Intervention de Marisol Touraine

Séance en hémicycle du 23 juillet 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Epidémie de chikungunya

Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé :

On estime qu’au moins 15 % de la population aurait d’ores et déjà été touchée.

Je veux saluer l’implication de tous : des services de l’État, des professionnels de santé, des collectivités locales et des élus, dont vous faites partie, ainsi que votre collègue guadeloupéen M. Lurel.

Aujourd’hui, nous sommes à un moment-clef de l’épidémie. Si une certaine stabilisation est observée, elle peut toutefois repartir à la faveur de la saison des pluies. Nous devons donc redoubler de vigilance et nous mobiliser car, comme vous l’avez indiqué, il n’existe pas de vaccin. Pour la dengue en revanche, un vaccin du laboratoire Sanofi devrait être très rapidement disponible.

Face au chikungunya, seule la prévention est efficace. L’État est fortement engagé. Des renforts sanitaires ont été envoyés. Des renforts de la sécurité civile permettent de lutter contre les nids à moustiques, en particulier sur les toits des habitations. L’État a proposé aux collectivités cent contrats aidés à destination de jeunes. Des jeunes du service civique sont impliqués auprès de la population. J’ai eu l’occasion d’annoncer cinquante-deux nouveaux contrats de cette nature.

Vous m’avez indiqué, monsieur le député, que vous souhaitiez que des médecins volontaires puissent être mobilisés, si cela s’avérait utile. Cela sera le cas.

Le Gouvernement est pleinement mobilisé et remercie l’ensemble des acteurs locaux de leur engagement auprès de la population.

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