Interventions sur "ambition"

10 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

Malheureusement, quand je lis le texte de loi et le rapport annexé, je ne retrouve ni les éléments de cette ambition ni la refondation que vous évoquez. On peut le comprendre dans le texte de loi lui-même puisque, nous le savons tous, la matière éducative n'est pas une matière législative. Il n'est donc pas tout à fait illogique que, dans le corps même de la loi, il n'y ait pas d'ambition réelle en tant que telle. Simplement, on s'attendrait, dans une loi de programmation, a fortiori dans une loi d'orientation...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

... enseignants, réforme des rythmes scolaires, priorité au primaire. S'agissant d'abord de la réforme des rythmes scolaires, nous n'allons pas refaire le débat. Il a lieu en ce moment même dans l'ensemble des conseils municipaux et chacun mesure la réussite de votre réforme. Le président de la commission, il y a quelques instants, se félicitait que la ville de Paris s'engage dès 2013 et il avait l'ambition qu'une grande majorité des communes françaises suive Paris pour cette date. Malheureusement, il me semble que quand on regardera la réalité des chiffres, la plupart des collectivités locales feront ce choix en 2014, pas en 2013.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

...ernative pour refonder véritablement l'école, qui a besoin de cette refondation. Nous partageons le constat que vous formulez dans l'exposé des motifs de votre texte. Notre école souffre de trois maux principaux, que vous avez évoqués tout à l'heure. Aujourd'hui, l'école ne sait pas suffisamment gérer les inégalités de naissance. Elle les reproduit plus massivement qu'ailleurs, contrairement à l'ambition première de l'école de Jules Ferry, que nous acceptons tous. L'école ne sait pas former une élite suffisamment nombreuse pour produire les têtes chercheuses dont nous avons besoin pour bâtir une compétitivité française dans l'innovation et la recherche. Ensuite, notre système scolaire ne sait pas répondre aux objectifs fixés à Lisbonne : 50 % d'une classe d'âge doit parvenir au niveau licence. En...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

...rd'hui en élevant le niveau de compétences et de connaissances globales de l'ensemble de nos générations. C'est à cette condition que nous serons compétitifs et aussi que nous lutterons le plus efficacement contre le chômage durable des jeunes. Nous savons que le taux de chômage des jeunes est directement lié à leur niveau de qualification. Il nous faut donc l'élever. Voilà à nos yeux la première ambition à nourrir. La deuxième objectif, c'est évidemment la lutte contre les inégalités de naissance, terribles en France. Notre promesse républicaine de méritocratie à la française, nous ne savons plus la tenir. Notre système a même plutôt tendance à reproduire les inégalités de naissance. Les enquêtes Pisa se suivent et se ressemblent pour constater l'aggravation plutôt que l'amélioration de la situa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

...lles qui en sont à l'origine. Cette architecture a été créée à l'époque de Jules Ferry et confirmée au sortir de la Seconde guerre mondiale, notamment en 1950 lors de la rédaction du décret sur le statut des enseignants. Elle reposait sur le souhait que l'ensemble des membres d'une génération sache lire, écrire et compter, en particulier les enfants d'ouvriers et de salariés agricoles. Mais notre ambition se limitait alors à cela. Je vous rappelle qu'en 1950, 50 % d'une classe d'âge atteignait le collège, et à peine 15 % le lycée. Notre ambition en la matière a profondément évolué avec le collège unique, la scolarité obligatoire et le socle commun de connaissances, de compétences, et demain de culture. Autrement dit, nous devons réorganiser notre cycle primaire afin que l'attente de la société, c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

...accalauréat général et technologique vers l'enseignement supérieur. Nous devons également amener une génération complète au bac professionnel, seule arme aujourd'hui pour trouver un emploi. Le taux d'insertion professionnelle des BEP et des CAP n'est pas inintéressant mais nous conservons 40 % de chômage à ce niveau de diplôme, alors qu'il est proche de 20 % au niveau du bac professionnel. Notre ambition est donc de conduire 100 % d'une génération à un bac professionnel ou plus afin d'élever le niveau de connaissances et de compétences dans notre pays. Nous devons donc rapprocher et mettre en cohérence les niveaux bac 3 et bac + 3 afin d'atteindre l'objectif de 50 % d'une génération diplômée du supérieur. Enfin, nous devons bien évidemment pousser les feux de l'enseignement supérieur long dans ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

...tatut des enseignants et inclure dans leur temps de travail autre chose que la seule transmission des savoirs disciplinaires. Malheureusement, votre texte de loi, monsieur le ministre, n'en pipe mot. Le rapporteur nous a dit en commission que vous le feriez à un autre moment et que vous alliez y réfléchir. Dont acte ! Mais puisque vous faites une loi d'orientation, pourquoi ne pas y insérer cette ambition ? Ce n'est malheureusement pas le cas, il n'y a rien en la matière dans votre texte !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoist Apparu :

...lieue et une école primaire rurale comme une école primaire de centre ville. Cet élément ne figure pas davantage dans votre texte. On y trouve, je crois, une fois le mot « autonomie », dans le rapport annexé, mais d'orientation, point. Je trouve dommage et décevant que manquent à ce texte de loi les vrais piliers de la refondation, c'est-à-dire une nouvelle architecture scolaire et une véritable ambition de réforme du statut de l'enseignant et de l'établissement. Pour ces raisons, nous nous opposerons à ce texte car nous avons une ambition bien différente pour notre école. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Carpentier :

Quel dommage, monsieur Apparu, que vous n'ayez pas été le ministre de l'éducation du précédent gouvernement ! Effectivement, vous avez développé des idées qui ne sont pas les nôtres, c'est clair. En tout cas, nous avons, nous, une ambition, que nous avons affirmée dès le début de la législature. Vous, vous n'avez pas marqué d'ambition : vous avez détricoté, pendant cinq ans, notre éducation nationale, en la dépouillant de ses moyens. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) C'est là le fond de notre divergence. Nous souhaitons mettre les moyens au coeur de l'éducation. Oui, c'est l'objectif de la législature : un effort de la s...