Intervention de Julie Sommaruga

Séance en hémicycle du 26 février 2013 à 15h00
Questions au gouvernement — Concours de l'enseignement public

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulie Sommaruga :

Monsieur le ministre de l'éducation nationale, alors que notre assemblée s'apprête à examiner, à compter du 5 février, la loi de refondation de l'école, les premiers effets de la reconquête éducative se font sentir dans notre pays. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Le plus parlant d'entre eux est l'augmentation de 46 % du nombre d'inscrits aux concours de l'enseignement public : 138 000 personnes sont inscrites pour la session 2014 alors que 94 300 s'étaient inscrites pour la session 2013.

Grâce à la détermination du Gouvernement, l'éducation et ses métiers redeviennent attractifs. Grâce à l'action du gouvernement, l'école est en voie de redevenir un pilier de la République qui redonne du sens à l'égalité des réussites et à un destin commun.

Ceux qui pendant dix ans ont abîmé l'école ne sont pas en mesure de donner des leçons. Ils ont fait de l'éducation la variable d'ajustement budgétaire, ils ont multiplié les réductions de postes et les fermetures de classes.

Personne ne peut oublier qu'ils ont poursuivi cette politique alors que 150 000 jeunes sortaient chaque année du système scolaire sans diplôme et que la France n'avait de cesse de dévisser dans les classements éducatifs internationaux.

Chers collègues, la vérité est simple : avec les créations de postes dans l'éducation nationale, avec les emplois d'avenir éducation, avec cette grande loi de refondation de l'école qui consolide notre système éducatif de la maternelle au lycée, le Gouvernement de Jean-Marc Ayrault agit sans relâche pour réactiver la promesse républicaine et pour faire enfin de l'école une priorité. (Exclamations continues sur les bancs du groupe UMP.)

Monsieur le ministre, face à l'urgence du dossier éducatif, votre action est à la hauteur du défi colossal auquel nous faisons face. Alors que nous en récoltons les premiers fruits…

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