Intervention de Pierre Lellouche

Séance en hémicycle du 27 février 2013 à 15h00
Débat sur le mali : au-delà de l'intervention militaire perspectives de reconstruction et de développement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lellouche :

Monsieur le président, messieurs les ministres, mesdames les présidentes, le Président de la République a décidé le 11 janvier dernier de faire intervenir nos forces armées au Mali pour arrêter une incursion de terroristes islamistes vers le sud du pays. Depuis le début de ce mois, nous sommes entrés dans une nouvelle phase que j'appellerai une phase de guérilla asymétrique.

Après avoir reconquis les villes du nord du Mali, nos soldats sont engagés désormais dans des combats probablement longs et difficiles avec des éléments terroristes dans le nord du pays. Cette nouvelle phase n'est pas sans rappeler la guerre d'Afghanistan où nous sommes intervenus onze années durant avant que le Président Hollande, nouvellement élu, ne décide de retirer nos forces à la fin de l'année dernière.

Dans ces conditions, sans qu'il soit question de remettre en cause les prérogatives constitutionnelles du Président de la République et encore moins le bien-fondé de la lutte contre le terrorisme, un certain nombre d'interrogations se font jour, interrogations que l'opposition a le devoir de soumettre ici au Gouvernement.

Première interrogation : quelle est désormais la mission des forces françaises et quand pensez-vous que cette mission sera remplie ? Quand envisagez-vous le retrait des forces françaises ? Nous avons entendu sur ce point des déclarations contradictoires de la part des ministres des affaires étrangères et de la défense.

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