Interventions sur "médecin"

13 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDenis Jacquat :

...un gros travail. M. Tian n’étant pas encore arrivé, je vais utiliser mon temps parole pour présenter l’amendement de suppression de l’article qu’il a déposé. Cet article revient sur la loi relative à l’assurance maladie d’août 2004 qui avait laissé aux familles la liberté de consulter un pédiatre sans avoir au préalable à consulter un généraliste. Il consiste en effet à étendre le dispositif du médecin traitant prévu par l’article L. 162-5-3 du code de la sécurité sociale aux enfants et adolescents de moins de seize ans. Certes, les médecins généralistes suivent déjà à 80 % les enfants, faute d’un nombre suffisant de pédiatres, mais le médecin de l’enfant demeure le pédiatre. Cette spécialité suppose quatre ans de formation initiale uniquement effectuée en pédiatrie, puis une expérience consac...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlie Aboud :

L’article 16 institue l’obligation d’un médecin référent pour les moins de seize ans. Cette disposition présente trois inconvénients. Elle remet en cause le rôle des pédiatres, qui doivent se former pendant quatre à cinq ans pour obtenir leur spécialisation. Par ailleurs, la synergie entre médecins généralistes et pédiatres lorsqu’une pathologie excède le domaine de compétence d’un généraliste, ou lorsque ce dernier souhaite obtenir l’avis d’u...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernadette Laclais, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Monsieur le député, l’amendement que vous nous proposez, qui vise à supprimer l’article 16, a été repoussé par la commission. Cet article 16, qui a eu peu d’écho dans l’opinion publique et les médias, constitue pourtant une grande avancée. L’institution d’un médecin traitant de l’enfant permettra de mieux coordonner les soins à destination de l’enfance et de l’adolescence. Il pourra être spécialisé en médecine générale ou relever d’une autre spécialité. Il se trouvera à une place particulièrement adaptée pour mettre en oeuvre un suivi des parcours de santé des enfants, dans un but à la fois de meilleur accès aux soins, mais aussi de prévention, au bénéfice n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Accoyer :

S’agissant de l’amendement en discussion, je souhaiterais savoir si vous avez abordé avec les pédiatres – dont vous savez que la situation est particulièrement inquiétante – la question du médecin traitant pour les enfants. Vous n’ignorez pas que les médecins pédiatres sont essentiels pour la santé publique en France.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

Cet amendement concerne le rôle des sages-femmes dans le parcours de soins. Une sage-femme peut prescrire tout examen strictement nécessaire à l’exercice de sa fonction mais ne peut pas orienter directement sa patiente vers un médecin spécialiste autre qu’un gynécologue, celle-ci devant obligatoirement, sous peine de sanction financière, consulter préalablement son médecin traitant. Cela engendre des dépenses inutiles pour la sécurité sociale, alors que les sages-femmes sont parfaitement en mesure de prescrire certains examens. Il n’est pas rare en effet pour ces professionnelles de recevoir des patientes atteintes de problème...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernadette Laclais, rapporteure de la commission des affaires sociales :

L’objectif que vous venez de défendre, madame la présidente de la commission, à savoir permettre à une sage-femme d’adresser sa patiente à un médecin spécialiste autre que le médecin traitant dans le cadre du parcours de soins coordonné, est largement partagé. Cependant, la modification que vous proposez ne me semble pas pertinente. Les compétences de la sage-femme en la matière ne relèvent pas de la convention médicale. Cette modification ne relève d’ailleurs pas du niveau législatif : l’article L. 162-5-3 du code de la Sécurité sociale, qui...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

Cet amendement m’a été inspiré par ma suppléante, qui a consacré sa vie à la médecine des enfants selon l’enseignement de l’école de santé publique de Nancy. Il lui a paru important que soit précisé à cet endroit du texte que le rôle de coordination du médecin traitant pour les moins de seize ans concerne notamment les nombreux enfants atteints d’une maladie chronique, telles l’obésité ou les allergies, dont le nombre augmente, et a pour vocation d’assurer le passage de l’enfance...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Tian :

Il s’agit de compléter l’alinéa 12 par les mots : « , notamment les modalités de mise en place d’un plan de prise en charge de la santé de l’enfant dans le cadre d’un suivi conjoint entre le médecin traitant et le médecin correspondant […] ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Accoyer :

C’est parce que le présent amendement évitera la mort programmée des médecins spécialistes en pédiatrie qu’il convient de l’adopter. Par ailleurs, madame la ministre, vous m’avez pris à partie voilà quelques instants sur une question que je vous ai légitimement posée en tant que parlementaire d’une région touchée par le drame que j’ai rappelé. Vos services ne répondent plus aux familles depuis huit mois. Ils n’ont pas rendu publics les enseignements du rapport de l’IGAS ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Robinet :

Notre système de santé actuel présente un avantage : il permet à tous les enfants de France de bénéficier librement et à n’importe quel moment de leur vie du suivi de leur développement et de la prise en charge de leurs pathologies par un pédiatre, médecin spécialiste ayant reçu pendant quatre ans une formation spécifique consacrée à l’enfant, de la naissance à l’âge adulte. Cette formation est enrichie d’une expérience professionnelle et d’une formation continue exclusive. Il appartient ainsi aux partenaires conventionnels de mettre en place un plan de prise en charge de la santé de l’enfant à des âges spécifiques qui s’appuie sur une véritable c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernadette Laclais, rapporteure de la commission des affaires sociales :

L’avis est défavorable, la commission ayant repoussé ces amendements, mes chers collègues de l’opposition. Je suis étonnée de votre proposition d’encadrer aussi strictement la négociation entre les médecins et l’assurance maladie qui vise à définir les missions du médecin traitant des patients de moins de seize ans. Vous voulez en effet inscrire dans la loi la définition d’un plan de prise en charge de l’enfant, alors que dans sa rédaction actuelle, le texte habilite les partenaires conventionnels à définir les missions particulières des médecins traitants. Je vous entends souvent évoquer la libert...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Le Callennec :

Le présent amendement ressemble fort à celui que notre collègue Alauzet a défendu tout à l’heure. Nous proposons en effet de reconnaître à la sage-femme compétence pour orienter directement une patiente vers un médecin spécialiste, sans passer par le médecin traitant, à l’occasion des examens qu’elle est amenée à lui prescrire pour le suivi de sa grossesse. Mme la présidente de la commission des affaires sociales a fait valoir tout à l’heure que cette mesure permettrait de gagner du temps et de l’argent. Cependant, l’amendement a été retiré à la demande de la ministre, ce qui est regrettable. Mme la ministre a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlie Aboud :

La définition de ce rôle me paraît relever de la loi. Reconnaître cette profession ne reviendrait pas à minimiser le rôle du médecin traitant ou du médecin référent. Cela permettrait un gain de temps et, surtout, une optimisation des soins pour les femmes.