J'insiste sur le rôle, en la matière, qu'a joué l'Union soviétique, en particulier pour ce qui concerne les républiques musulmanes. Du fait de la conjugaison du poids de la géographie et de l'histoire, la corruption a perduré jusqu'à aujourd'hui dans certains États comme le Turkménistan, l'Ouzbékistan, le Kirghizistan. Il s'agit en outre de lieux privilégiés du trafic de drogue – on songe à la fameuse route de la Soie, la route de l'héroïne, de l'opium…
Les observateurs de l'ONU ont, j'y ai fait allusion, suivi l'application du décret présidentiel de 2007 sur la lutte contre la corruption et ont constaté que le gouvernement était bien déterminé à la mener – une politique vivement soutenue, selon eux, par l'opinion publique et dont les premiers résultats sont positifs. Cela ne signifie toutefois pas que la corruption soit totalement éradiquée.