Intervention de Christian Eckert

Séance en hémicycle du 23 juin 2014 à 21h45
Projet de loi de finances rectificative pour 2014 — Article liminaire

Christian Eckert, secrétaire d’état chargé du budget :

…et de l’opposition aussi, débat qui ne doit pas être éludé et qui consisterait à opposer l’offre et la demande.

La France souffre surtout des déséquilibres qu’elle n’a pas su résorber : déficit extérieur, déficit public et déficit d’emplois. Compte tenu de son déficit extérieur qui s’élève à 3 points de PIB en 2013 et de son manque de compétitivité relative, la France est pénalisée. Le Gouvernement souhaite proposer, au travers du CICE, du pacte de responsabilité et de toutes les mesures contenues dans le présent PLFR et dans le PLFRSS un certain nombre de mesures qui marchent sur deux pieds – je crois que Mme la rapporteure générale a rappelé que c’est comme cela qu’on avançait ! C’est donc ce que proposent pour 2014 et 2015 les présents projets de lois de finances.

Bien entendu, nous restons très attentifs au pouvoir d’achat et à la consommation. C’est pourquoi nous proposons une baisse d’impôts sur les revenus des ménages modestes et, dans le PLFRSS, une baisse des cotisations des salariés dont je vous rappelle l’ampleur puisqu’elle représentera 2,5 milliards d’euros à partir du 1er janvier 2015. Ainsi nous attendons une hausse de 0,7 point cette année du pouvoir d’achat du revenu brut disponible, après qu’il a baissé en 2012 et stagné en 2013.

Tels sont les arguments qui me conduisent à demander aux auteurs des trois amendements de les retirer. À défaut, le Gouvernement y est défavorable.

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