Interventions sur "simple"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Le législateur a eu la sagesse en 2011 d'effacer la prééminence du désir d'enfant au profit de ce qui doit demeurer notre boussole, et qui peut se réduire à une question simple et essentielle : ce qui est bon pour l'enfant et conséquemment, pour l'homme ou la femme qu'il deviendra. En ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, vous leur donnez accès au droit d'adopter. Nous, nous croyons qu'il est bon, qu'il est mieux pour un enfant d'être élevé par un père et par une mère, qu'ils soient biologiques ou adoptifs. Vous nous objectez que ce modèle n'est pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Balkany :

Nous aurions gagné beaucoup de temps si vous aviez écouté les élus de l'UMP qui vous réclamaient simplement un référendum.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dhuicq :

...bile et combien, quand ils changent de position, les défenseurs du droit, du moins certains d'entre eux, se transforment immédiatement en totalitaires absolus. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Nous parlons à présent d'enfants nés de la rencontre d'un homme et d'une femme peu importe la durée de cette rencontre et les difficultés qui ont pu se présenter : la question semble donc plus simple. Néanmoins, je pense et je tiens à répéter que jamais aucune étude fiable ne nous permettra de trancher la question. Je pense donc que cet argument ne devrait plus être utilisé, ni dans un sens ni dans l'autre, car raisonner à partir d'échantillons représentatifs et de populations témoins, ce serait contrevenir à l'éthique la plus élémentaire. Il se pose ensuite, selon moi, des questions d'âge, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

Vous conviendrez qu'il s'agit d'un vrai problème. Si nous adoptions votre amendement, nous serions de nouveau traduits devant la Cour européenne des droits de l'homme qui nous condamnerait une fois de plus. En votant pour ce projet de loi et contre vos amendements, nous souhaitons simplement que la loi soit indifférente à l'orientation sexuelle. C'est parce que la loi sera indifférente à l'orientation sexuelle que le marquage social qui existe encore contre l'homosexualité finira par disparaître et rendra encore plus vif l'aspect ringard de vos raisonnements. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Fromion :

C'est simplement prendre conscience de ce qu'est la société, et non de ce que voudriez ce qu'elle devienne. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) C'est pourquoi, comme mes collègues, je pense qu'il faut privilégier l'adoption par les couples hétérosexuels.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Nous avons le sentiment, madame la ministre déléguée à la famille, de nous heurter à un mur d'incompréhension sur cette affaire de gestation pour autrui. Ce que nous nous efforçons de soutenir, amendement après amendement, c'est une idée simple et forte : la gestation pour autrui est interdite en droit international parce qu'elle est contraire à l'ordre public. Ce que nous souhaitons, c'est qu'elle ne produise strictement aucun effet dans l'ordre juridique français. Je comprends que vous n'acceptiez pas ce raisonnement, puisque cette circulaire, justement qualifiée d'ignoble par notre collègue Claude Goasguen tout à l'heure, reconnaît à...