Intervention de Emeric Bréhier

Séance en hémicycle du 4 novembre 2014 à 21h30
Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2014 à 2019 - projet de loi de finances pour 2015 — Recherche et enseignement supérieur

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmeric Bréhier :

Madame la présidente, madame la secrétaire d’État, monsieur le président de la commission, mesdames et messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, c’est avec grand plaisir que nous nous prononcerons dans quelques minutes, à l’issue de nos débats, sur les crédits budgétaires du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Le projet de budget marque une étape importante de la mise en oeuvre de la priorité donnée à la jeunesse par le Gouvernement. On ne saurait toutefois l’aborder sans souligner qu’il s’inscrit dans le cadre d’une politique éducative globale. Les décisions budgétaires traduisent des décisions politiques et je suis fier, au nom du groupe socialiste, républicain et citoyen, que ce gouvernement et cette majorité aient fait des choix courageux dans un contexte budgétaire contraint afin de donner un sens concret à cette priorité.

Ce sont donc les questions d’enseignement supérieur et de recherche qui nous intéressent ce soir, à défaut de passionner nos collègues en nombre. Nous ne devons nous poser selon moi qu’une seule question : le budget qui nous est présenté aujourd’hui permet-il à notre système éducatif de remplir ses deux missions essentielles de réduction des inégalités et de lutte pour notre compétitivité ? Je le crois.

Le budget du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche augmentera globalement en 2015 de près de 36 millions d’euros. Troisième budget de l’État, il répond efficacement et dans la durée aux deux objectifs fixés par la loi du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche : élever le niveau de qualification de notre jeunesse et favoriser son orientation et son insertion professionnelle. Nul n’ignore les difficultés rencontrées par nos universités et nos structures de recherche, mais nul ne peut ignorer non plus que le redressement nécessite le maintien d’une politique audacieuse et volontaire faite de petits pas qui valent toujours mieux que de grands discours incantatoires !

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion