Intervention de Véronique Louwagie

Séance en hémicycle du 1er juillet 2014 à 15h00
Projet de loi de financement de la sécurité sociale rectificative pour 2014 — Article 2

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Dans la situation économique où nous sommes, il faut provoquer un véritable choc de compétitivité, redonner confiance aux entreprises et retrouver la croissance. Je rappelle la dernière prévision de croissance de l’INSEE : elle ne dépasse pas 0,7 % en 2014. Nous savons que les entreprises françaises ont un problème de marges qui continuent de se réduire, entraînant du même coup une baisse du niveau d’investissement des entreprises de 1,9 % en 2012 puis de 2,3 % en 2013.

« Redonner de la force à notre économie, c’est indispensable ! Ce sont les entreprises qui créent les emplois et nous devons tout faire pour qu’elles y parviennent. » Ces propos ont été tenus le 31 mars 2014 par François Hollande. Or, la cote d’alerte est atteinte : le taux de marge des entreprises françaises continue de baisser de manière importante. En 2013, il était de 28,1 % contre 28,3 % l’année précédente. Les causes de cette faiblesse sont connues : le niveau des charges sociales est relativement élevé et le taux de prélèvements obligatoires frôle 46 % du PIB. Cette dégradation est importante car elle pénalise les entreprises françaises par rapport aux entreprises concurrentes, qu’elles soient d’Europe ou d’Asie. Je rappelle que le taux de marge des entreprises de l’ensemble de l’Union européenne est de 37 %, qu’il atteint 40,14 % en Allemagne et 39,25 % en Italie.

C’est pourquoi le présent amendement vise à réduire les charges sociales de manière assez substantielle pour provoquer un véritable choc de compétitivité et apporter une aide considérable à nos entreprises afin qu’elles investissent de plus en plus, qu’elles innovent et surtout qu’elles embauchent.

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