Les amendements de Christian Jacob pour ce dossier

5 interventions trouvées.

Monsieur le Premier ministre, il y a un an, Jean-Marc Ayrault était remercié après le terrible échec de la gauche aux municipales. Un an après, vous subissez à nouveau une défaite électorale cinglante. Et, dimanche soir, vous dites aux Français : « Peu importe votre vote, peu importe le résultat des élections, rien ne changera pour moi, je n’en...

C’est vous et votre gouvernement qui vous êtes acharnés sur les familles, sur les classes moyennes, sur les chefs d’entreprise, sur les notaires, sur les agriculteurs, aujourd’hui sur les médecins. Ayez l’humilité de reconnaître que c’est sur les décombres de votre politique économique et sociale que le Front national prospère.

Ayez l’humilité de reconnaître que la gauche a été laminée, que la droite républicaine a remporté une victoire sans précédent.

Ayez l’humilité de reconnaître que votre bilan politique, c’est une majorité en pleine déliquescence, c’est un groupe socialiste totalement explosé, c’est une hécatombe dans les départements. Dans votre propre département – mais je vois que cela vous fait sourire ! –, vous avez été battu, comme le Président de la République a été battu dans le ...

Monsieur le Premier ministre, avec un bilan aussi désastreux, peut-on dire : « J’y suis, j’y reste, circulez, il n’y a rien voir » ? Décemment, non. Ce qui a justifié votre arrivée à Matignon il y a un an devrait, en toute logique, justifier votre départ aujourd’hui.