Intervention de Philippe Gomes

Séance en hémicycle du 11 mars 2013 à 16h00
Refondation de l'école de la république — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gomes :

Les journées qui viennent permettront de le faire. Je dirai simplement, en conclusion : oui à la priorité au primaire, encore faut-il définir les modalités de mise en oeuvre de cette priorité. Oui à la scolarisation dès trois ans, notamment dans les territoires en difficulté, et oui à la refondation de la formation : c'est essentiel, mais là aussi, derrière les titres et les dénominations, qu'en est-il véritablement ?

Mais non, monsieur le ministre, parler de « refondation » ne nous semble pas adapté, parce qu'une refondation qui fait l'impasse sur les collèges et les lycées ne peut pas être une refondation de l'école. Parce que ne pas traiter des filières professionnelles et technologiques, et d'une manière plus générale des liens entre l'école et l'entreprise, ce n'est pas non plus une refondation véritable. Parce que le statut des enseignants et la question de leurs obligations de service sont des éléments fondamentaux d'une éventuelle refondation. Parce que la question du degré d'autonomie des établissements n'est pas une question accessoire ou anecdotique, c'est une question essentielle. Enfin, parce que le partenariat avec les parents et les collectivités est aujourd'hui un élément important de notre vie et que l'école doit s'insérer dans ces partenariats nouveaux qu'il convient de créer, de conforter et de réajuster.

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