Intervention de Jean-Marc Ayrault

Séance en hémicycle du 20 mars 2013 à 15h00
Motion de censure

Jean-Marc Ayrault, Premier ministre :

…que les très riches déposants participent fortement à l'effort nécessaire, en sus de l'aide qu'accordent à ce pays les mécanismes européens de stabilité. Il faut protéger, parce que c'est légitime, les petites gens, les gens modestes, les épargnants, qui n'ont pas à payer la facture des erreurs graves qui ont été commises par les marchés financiers. Voilà la position de la France ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

La solidarité, oui, mais la justice aussi, et cela vaut pour l'Europe.

Ce bloc de solidarité, c'est bien sûr le respect des règles communes auxquelles les États ont souscrit librement. C'est le cas de la France : ses engagements doivent s'appliquer scrupuleusement et elle les respectera.

Mais notre engagement, c'est aussi notre combat pour une nouvelle stratégie de croissance et la réorientation de l'Europe, combat pour lequel, dès le premier jour, François Hollande, Président de la République, a donné toute sa ferveur et apporté toute sa force. Ce combat a porté ses fruits, mais il est nécessaire de le poursuivre et de l'approfondir. (Interruptions sur les bancs du groupe UMP.)

Aujourd'hui, en effet, nous avons besoin de croissance en Europe. Or, la croissance ne peut pas seulement résulter d'un grand marché unique à l'intérieur de l'Europe, il faut aussi une politique industrielle et une politique énergétique communes.

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