Intervention de Julien Aubert

Séance en hémicycle du 13 mars 2013 à 21h30
Refondation de l'école de la république — Article 1er et rapport annexé, amendement 1129

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Ce n'est pas seulement une question de mots ; c'est une question de philosophie. Si certaines zones sont prioritaires, cela signifie que les autres zones ne le sont pas. Cette logique binaire consiste donc, pardonnez-moi l'expression, à « mettre le paquet » à certains endroits.

Au contraire, procéder à une répartition proportionnée des moyens suivant les établissements suppose d'effectuer une analyse ad hoc de chaque cas et de dégager les moyens qui seront nécessaires par rapport au diagnostic établi. Par conséquent, dans le premier cas de figure, soit l'établissement se trouve dans la zone prioritaire soit il ne s'y trouve pas, alors que, dans le second cas, c'est l'ensemble de la communauté éducative qui passe au filtre d'une analyse, ce qui permet donc à chacun de voir midi à sa porte.

Vous le savez, lorsque les lettres de cadrage sont adressées aux membres du Gouvernement, certains ministères sont considérés comme prioritaires : les autres, par définition non prioritaires, disposent de moins de moyens. Adopter une répartition proportionnée des moyens pour les ministères permettrait peut-être une meilleure articulation et la prise en compte de priorités parfois moins prioritaires mais quand même importantes. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

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