Intervention de Bernard Deflesselles

Réunion du 14 janvier 2014 à 17h00
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Deflesselles :

Le talent des rapporteurs a failli tout emporter. Mais attention à ne pas faire trop de « Commission bashing ». Alors que nous sommes dans une période compliquée à la veille des élections européennes, il nous faut faire attention à ce que nous disons sur la Commission européenne. Elle mérite certaines critiques, mais pas toutes. La Commission européenne peut en effet avoir plusieurs facettes. Nous venons ainsi de sanctifier un projet de consultation visant à protéger les compagnies aériennes européennes.

Le débat que vous abordez est éternel : faut-il faire de la rigueur ? Et surtout, jusqu'où ? Dans ses voeux du 31 décembre dernier, le Président de la République lui-même a dit qu'il voulait baisser les dépenses, les charges et les impôts. Regardons la situation dans les autres pays européens. L'Allemagne devrait bénéficier d'une croissance de 0,8 % cette année et de 1,6 % l'an prochain. Après avoir sabré ses dépenses, en particulier militaires, le Royaume-Uni devrait enregistrer une croissance de 1,4 % cette année et la pente serait de l'ordre de 2 à 2,5 % l'an prochain. La France devrait, pour sa part, se contenter d'un taux de croissance de 0,1 %. Il y a un équilibre difficile à tenir. N'oublions que la Commission européenne a fait un geste en accordant à la France un délai supplémentaire de deux ans pour ramener le déficit sous la barre des 3 % du PIB.

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