Interventions sur "priorité"

21 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Carrillon-Couvreur :

...er. Plusieurs pays voisins ont avancé beaucoup plus vite que nous sur ces sujets. Certes, depuis 2005, le droit de chaque enfant à une scolarisation en milieu ordinaire au plus près de son domicile est désormais affirmé. Cependant, au-delà de l'affirmation, il convient que ce principe trouve une application réelle. Monsieur le ministre, vous avez raison de placer l'école primaire au coeur de vos priorités dans ce projet de loi, mais il faut maintenant que nous puissions favoriser les ouvertures et coopérations nécessaires entre les établissements spécialisés et l'école. État, école, institutions médico-sociales et collectivités locales : tous ces acteurs doivent à présent apprendre à harmoniser leurs pratiques et coopérer de façon novatrice.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Fournier-Armand :

... handicaps ou aux besoins éducatifs particuliers. Contre cette mise à mal du système scolaire, nous relevons aujourd'hui le défi d'une vraie formation au métier d'enseignant, du développement des ressources numériques, de la refondation des enseignements et des apprentissages, ainsi que de la mise en forme des temps scolaires et éducatifs au service de la réussite des élèves. L'école devient une priorité de la nation. Il ne s'agit pas de revenir à un état antérieur, mais d'écrire une nouvelle histoire collective du bien le plus précieux que nous avons en partage : l'avenir de nos enfants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Jacques Vlody :

...a majorité pour l'ensemble du quinquennat. Il ne s'agit pas de changements à la marge, ici ou là, mais bien d'un changement de l'école pensé dans sa globalité. Des objectifs ambitieux sont fixés. Il s'agit de bâtir une école plus juste pour tous et exigeante pour chacun, de faire réussir tous les élèves et d'élever le niveau général de connaissance, en se donnant les moyens de les atteindre : la priorité au primaire, la création de 60 000 postes, les nouvelles pédagogies, les rythmes éducatifs, le service public du numérique éducatif, la formation des enseignants. Je me réjouis d'ailleurs de l'ouverture d'esprit qui a permis, en commission, d'introduire dans les ESPE des modules spécifiques formant les futurs enseignants aux particularités de l'apprentissage du français en milieu créolophone. C'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Lise Dufour-Tonini :

...accueil d'enfants. Courage encore s'agissant de la formation de tous les acteurs du système avec les écoles supérieures du professorat et de l'éducation, avec l'accès au numérique et bien d'autres points que nous aurons l'occasion d'évoquer tout au long de cette semaine. Pour conclure, l'article 1er préfigure un acte fort de ce quinquennat, une promesse du Président de la République : donner la priorité à notre jeunesse et lui offrir toutes les chances de réussir quelle que soit son origine sociale et culturelle. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Ménard :

La priorité donnée par François Hollande à la jeunesse, à l'éducation pendant la campagne électorale trouve sa traduction dans ce projet de loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République. Cet engagement sera tenu. C'est extrêmement important car l'école a été malmenée ces dernières années. 20 % des élèves âgés de quinze ans sont en grande difficulté, soit une augmentat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Calmette :

...atisfaisantes. Dans ce contexte, les annonces de pertes d'enseignants au niveau d'un département suite aux répartitions infra-académiques créent chaque année des situations d'extrême tension dans les départements concernés. Cela rend ensuite très difficile la concertation relative à l'évolution de la carte scolaire à l'intérieur même des départements. La refondation de l'école est désormais une priorité à l'intérieur de laquelle l'école primaire tient la première place. Il ne faudrait pas que, dans certains départements, la suppression de postes brouille, occulte la rupture totale de votre politique par rapport à celle menée précédemment. 14 000 nouveaux postes sont destinés à l'école primaire. Dans ce cadre, il doit être possible de permettre une meilleure lisibilité sur plusieurs années, afin...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnick Le Loch :

... devons modifier les rythmes scolaires, la durée des congés d'été, qui pénalise plus de deux millions d'enfants ne partant pas en vacances. Il nous est à tous insupportable que 140 000 jeunes sortent du système scolaire sans aucun diplôme. Nous sommes tous conscients de l'inégalité de notre système éducatif. Nous partageons depuis longtemps l'ambition qui est la vôtre, monsieur le ministre, de la priorité donnée à la maternelle et au primaire, avec des moyens supplémentaires. Nous avons toujours dénoncé les calculs internes de certaines organisations, lorsque celles-ci oubliaient l'intérêt des élèves. Nous avons tous dénoncé les attaques profondes contre notre système éducatif, notamment durant les dix dernières années, avec la suppression de milliers de postes et l'abandon de la formation des maî...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGerminal Peiro :

Monsieur le ministre, madame la ministre chargée de la réussite éducative, la réforme que vous portez est emblématique de l'action du Gouvernement dans le sens de la justice et de l'égalité. Elle donne du sens à l'action gouvernementale. Donner la priorité au primaire, assurer une meilleure formation des maîtres, renforcer les filières professionnelles, créer 60 000 postes, tout cela va dans le sens de l'égalité et notamment de l'égalité des chances. Nous savons, nous, que, pour les enfants de notre pays, et notamment ceux des milieux les plus défavorisés, tout se joue à l'école. La réforme des rythmes scolaires fait aussi l'objet d'un large conse...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Vergnier :

... l'opposition. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Les critiques qu'ils formulent sont à la marge, et les conseils qu'ils vous donnent masquent un véritable repentir de dix années de gestion désarticulée d'une éducation qui avait perdu son épine dorsale. Il faut redonner à l'école un sens qu'elle était en train de perdre. Et pour donner un sens, il faut remettre les choses en place. La priorité à l'école maternelle et élémentaire est donc essentielle. Il faut commencer par là où tout se joue, où tout se construit. Les fondations, vous l'avez dit vous-même, sont essentielles, mais, pour construire de bonnes fondations, il faut de bons ouvriers. (« Oh la la ! » sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Sommaruga :

...e, madame la ministre, chers collègues, nous avons enfin une grande loi pour bâtir une école juste et efficace. Cette loi est la première étape de la refondation de l'école, c'est une première étape riche, à l'image de cet article 1er qui comprend un nombre important de mesures-clés. Nous l'avons déjà dit, mais je pense que c'est un véritable plaisir de le répéter : 60 000 postes supplémentaires, priorité au primaire, formation des enseignants, scolarisation des moins de trois ans, place des parents nous en avons parlé tout à l'heure et je me réjouis à ce sujet de l'adoption d'un amendement que j'ai présenté sur l'aide à la parentalité au collège, là où il y a en général rupture avec les familles. Il était vraiment temps, après dix ans de casse, que l'école ait un avenir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Doucet :

...laire. Mille postes de formateurs, c'est mettre fin non seulement à la défection des jeunes diplômés, mais aussi à leur démission en cours d'année. Cet article représente donc une réconciliation de la République et de l'école mais aussi de la jeunesse et des savoirs, celle des familles, des enseignants et de l'institution. Dès les premières lignes, il désigne la refondation de l'école comme la priorité de la nation. C'est donc aussi la réhabilitation d'un vocabulaire républicain, d'un projet qui replace nos fondamentaux et l'ambition scolaire dans l'espace public. Madame la ministre, monsieur le ministre, nous le porterons avec vous. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVirginie Duby-Muller :

...s de la majorité. Vous évoquez une refondation, impliquant que les fondations sont mauvaises, ce qui est juste, puisque de nombreuses études, aussi bien nationales qu'internationales, témoignent d'un décrochage patent de nos élèves. Néanmoins, le rapport présenté ici n'est pas porteur d'un nouveau souffle ni d'une nouvelle ambition pour l'école. Il traduit au contraire le manque de clarté et de priorités d'une loi bavarde, alors que l'efficacité aurait exigé une loi plus explicite et plus claire. C'est pourquoi nous demandons la suppression de cet article. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

...nt de compte politique. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Il y a également des éléments statistiques sur l'échec scolaire qui devraient figurer dans un exposé des motifs plutôt que dans un texte législatif. Quant aux objectifs fondamentaux du projet de loi, ils mériteraient, eux, de figurer dans le texte de loi lui-même et non dans son annexe, qu'il s'agisse, par exemple, de donner la priorité à l'école primaire ou de développer une grande ambition numérique, car nous sommes là au coeur du projet de loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Cet amendement n° 622 tend à rédiger ainsi la fin du premier alinéa : « La loi de programmation et d'orientation a pour objectif d'ériger l'école en priorité de la nation. » Nous pensons qu'une telle rédaction donnerait de la force à un projet de loi sur l'école. Le premier alinéa du projet de loi se termine ainsi : « Elle doit être complétée par de nombreuses autres actions qui relèvent de réformes et de dispositions non législatives. » Nous estimons que cette rédaction n'apporte strictement rien au texte, qu'elle ne fait que cautionner son caractèr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Avec cet amendement, nous souhaitons donner un peu de concision à l'alinéa 1. Le projet de loi et le rapport annexé étant bavards, comme nous l'avons montré, un peu de concision ne nuirait pas. Nous proposons ainsi de dire dans cet alinéa que « la loi d'orientation et de programmation a pour objectif d'ériger l'école en priorité de la nation. » Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, et le message est fort. Au lieu de cela, nous avons des formules alambiquées, un rapport annexé qui a pris de l'ampleur, passant de 253 à 264 alinéas. L'objectif de ce rapport annexé a été beaucoup plus de ne rien oublier que d'annoncer des priorités. Quant au terme de refondation, il est usurpé : il n'y a pas de nouvelles fondations e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Je pourrais lire à nos collègues de l'opposition l'actuel code de l'éducation que nous ne transformons pas : « L'éducation est la première priorité nationale. » Sans avoir fait beaucoup d'études de lettres, contrairement sans doute à Mme Genevard, il me semble que cela veut dire à peu près la même chose que vos amendements qui sont donc satisfaits, même si vous ne l'êtes pas forcément. Vos amendements me paraissent d'autant plus curieux que vous vous contredisez : tout à l'heure, vous avez défendu des amendements de suppression qui avaient...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...apport des modifications significatives. Nous sommes particulièrement attachés à celle que nous présentons ici. Parler de refondation est un a priori qui cherche à dresser une politique contre à une autre, alors qu'un sujet comme l'école mérite que l'on rassemble la République et la nation. C'est la raison pour laquelle nous proposons de commencer l'alinéa 3 de ce rapport annexé par : « L'école, priorité de la nation » Il devrait y avoir un consensus général pour affirmer cette priorité. Accepter cet amendement irait pleinement dans ce sens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Je vais le défendre, madame la présidente. Nous souhaitons changer le terme de refondation, qui est usurpé puisqu'il n'y a pas de refondation dans ce texte, pour rappeler clairement, dans une volonté de rassemblement que nous avons du mal à faire partager, à en juger par les propos plus polémiques que rassembleurs que nous entendons , que l'école est la priorité de la nation. Il n'est pas inutile de le rappeler, monsieur le rapporteur, sans avoir besoin d'inventer des mots comme celui de refondation qui enivrent mais qui n'ajoutent rien, surtout quand ils ne s'appuient pas sur de nouvelles mesures. C'est pour cela que nous souhaitons qu'il soit indiqué au début de l'alinéa 3, clairement, sobrement mais avec beaucoup de force : « L'école, priorité de la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Durand, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Défavorable, pour les mêmes raisons que tout à l'heure. Pour que les choses soient définitivement claires, du moins je l'espère, quant au mot refondation, je voudrais vous lire cette phrase de Claude Lelièvre, historien de l'éducation : « Le thème de la refondation de l'école républicaine doit en effet d'abord et avant tout être compris comme la priorité enfin donnée aux fondations, c'est-à-dire à l'école maternelle et à l'école élémentaire, puis au collège, et à ce qui est jugé fondamental, à savoir la qualité et la formation professionnelle des enseignants, la question de la culture qui doit être effectivement maîtrisée par chacun, l'attention privilégiée aux élèves fragiles. » Voilà ce qu'est la refondation, et c'est ce que propose cette loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Breton :

Pourquoi remplacer « organiser » par « refonder » ? Le verbe refonder implique un changement dans les fondations et l'établissement de priorités. Or très clairement, il n'y a pas de priorités : le rapport annexé tient plus du catalogue ou de l'inventaire ; il cherche à ne rien oublier plutôt qu'à établir clairement les axes et les orientations que l'on souhaite prendre. Nous préférons aussi le verbe « organiser », en cette période où la situation budgétaire très contrainte oblige à raisonner à moyens constants et à imaginer une organisa...