Intervention de Thierry Benoit

Séance en hémicycle du 7 janvier 2014 à 21h30
Agriculture alimentation et forêt — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

Enfin, puisque nous devons concilier urgence écologique et urgence économique, je veux évoquer deux sujets. L’UDI souhaite que les groupements d’intérêt économique environnementaux, que vous créez par ce texte, soient bien définis et qu’ils profitent aux agriculteurs et aux exploitations agricoles. Que l’on fasse intervenir d’autres acteurs pour imaginer des projets territoriaux, pourquoi pas : ils peuvent apporter des ressources ou des idées. Mais les aides de l’État doivent bénéficier exclusivement aux exploitants et à leurs exploitations, c’est-à-dire aux professionnels de l’agriculture.

Par ailleurs, et c’est un point sensible de la trajectoire environnementale que vous souhaitez mettre en oeuvre, la généralisation des clauses environnementales dans les baux ruraux sera source de contentieux si cette notion n’est pas bien encadrée. Depuis quelques années, une petite musique se fait entendre dans notre pays, selon laquelle l’industrie, l’agriculture, et l’écologie s’opposeraient. Si nous voulons qu’elles ne s’opposent pas, il nous faut être précis en écrivant la loi. Même dans le cadre d’une agroécologie, nous devrons maintenir le cap d’une agriculture de production, d’une agro-industrie. Nous considérons que l’on ne peut pas dissocier agriculture et industrie agroalimentaire.

Je conclurai par l’enseignement agricole et les différentes formes qu’il prend, en portant un regard particulièrement attentif à la formation par alternance – car j’en suis issu : vous voyez que les maisons familiales et rurales font aussi de bons produits !

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