Intervention de Marylise Lebranchu

Séance en hémicycle du 11 décembre 2013 à 21h30
Modernisation de l'action publique territoriale et affirmation des métropoles — Article 9 b

Marylise Lebranchu, ministre de la réforme de l’état, de la décentralisation et de la fonction publique :

Très franchement, en tant que membre du Gouvernement, je n’ai pas de mandat pour faire autre chose que de m’opposer à ces amendements.

Lorsque la question a été inscrite à l’ordre du jour de deux assemblées, un certain nombre d’études économiques ont été conduites. Il est très difficile pour moi de le dire parce que je suis membre du Gouvernement, j’avais défendu à un moment donné cette position, et je me suis rendu compte avec de bons économistes aménageurs du territoire que la barrière Rennes-Nantes était favorable sur le plan économique à Brest, Quimper, Vannes, Lorient, Nantes et Rennes mais défavorable à une zone allant de Lamballe à Saint-Brieuc. C’est un élément que nous n’avions jamais étudié ensemble.

Il faut donc remettre la question à l’ordre du jour et bien étudier les conséquences en termes d’équilibre économique. Quand je suis dans le Finistère, j’entends beaucoup parler, par exemple, de la barrière de Rennes. Les Finistériens pensent dans leur très grande majorité qu’il y a une barrière au niveau de Rennes, que le sud s’en sort mieux que le nord et qu’une barrière Rennes-Nantes serait encore plus forte. Il serait donc intéressant d’avoir des études d’impact car on envisagerait alors peut-être un autre périmètre que le seul périmètre historique.

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