Intervention de Frédéric Cuvillier

Séance en hémicycle du 26 février 2014 à 21h30
Action de l'État en matière de transports urbains — Questions

Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des transports, de la mer et de la pêche :

Monsieur le député, merci d’avoir évoqué les innombrables initiatives prises sur votre territoire pour accompagner la mise en cohérence des modes de mobilité, quels qu’ils soient. Vous avez fait référence à la part modale de plusieurs moyens de transport. Vous avez parlé de ces parkings qui permettent le covoiturage, de l’autopartage et du vélo, dont la part est importante mais encore très insuffisante – de l’ordre de 3 % de l’ensemble des modes de déplacement.

J’ai oublié de le dire tout à l’heure, mais je profite de votre question pour le souligner : le travail des parlementaires intègre la nécessité d’adapter la législation à cet enjeu. Je pense notamment à la loi de modernisation de l’action publique territoriale, qui encourage les modes de transport doux, et à la loi ALUR, qui intègre l’obligation de réaliser des espaces de stationnement comme des parcs à vélo. Je pense aussi au groupe de travail qui s’est constitué sur cette problématique. Il n’en demeure pas moins qu’il faut des infrastructures adaptées pour des modes de transport adaptés.

Vous m’avez interrogé sur le projet de liaison autoroutière A31 bis, et je vous en remercie. Ce projet fait aujourd’hui consensus, compte tenu des importants problèmes de congestion que vous connaissez et que génèrent les déplacements des travailleurs transfrontaliers depuis et vers le Luxembourg. La commission « Mobilité 21 » l’a classé parmi les opérations de première priorité. Je confirme et réaffirme que le Gouvernement a fait siennes ces conclusions : j’attache donc une importance particulière au bon avancement du projet de liaison autoroutière A31 bis.

Pour illustrer cette volonté, j’ai demandé au préfet de la région Lorraine de me proposer des scenarii d’aménagement permettant la tenue rapide du débat public. Je souhaite vivement – mais j’ai cru comprendre que c’était le cas – que toutes les collectivités publiques partagent pleinement les solutions qui seront apportées à l’issue de cette procédure, les atouts que ce projet peut comporter, et surtout les mesures qui permettront de faire progresser rapidement cette opération essentielle. Je retiens ainsi l’objectif d’une saisine de la commission nationale du débat public d’ici la fin de l’année 2014 et, si la commission en décide ainsi, d’une tenue du débat dans le courant de l’année 2015.

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