Intervention de Christian Estrosi

Séance en hémicycle du 19 juillet 2013 à 21h45
Modernisation de l'action publique territoriale et affirmation des métropoles — Après l'article 41, amendement 447

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Estrosi :

Je suis très surpris par vos deux argumentations, celle du rapporteur relative aux centres de gestion comme celle de Mme la ministre qui réduit mon propos à une volonté de simplification.

Tout d'abord, monsieur le rapporteur, il me semble qu'entre les problèmes d'un centre de gestion et ceux de la collectivité elle-même, il convient de privilégier la collectivité, car sa volonté d'efficacité garantit des progressions de carrières pour nos personnels ; mais nous ne sommes pas d'accord sur ce point.

Dans le même esprit, madame la ministre, vous réduisez ma démarche à une simple volonté de simplification : ce n'est pas vrai ! Je pense à des hommes et à des femmes, je pense à des gens qui se sont engagés dans le service public et qui, pour certains, mettront dix ou quinze ans pour connaître une progression de carrière et accéder à un grade – par exemple à des fonctions d'administrateur, de cadre, qui en termes d'indices permettent d'améliorer le pouvoir d'achat et le revenu –, alors que cela ne prendrait que quatre ou cinq ans dans un EPCI.

Étant un homme engagé dans le dialogue social, je n'ai pas rédigé cet amendement tout seul : j'ai consulté les représentants de la CGT, de Force ouvrière, de la CFTC, de la CGE-CGC, avec lesquels je parle tout le temps, dans ma commune comme dans mon établissement public. Ceux-ci ne comprennent pas que le Gouvernement – d'hier comme d'aujourd'hui, car je mène ce débat depuis plusieurs années – ne souhaite pas accompagner les agents des collectivités pour leur assurer une progression aussi rapide que celle des EPCI.

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