Intervention de Henri Guaino

Séance en hémicycle du 12 novembre 2014 à 15h00
Questions au gouvernement — Agissements politiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHenri Guaino :

plus précisément du bureau du secrétaire général.

Le secrétaire général de l’Élysée a failli à son devoir. Voilà le fait, simple et vrai.

Il a mis sur la place publique sa version d’une conversation privée. C’est une faute contre l’honneur.

Il a porté contre un ancien Premier ministre, dans le gouvernement duquel il a servi, des accusations d’une extrême gravité, qu’il ne peut étayer par la moindre preuve. C’est une faute contre le droit.

Il a menti, puis il s’est rétracté devant l’évidence du mensonge. C’est une faute contre la morale.

Il a mis le troisième convive, ami de l’un et de l’autre, dans une position intenable. C’est une faute contre l’amitié, et ce n’est pas la moindre.

Sous le couvert de la Présidence de la République, usant de l’autorité que lui confèrent ses hautes fonctions, il s’est livré à une manipulation politique, que dis-je à une machination, visant à discréditer non pas seulement un homme, ce qui est déjà impardonnable, mais l’opposition tout entière. C’est une faute contre la démocratie et la République.

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