie. Le Président de la République n'a cessé de dialoguer avec les présidents Zelensky et Poutine : il a fait entendre la voix de la France quand tant d'autres avaient abandonné. C'est le président russe qui a tourné le dos à la diplomatie, choisi la guerre, puis l'escalade en mobilisant son peuple et en violant le droit, une fois de plus, avec l'anne...