On ne peut pas penser l’agriculture française sans prendre en compte les pays du Sud. Car, avec l’évolution des biotechnologies, on va développer des produits super-performants qui vont effectivement pouvoir rivaliser au niveau international, mais qui vont massacrer, comme cela a été le cas pendant des décennies, l’agriculture du Sud.
Il est nécessaire d’avoir une approche beaucoup plus globale, beaucoup plus nuancée, et en définitive beaucoup plus progressiste, de l’agriculture.
Je ne comprends pas que vous soyez toujours victimes de ce qu’un philosophe a appelé – pardonnez-moi l’expression – une « crampe mentale ». Il faut essayer de se dégager de tout cela et de prendre en compte les conditions actuelles de la planète, de la société, de ceux qui vivent sur cette planète, et l’avenir des générations futures.