Interventions sur "peuple"

15 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

...gression. Le décalage est complet entre certaines élites politiques, administratives et financières qui tirent parti d'une ouverture économique débridée et ceux qui la subissent à travers les délocalisations, la pression sur les salaires ou le dumping social. L'attente demeure d'une Europe qui protège de la crise, qui lutte contre les inégalités et qui oeuvre pour un vrai rapprochement entre les peuples. Mais cette attente s'étiole dangereusement. Pendant ce temps, l'Union européenne n'a qu'un seul but : rassurer les marchés financiers, restaurer leur confiance. Elle n'a qu'un credo, sacrifier les dépenses publiques par une succession de mesures d'austérité dans l'hypothétique espoir de lendemains qui chantent. Mais ne voyez-vous pas que c'est au peuple qu'il faut redonner confiance, de toute ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

La ratification à marche forcée du traité Sarkozy-Merkel plonge un peu plus l'Europe dans le déni démocratique. En bafouant en 2005 le « non » des peuples français et néerlandais à l'Europe des marchés financiers et de la libre concurrence, une fracture profonde s'est ouverte entre les peuples européens et leurs dirigeants. Le Gouvernement ne fait que l'accentuer en refusant d'associer les Français au débat sur la construction européenne. Oui, il fallait avoir l'audace politique de soumettre ce texte à la souveraineté populaire et de se confronte...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

...re européen : le Conseil constitutionnel a rendu le 9 août dernier une décision politique, malgré les transferts de souveraineté bien réel contenus dans ce traité et la modification du fonctionnement de nos institutions. Comment ne pas percevoir dans sa décision une lecture pour le moins alambiquée du texte du traité qui, en tordant les mots et la syntaxe, parvient à esquiver le retour devant le peuple souverain ? Suivant les desiderata du Gouvernement autant que leurs propres convictions idéologiques, les sages ont construit leur raisonnement juridique pour parvenir à une fin déterminée à l'avance : éviter une réforme constitutionnelle. Un tel raisonnement a peu à voir avec un jugement en droit : c'est un jugement d'opportunité politique. Doit-on s'en étonner, de la part d'une institution co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

...irment certains membres du Gouvernement, le traité budgétaire et sa loi organique n'ont rien d'anecdotique. Ils touchent aux modalités d'élaboration du budget du pays et, par suite, à l'ensemble des dépenses de l'État, de la sécurité sociale et des collectivités territoriales. Je rappelle que l'article 14 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen affirme avec force la souveraineté du peuple en matière budgétaire : « Tous les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée ». Ce principe est bafoué au nom de la discipline budgétaire. La Commission européenne et le Haut Conseil des finances publ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...rvée exclusivement au financement des dépenses d'investissement et la règle dont nous discutons actuellement. Pouvez-vous, monsieur Muet, me rappeler combien il reste de dépenses d'investissement dans la loi de finances à venir ? Il en reste 16 milliards, c'est-à-dire 0,8% ! La règle que vous proposez est donc à peu près équivalente à la règle d'or au sens centriste. Ce qui fait le malheur des peuples, ce n'est pas la règle d'or : c'est ceux qui l'ont oubliée, qui ont surendetté leurs peuples et qui les amèneront un jour à un régime dictatorial ! Tous les démocrates devraient être d'accord avec la règle d'or ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UDI et du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGaby Charroux :

...is de finances. C'est aussi pour la forme qu'il contrôlera l'exécution de ces lois, ses pouvoirs de contrôle étant alors devenus parfaitement redondants. Nous serons en plein simulacre démocratique, car il ne restera bientôt plus de la souveraineté budgétaire qu'un squelette de procédures soumises à un contrôle pointilleux. « Ce n'est pas nouveau » répondront ceux qui se flattent de dépouiller le peuple et le Parlement de sa souveraineté. « Il n'y a rien dans ce texte qui ne se trouve déjà dans les traités signés par la France », diraient-ils. Nous passons, ainsi, d'un régime de surveillance à un régime de contrôle actif de la politique économique et budgétaire, assorti d'un régime de sanction automatique. Nous remettons également très directement les clefs de notre politique économique et budgé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...ux de la démocratie devrait être d'accord sur la règle d'or, c'est-à-dire sur l'interdiction de s'endetter pour financer des dépenses de fonctionnement. Je me suis battu et j'ai déposé je ne sais combien d'amendements en ce sens. Comment pouvez-vous défendre des thèses inverses ? Pourriez-vous d'ailleurs nous expliquer quelles règles de bonne gouvernance préconise le groupe GDR ? Faire croire au peuple que l'on peut vivre à crédit en ruinant les générations futures ? Le déficit de fonctionnement du budget de l'État et de la sécurité sociale, c'est immoral, c'est anti-économique, car c'est plomber la croissance à long terme comme le montrent les exemples du Japon, de la Grèce et bien d'autres, et c'est anti-démocratique, car c'est saborder la démocratie. Pourquoi ne parlez-vous pas des règles d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

Des programmes comme Airbus ont été faits avant, tout comme la politique agricole commune. Nous considérons donc pour notre part que les États-nations, et non le fédéralisme, ont encore une force propulsive de développement des progrès sociaux. Car quand vous parlez, monsieur de Courson, il y a dans votre discours un grand absent : le peuple ! Bien sûr, vous allez dire que c'est de la démagogie populiste. Mais jamais, dans cet hémicycle, vous ne parlez du peuple !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Asensi :

À votre vue comptable de la société, nous en opposons une autre qui met le peuple au centre des décisions et du progrès.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

...es modestes et des innovateurs. C'est pour eux que nous voulons nous engager dans le redressement des comptes publics. Nous ne laisserons pas le monopole de l'honneur, de la combativité, de la défense des plus modestes à ceux qui déclarent ce fut le cas d'un candidat à l'élection présidentielle que « la dette n'est pas un problème ». Dire cela c'est faillir à son devoir, qui est d'éclairer le peuple et de dire la vérité. Ni la foi aveugle dans les forces du marché, ni le rêve du grand soir européen, encore moins un repli nationaliste fatal ne pourront répondre aux défis qui sont devant nous. Nous n'avons plus le temps de nous abriter derrière les certitudes passées, qui n'ont plus désormais pour unique vertu que de rassurer, de rassembler les militants, de mobiliser son électorat. Face à l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Carpentier :

Il y a aussi le terrible chantage, il faut bien le dire, qu'exercent les marchés financiers. Ils ne se résignent pas, ils ne partagent pas, et peu importe pour eux que les peuples trinquent ! Voilà, le contexte est là. Depuis son élection, le Président de la République et le Premier ministre ne sont pas restés l'arme au pied. Ils ont, avec nous, la majorité, engagé des réformes positives en France ; ils ont aussi fait de nouvelles propositions à nos partenaires européens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarion Maréchal-Le Pen :

...nir de la Nation Dans les ouvrages de droit constitutionnel, on lit qu'un État souverain se caractérise par le droit de battre monnaie, d'avoir des frontières, d'écrire ses lois. Dans les ouvrages d'histoire, on rappelle également que les États Généraux de 1789 ont été convoqués pour répondre aux revendications sur l'égalité devant l'impôt et le besoin de contrôle des finances de l'État par le peuple. Aujourd'hui, que reste-t- il de cet héritage juridique et historique, alors que 80 % de nos règles de droit nouvelles sont issues de textes communautaires ? Que reste-t-il du contrôle de nos frontières après Schengen, l'OMC, et les principes de libre circulation généralisés, englobant autant les hommes que les capitaux, les biens que les services ? Quel sera notre rôle, lorsque l'Union europé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Caresche :

...e de la zone euro. Il faudra évidemment aller plus loin, et la France apportera avec force sa voix à l'ample débat sur le futur de l'Europe dont on sent qu'il commence à s'imposer sur tout le continent. Dans l'attente de l'engagement de ce vaste chantier, le projet de loi organique, loin de nous enfermer dans un carcan d'austérité dont l'inanité saute aux yeux de tous ceux à qui la souffrance des peuples importe, nous encourage à l'inverse à reprendre en main nos finances publiques en les intégrant, de manière solennelle, dans une perspective de moyen terme clairement assumée. Il nous rappelle utilement que l'assainissement, auquel notre majorité apportera dans quelques jours une contribution historique, n'est pas une contrainte venue de Bruxelles, mais un choix pour retrouver la maîtrise de not...