Intervention de Arnaud Robinet

Séance en hémicycle du 23 octobre 2013 à 21h30
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2014 — Article 12

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Robinet :

…pour une vache à lait, comme le dit mon collègue Door, lors du PLFSS. Quelques chiffres remarquables et importants à retenir : les économies demandées dans le PLFSS via l’industrie du médicament représentent 56 % de l’effort de la Sécurité sociale, alors que ses dépenses représentent environ 15 %. Vous allez taxer encore une fois ces industries à hauteur de plus d’un milliard d’euros – précisément 1,3 milliard. Or 250 millions d’euros, cela représente une usine en France et 200 emplois. Aujourd’hui, la concurrence existe avec les industries étrangères, mais également entre filiales d’une même entreprise et d’un même groupe. Nous le voyons dans nos circonscriptions : des centres de recherche et d’innovation ferment et sont délocalisés, notamment en Grande-Bretagne, et des usines ferment également. Nous mettons un pan de notre économie à terre.

Nous avons besoin de l’industrie pharmaceutique, mais nous lui demandons beaucoup. Elle a accompli un certain nombre de progrès et elle a joué le jeu de la transparence, suite aux différents scandales sanitaires rappelés plus tôt par notre collègue Germain. Il serait bon aujourd’hui que le Gouvernement, l’État et les industries de santé partagent un véritable objectif, en accord avec le CSIS et ses quarante propositions. On a l’impression que l’on donne de la main droite pour reprendre de la main gauche.

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