Intervention de Philippe Vigier

Séance en hémicycle du 30 juin 2014 à 21h30
/14/dossier/1 — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Madame la ministre, je vous remercie, déjà, d’avoir commencé à prendre la parole pour répondre à nos interrogations, mais vous ne le faites que partiellement. Je reformule pour la troisième fois cette question : est-ce que, oui ou non, puisqu’il n’y a pas de vote sur les articles, l’article 49, alinéa 3 de la Constitution sera utilisé ? Je n’imagine pas, vu la gravité d’une telle décision, qu’il n’y a pas eu un contact avec le Premier ministre, ou avec le ministre des relations avec le Parlement. Il faut éclairer la représentation nationale sur ce sujet. Vous ne pouvez pas vous dérober, madame la ministre, c’est très important.

Cela l’est d’autant plus que, d’après vos propos, que j’ai écoutés, le problème du pouvoir d’achat est un problème central, qui nous rassemble tous. Nous l’avons tous dit, et nous vous demandons d’aller plus vite. C’est la raison pour laquelle, tout à l’heure, on vous demandait une application dès le 1er septembre ; je constate que Christian Jacob a repris à l’instant l’argument. Vous aurez d’ailleurs tout loisir, si vous souhaitez donner du pouvoir d’achat plus rapidement aux salariés, de faire en sorte que le Gouvernement se prononce favorablement sur les amendements déposés par le groupe UDI. Là, on pourra dire vraiment que, pour vous, le problème du pouvoir d’achat des salariés est un vrai sujet. Rappelons-le, chers collègues, ce n’est pas de la polémique politicienne : moins 0,9 %, c’est l’évolution consolidée du pouvoir d’achat en 2013, soit moins 1,5 % par famille.

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