Interventions sur "apprentissage"

22 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion, rapporteur de la commission des affaires sociales :

... a préféré chercher des excuses pour supprimer un à un les articles de cette loi. Nous nous avançons vers ce même résultat à l’occasion de l’examen en séance, et de façon encore plus abrupte et violente. À l’UMP, nous ne pouvons nous satisfaire de la situation actuelle. Aujourd’hui, plus de 5 millions de personnes connaissent le drame du chômage ; la croissance est de 0,4 % seulement en 2014 ; l’apprentissage était en baisse de 8 % en 2013 et le sera autour de 14 % cette année. Ces seuls chiffres montrent qu’un sursaut est nécessaire. Vous venez, monsieur le ministre, d’être saisi par les compagnons du devoir qui, faute de crédits, vont être contraints de renoncer à la formation de 1 500 apprentis, dont on sait qu’ils seront tous, à l’issue de leur formation, employés comme salariés ou créateurs d’ent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...sachant que pour les plus petites d’entre elles, le coût d’une feuille de paie revient à vingt euros par salarié et par mois. Enfin, la proposition prévoit toute une série de mesures en faveur de la jeunesse, à travers l’apprentissage et les stages. Les dispositions en faveur de l’apprentissage ne sont pas de nature financière. Il est fondamental de redonner confiance en cette filière de formation d’excellence et de réussite. Il convient ainsi de rapprocher le monde de l’enseignement et le monde de l’entreprise, en favorisant l’entrée en apprentissage dès l’âge de quatorze ans, sous statut scolaire, ou encore d’accentuer les p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Lacroute :

...herchés par cette proposition de loi de mon collègue Gérard Cherpion. Les vingt-sept articles de ce texte sont les fondamentaux d’une vraie réforme courageuse. Aujourd’hui, en effet, il est nécessaire d’alléger le code du travail ; aujourd’hui, il est indispensable de revoir le temps de travail ; aujourd’hui, il est primordial d’offrir des perspectives à notre jeunesse, d’ouvrir plus largement l’apprentissage et d’en favoriser l’usage dans les collectivités territoriales, de dynamiser l’offre de stage. Réformer le code du travail n’est pas une gageure ! Le nombre phénoménal d’articles – 10 000 – fait certes le bonheur des avocats, mais il peut également inciter de nombreuses personnes, découragées par la floraison de dispositions juridiques, à ne pas respecter le droit, à espérer passer à côté d’un c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Lacroute :

Place à un texte qui a pour ambition de lever les blocages, de redonner un sens à la flexisécurité, de simplifier l’environnement normatif des entreprises et de relancer l’apprentissage. Du courage et de la persévérance, oui, il en faut.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Tuaiva :

En revanche, il nous semble absolument nécessaire de stopper le recul de l’apprentissage, particulièrement inquiétant depuis l’arrivée au pouvoir de François Hollande : le nombre d’entrées en apprentissage a diminué de 8 % en 2013, soit la baisse la plus importante depuis 2005, et de 15 % en janvier et février 2014 par rapport à janvier et février 2013. Cette chute s’explique par l’accumulation des décisions prises depuis 2012 : baisse de 19,6 % des crédits dédiés à l’apprentissage e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Tuaiva :

…puisque le 19 septembre dernier, à l’issue de la « journée de mobilisation pour l’apprentissage », il a annoncé que la prime de 1 000 euros pour l’embauche d’un apprenti, qui avait été supprimée par le Gouvernement, serait rétablie. Merci François Hollande : nous ne pouvons que nous réjouir de ce revirement salutaire ! Notre groupe considère que les mesures de soutien et de développement de l’apprentissage prévus par la proposition de loi pourraient être soutenues à l’unanimité. Nous savon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Cavard :

...s’agit d’améliorer l’effectivité du droit à la représentation des salariés, quelle que soit la taille de leur entreprise, mais bien sûr pas s’il s’agit d’affaiblir la représentation des salariés, ce qui affaiblirait en conséquence la démocratie sociale. Sincèrement, je pense que ce débat n’est pas d’actualité aujourd’hui, dans un contexte économique très compliqué. Votre texte traite aussi de l’apprentissage, autre sujet majeur qui peut être abordé dans les instances partenariales, dès lors que celles-ci fonctionnent bien. Nous avons déjà beaucoup échangé lors de l’examen de nos travaux sur la loi relative à la formation professionnelle, promulguée le 5 mars dernier, et les écologistes ont manifesté leur attachement et leur soutien à l’apprentissage, dans l’objectif d’en faciliter l’accès aux candida...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

...si, l’UMP réclame : l’extension du contrat de chantier à d’autres secteurs, pour accentuer encore la précarité et la flexibilité ; la modification des seuils sociaux, pour réduire encore un peu plus le nombre de comités d’entreprise ; le renforcement des accords d’entreprise, au détriment des accords de branche plus protecteurs ; l’assouplissement des dispositions votées récemment pour encadrer l’apprentissage et les stages, comme mon collègue Jacques Krabal vient de le rappeler ; l’augmentation de la durée hebdomadaire du temps de travail… Bref, tout comme le MEDEF ! En fin de compte, que tentez-vous de faire avec cette proposition de loi ? Peser en faveur du patronat pour influencer les négociations nationales interprofessionnelles à venir ? Alors qu’en tant que parlementaire, vous devriez défendre ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKheira Bouziane-Laroussi :

...subissent en raison de la perte de leur emploi, parfois à la suite de la fermeture de leur entreprise. Quel que soit son montant, elle ne remplacera jamais l’emploi perdu. J’ai rarement vu des salariés qui perdent leur emploi heureux de toucher des primes. J’ai plutôt vu des salariés majoritairement inquiets et angoissés à l’idée d’être au chômage et de voir leur entreprise fermer. Concernant l’apprentissage, sujet que M. le ministre a déjà suffisamment approfondi, je souhaite simplement évoquer le socle commun auquel nous sommes attachés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKheira Bouziane-Laroussi :

Combien de fois ai-je entendu des chefs d’entreprise déplorer le niveau scolaire insuffisant de certains apprentis, ce qui parfois peut être source d’échec ? Nous ne partageons donc pas votre proposition d’autoriser l’apprentissage à partir de quatorze ans, proposition à laquelle je comprends que vous soyez attaché, monsieur le rapporteur. Pour finir, j’ai l’impression – sauf votre respect, monsieur le rapporteur – que votre proposition de loi est un peu fourre-tout. En réalité, vous jouez le match retour de certaines lois votées par notre assemblée, que vous avez du mal à accepter…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Le Callennec :

... exemple à la durée minimale hebdomadaire de temps de travail fixée à 24 heures, qui pose problème dans nombre de branches professionnelles, singulièrement dans le secteur des services aux personnes. Je pense également à la loi sur les stages, qui prend le risque de décourager les chefs d’entreprise, pourtant désireux de donner leur chance aux jeunes. Je pense enfin aux dispositions relatives à l’apprentissage, que vous avez littéralement condamné ces deux dernières années et que vous prétendez désormais vouloir revaloriser, au moyen d’une grande campagne de communication. Mais, monsieur le ministre, avec tout le mal que vous avez fait, en particulier aux entreprises du bâtiment, des travaux publics ou de la restauration, votre objectif de 500 000 jeunes en apprentissage aura bien du mal à être atteint...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand :

Sans faux débats, nous atteindrions cette quasi-unanimité que réclamait tout à l’heure, avec ce lyrisme rocailleux qui est le sien et que nous apprécions tous, notre collègue Jean Lassalle. Je pense notamment à la question de l’apprentissage, dont je reconnais volontiers que vous êtes l’un des spécialistes, monsieur le rapporteur. Il n’y a pas, dans cet hémicycle, d’un côté ceux qui sont pour l’apprentissage, et de l’autre ceux qui seraient contre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand :

Vous étiez calmes depuis un moment, restez-le encore cinq minutes, mes chers collègues ! Il n’y a pas, disais-je, d’un côté ceux qui sont pour l’apprentissage, et de l’autre, ceux qui sont contre. Nous avons eu des débats très longs et passionnants sur cette question, à l’occasion de l’examen du projet de loi pour la refondation de l’école, et nous avons abouti, me semble-t-il, à une défense quasi unanime de l’apprentissage. Dans cette loi, l’apprentissage est bien reconnu comme un élément essentiel de formation ; le développement de l’apprentissage e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand :

En tout cas, cela ne relève pas de la loi, et ce n’est pas ici, dans cette assemblée, que ces choses-là doivent se faire. Après avoir écarté ces deux premières hypothèses, je me suis finalement dit que ce qui se dessinait derrière votre proposition de loi, c’était cette vieille idée de l’apprentissage à quatorze ans, c’était le retour de cette ancienne ambition que vous avez de nier ce qui a été – moi, j’ose le dire – une grande avancée du système éducatif, à savoir le collège unique, le collège pour tous.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion, rapporteur de la commission des affaires sociales :

... territoire en développant la valeur travail qui a été ces dernières années quelque peu banalisée, voire oubliée. Madame Ameline, vous avez eu raison de dire que la capacité des États à s’adapter et à réformer est aujourd’hui essentielle. C’est une urgence sociale et économique et vous avez raison de parler de drame français. Effectivement, notre taux de chômage, la chute du nombre de contrats d’apprentissage, et demain du nombre de stages, sont un drame. Vous l’avez très bien dit, madame, la sécurité, c’est d’abord d’avoir un emploi. Le travail permet à une personne de se tenir debout dans la société, de participer à la vie collective ainsi qu’à la richesse nationale. Vous avez insisté sur le travail des femmes et je vous en remercie. Cette question pose un véritable problème, qui n’est pas résolu ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion, rapporteur de la commission des affaires sociales :

…mais le problème est que depuis deux ans, les gouvernements successifs l’ont mis à mal en prenant un certain nombre de décisions, que vous avez certes corrigées au mois de septembre en revenant à une prime de 1 000 euros. Mais le 19 septembre, la rentrée dans les centres d’apprentissage était déjà passée !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Cherpion, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...n 2013, nous avons enregistré une baisse de 8 % du nombre d’apprentis, c’est-à-dire 24 000 contrats de travail qui n’ont pas été signés, et cette année, la baisse se situe entre 10 et 20 %. Je ne m’avance pas trop sur ce chiffre, monsieur le ministre, mais je sais que dans les Vosges, la baisse du nombre d’apprentis est de 14 %, et que dans le secteur du bâtiment, elle atteint 20 %. Concernant l’apprentissage dès 14 ans, qui vous pose problème, vous ne pouvez pas me faire ce procès ! Notre système éducatif, hélas, a des trous. Je ne mets en cause personne, mais de plus en plus de jeunes, notamment dans les banlieues des grandes villes, décrochent très jeunes de l’école, parfois à 12 ans.