Intervention de François Lamy

Séance en hémicycle du 22 novembre 2013 à 21h30
Ville et cohésion urbaine — Article 5

François Lamy, ministre délégué chargé de la ville :

Mais aujourd’hui, vous n’êtes jamais à 100 % du financement. Il s’agit toujours de financements croisés avec le département, la région, l’intercommunalité, éventuellement par fonds de concours. Quant au financement des opérations de rénovation urbaine, il y a les bailleurs, l’ANRU et ainsi de suite. On est dans le même cadre. L’avantage du contrat global, c’est de ne pas déconnecter la restructuration et le renouvellement urbains. Vous avez posé la question de savoir qui allait financer la maison de projet. Cela pourrait être l’intercommunalité ou la commune, mais avec ce qui a été voté tout à l’heure, cela pourrait également être l’ANRU.

Monsieur Richard, durant la pause du dîner, je vous ai expliqué comment cela fonctionnait à peu près partout. J’ai bien senti que votre inquiétude portait sur la commune urbaine isolée dans un océan de petites communes rurales qui ne voudraient pas s’occuper de politique de la ville. En général, la commune urbaine qui se trouve dans cette situation est la commune centrale. À l’intérieur d’une intercommunalité, on sait intéresser les communes rurales, et pas uniquement par des subventions. J’ai été président d’une intercommunalité comportant de petites communes rurales de 600 habitants, qui se posaient la question de savoir ce qu’elles faisaient au sein de l’intercommunalité. J’ai donc créé un service « petites communes » qui gère leurs subventions, leurs permis de construire. Cela a eu pour conséquence de les intéresser à l’ensemble du projet. C’est cela l’intercommunalité, c’est la capacité d’entraînement. Croyez un peu à la démocratie, à la force du projet.

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